Un petit garçon se rend sur le lieu de travail de son père un jour après son décès pour faire face à son patron - Histoire du jour

Lorsque son père, qui travaillait dur, est mort, le petit Kyle est entré dans le bureau de son patron pour lui poser une question en tête-à-tête. Le patron n'était pas préparé à entendre ces mots sortir de la bouche d'un enfant de 11 ans.

Jeff était parti. Il n'allait plus jamais revenir...

"Papa !" Kyle a appelé la pièce vide. Il s'est tenu immobile au centre du sol, comme s'il voulait profiter du silence.

Le garçon de 11 ans essayait de faire la paix avec la dure vérité : qu'il n'entendrait plus jamais de réponse à cet appel.

"Papa", a-t-il encore crié, laissant cette constatation s'enfoncer plus profondément dans son coeur. Il pouvait entendre les légers pleurs de sa mère dans l'autre pièce et une multitude d'autres voix de consolation.

Soudain, la porte s'est ouverte, laissant entrer une vague de bruit en provenance du hall, et M. Wilkins. Il a tranquillement traîné ses pieds vers Kyle et a dit de sa voix morose :

"Kyle, je suis juste venu te dire au revoir. Et pour te rappeler deux choses."

"Ton père était immensément fier de toi. Et tout le monde à l'atelier le savait. Ils connaissaient toutes tes notes et tes médailles par cœur ! Au cas où tu te demanderais si tu l'as déjà rendu fier, c'est le cas, mon garçon. Tu l'as rendu très fier."

Kyle a baissé la tête, mais il n'y avait pas de larmes. M. Wilkins a été surpris par le manque apparent d'émotion du garçon, mais il a continué.

"Et deuxièmement, jeune homme. Rappelle-toi : Avec le départ de Jeff, tu es l'homme de la maison. Tu n'es plus le petit garçon qui faisait des caprices pour des bêtises, qui cassait des objets ou qui ne se souciait pas de la santé de ta mère et de ta sœur. Tu voudras toujours avoir la plus grosse part de pizza ou ne pas vouloir plier le linge.

"Mais dans ces moments-là, souviens-toi de qui tu es. Et qui est-ce ?"

"L'homme de la maison", répondit Kyle. Quelque chose dans les paroles de M. Wilkins a ébranlé Kyle. Il a souri courtoisement, permettant au vieil homme de lui tapoter les épaules et de partir.

"Je suis l'homme de la maison". C'est quelque chose que son père avait l'habitude de dire de lui-même, principalement comme une réplique amusante dans les disputes avec sa mère, se rappelle Kyle. Mais aujourd'hui, ces mots pesaient lourd sur le petit coeur du garçon.

"Je suis l'homme de la maison. Je dois faire quelque chose."

Kyle avait entendu différents récits sur la cause et la manière dont son père s'en est allé. Sa mère avait essayé de les protéger, lui et sa sœur, des rumeurs, mais Kyle était juste derrière la porte lorsqu'ils discutaient des théories.

Il avait entendu beaucoup de voix spéculer que c'était la faute de l'employeur, M. McGill.

"Il savait que Jeff était surmené et n'avait pas dormi la nuit précédente. Ce monstre l'a quand même forcé à venir faire un tour complet à l'atelier. Jeff n'était pas dans son état normal. C'est impossible que Jeff ait raté quelque chose d'aussi basique que le harnais."

"Peut-être que le harnais lui-même était vieux et défectueux."

"Oh non, c'était définitivement la faute de M. McGill."

Kyle n'avait jamais rencontré cet homme. Il n'avait entendu le nom de McGill que par son père, et jamais en mal. Mais bon, papa ne disait jamais de mal de personne.

En fait, Jeff avait même invité M. McGill et sa famille pour l'un des anniversaires de Kyle. M. McGill n'est pas venu, mais il avait envoyé un cadeau pour Kyle. C'était une voiture-jouet haut de gamme que Kyle adorait.

Il a regardé la voiture-jouet qui était encore sur le sol. Il la ramasse calmement, la met dans le coffre à jouets et quitte la maison.

Sa mère, Janine, et les invités ont été surpris de le voir sortir et ont essayé de lui demander où il allait.

"Kyle, arrête." Janine a essayé de l'attraper, mais il a esquivé sa main et a continué à marcher rapidement.

"Où vas-tu ?" s'écrie Janine. Kyle était visiblement perturbé et sans émotion en même temps.

Tout le monde, y compris Janine, s'inquiétait du fait que le petit garçon n'avait pas pleuré une seule larme depuis qu'il avait appris la mort de Jeff.

Sans se retourner, Kyle dit : "Je vais rencontrer M. McGill en tête-à-tête et lui poser une question."

L'autorité dans la voix de Kyle est étonnante. Même s'il n'avait que 11 ans, personne ne s'est interposé pour l'arrêter.

Les enfants méritent d'avoir une enfance, quelles que soient les circonstances.

"Où est-il ? Où est M. McGill ?" Kyle a commencé à demander à tous ceux qu'il voyait à l'atelier.

Ils ont reconnu Kyle et ont essayé de le consoler. "Non, je ne veux pas de vos pensées et de vos prières. Je veux juste savoir où est M. McGill."

Kyle était déterminé, et son comportement devenait un peu agressif.

"Bonjour, Kyle. Je suis M. McGill. Allons discuter dans mon bureau."

Kyle se ressaisit et suit le patron dans la pièce.

M. McGill espérait que le garçon ne le verrait pas transpirer. Il y avait tant de choses qu'il souhaitait expliquer au gamin. Mais il ne semblait pas que Kyle soit prêt à écouter.

Sans aucune émotion dans la voix, Kyle a dit : "Je sais que vous êtes... étiez... le patron de mon père. Je sais que c'est vous qui lui donniez toutes ses missions. Je sais que vous décidiez du montant de son salaire. Et je sais que vous étiez strict avec lui."

M. McGill a essayé de placer un mot, mais Kyle a continué :

"Je suis ici pour vous poser une question. Quand puis-je commencer ?"

" Pardon ? " dit M. McGill avec un visage perplexe.

"Avec le départ de papa, c'est moi qui suis l'homme de la maison. Je dois travailler et rapporter de l'argent à la maison. Je suis le fils de mon père. Je serai travailleur et honnête et je vous donnerai les meilleurs résultats. Vous pouvez être strict avec moi ; je n'en ai pas peur. J'ai juste besoin d'un travail le plus vite possible. Quand puis-je commencer ?"

M. McGill est resté sans voix. Il ne s'attendait pas à tant de sincérité et de politesse de la part d'un petit garçon qui venait de perdre son père. Il serre la main du garçon et lui dit : "Je dois d'abord parler à ta mère."

Quand M. McGill a dit à Janine ce que son fils avait fait, elle a pleuré. Les invités avaient eux aussi honte de leurs commérages.

"Mon doux Kyle, tu n'as pas besoin de faire tout ça. Maman est là, et elle va s'occuper de tout. Savais-tu que maman travaillait dans la restauration avant ta naissance ?"

Kyle a eu l'air confus en entendant l'information.

"Ça veut dire que j'avais l'habitude de cuisiner et de vendre des repas. Et tu sais que je fais la meilleure cuisine de la ville, n'est-ce pas ?"

Kyle a essuyé ses larmes et a hoché la tête.

"Alors c'est facile. Maman va retrouver des gens à qui vendre ses repas !

M. McGill vit l'opportunité et ajouta :

"Mon atelier a besoin d'environ 50 déjeuners par jour. Et je suis à la recherche d'un traiteur."

Janine sourit à M. McGill, saluant sa prévenance.

" Tu vois ? Maman a déjà son premier client. On va être riches !"

Janine a parlé avec une joie animée dans la voix pour consoler son courageux petit garçon.

"Mais je te promets que tu seras toujours l'homme de la maison. Et c'est toi qui auras la plus grosse part de pizza. Pour toujours !"

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Les enfants méritent d'avoir une enfance, quelles que soient les circonstances difficiles. Janine a compris que si la volonté de Kyle de soutenir la famille était touchante, il ne serait pas juste de le priver de son enfance insouciante.
• Ne soyez pas prompt à juger les gens. Les invités qui sont arrivés à l'enterrement avaient créé des ragots sur l'ancien patron de Jeff, mais il s'est avéré être une bonne âme qui s'est levée pour aider.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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