Une femme en deuil remet les affaires de sa fille décédée à un pensionnat et revient avec un enfant dans les bras - Histoire du jour
Une femme qui doit faire face à la mort de sa jeune fille emballe ses vêtements et les apporte à un pensionnat pour en faire don. Elle y rencontre un enfant qui change sa vie.
Le pire jour de la vie de Daphné Kelly a été le jour où sa fille Roza est décédée. Roza n'avait que quatre ans, et six mois lorsqu’elle a attrapé un petit rhume. C'est tout ce que c'était, un rhume.
Cependant, Roza ne s'est jamais rétablie, alors Daphné l'a emmenée chez le médecin. Le médecin a fait passer à Roza une série de tests, et Daphné savait que quelque chose n'allait pas du tout.
Les médecins n'ont rien pu faire pour aider Roza, si ce n'est que soulager sa douleur, et bientôt, cela aussi a cessé. Daphné a enterré sa fille, et avec elle, son cœur.
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Pendant longtemps après le décès de Roza, Daphné a refusé que l'on touche à quoi que ce soit dans sa petite chambre. Elle voulait croire qu'un jour, elle entrerait et que Roza serait là, souriante, riante, vivante.
Robert, le mari de Daphné, l'a suppliée de donner les vêtements de Roza qui pendaient encore dans les placards et ses jouets qui étaient encore sur le lit. "Tu veux que je l'oublie ?", a crié Daphné. "Tu veux que j'oublie mon bébé ?"
L'amour est le plus grand guérisseur pour un cœur brisé.
Robert lui a dit qu'il voulait qu'elle tourne la page, qu'elle fasse son deuil, qu'elle guérisse. "Roza était aussi ma fille", a-t-il dit doucement. "Mais je veux me souvenir d'elle avec joie, et Daph, tu te plonges dans la douleur."
"Ça fait mal !", criait Daphné. "Ça fait tellement mal, tu ne vois pas que ça fait mal ?" Robert a mis ses bras autour d'elle et a essayé de la réconforter, mais surmonter sa perte était quelque chose que Daphné devait accepter par elle-même.
Il a encouragé Daphné à se rendre dans un groupe auquel il participait et qui réunissait des personnes ayant perdu un enfant. Cela l'a aidé, un peu. Un jour, Daphné a alors décidé de faire un grand pas.
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Elle allait donner les vêtements de Roza, ses jouets et ses petits livres. Elle a découvert qu'il y avait un pensionnat pour enfants à proximité. C'est là que les affaires de Roza iraient, pensa-t-elle, aux enfants qui en avaient besoin.
Daphné a commencé la douloureuse tâche d'emballer les vêtements et les jouets de Roza dans des cartons. Elle a enlevé tous les posters et repeint les murs en jaune pâle au lieu du rose, mais elle ne peut se résoudre à enlever certaines meubles.
Le lit, l'armoire et le joli bureau de Roza sont restés, mais avec les murs jaunes et les rideaux tournesols qu'elle a accrochés, la chambre est complètement différent.
"C'est un pas dans la bonne direction", a dit doucement Robert.
"Ça ne ressemble plus à la chambre de Roza", a chuchoté Daphné. "Mais je veux toujours que ce soit une chambre d'enfant. Est-ce une folie ?"
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Robert l'a embrassée tendrement. "Non, mon amour", a-t-il dit. "Ce n'est pas de la folie. Tu veux que je vienne avec toi demain, pour t'aider avec les cartons ?"
"Non", a dit Daphné. "Je veux le faire toute seule." Mais quand elle est arrivée au pensionnat - une grande maison tenue par trois femmes à l'air harassé, elle a regretté son absence.
Chaque boîte qu'elle déchargeait était un petit morceau de Roza. Daphné s'est mise à sangloter jusqu'à ce qu'elle entende une voix dire : "Bonjour ! Vous avez mal au ventre ?"
Daphné s'est retournée, essuyant ses joues, et s'est retrouvée face à face avec une petite fille avec une tignasse de boucles sombres et des yeux vifs. "Non, dit-elle. "Je n'ai pas mal au ventre."
"Oh," a dit l'enfant. "Alors ça doit être votre coeur !" La petite fille avait l'air si sage et connaissant que Daphné a dû sourire.
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"Comment sais-tu tant de choses ?", demanda-t-elle, et l'enfant lui fit un sourire. "Comment t'appelles-tu ?"
"Je m'appelle Karli", a dit la petite fille. "Qu'est-ce que vous avez là ?"
"Des vêtements, des jouets et des livres", a dit Daphné, en ouvrant l'une des boîtes pour lui montrer.
Karli toucha une jolie robe de soirée et soupira. "Pourquoi donnez-vous toutes ces jolies choses ?", demanda-t-elle.
"La petite fille à qui elles appartenaient n'en a plus besoin", expliqua-t-elle.
Karli s’est réjouit. "Et la maman ?", demanda-t-elle avec impatience. "Si elle n'a pas besoin de sa maman, j'aimerais bien en avoir une !"
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Daphné a ressenti de la douleur dans son cœur. Il y avait là cette enfant solitaire qui cherchait désespérément l'amour, et son cœur était rempli de douleur ! Daphné a commencé à pleurer, des sanglots profonds et déchirants.
Elle a pleuré pour Roza, pour elle-même et pour Karli. Quand elle s'est calmée, elle s'est assise et a parlé à Karli pendant un long, long moment. Puis elle est entrée et a parlé à la dame qui dirigeait le pensionnat.
Elle lui dit qu'elle est prête à accueillir Karli, et éventuellement à l'adopter si l'État le permet. "Nous aimerions trouver de bons foyers pour tous nos enfants", a dit la femme à Daphné. "Mais vous devrez passer par les services de l'enfance. Cependant, si vous avez de bonnes conditions de vie et une stabilité financière, cela fera beaucoup de chemin."
"J'ai même une chambre prête pour Karli !", a dit Daphné.
"Pour moi ?", s'interrompt Karli.
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"Karli !", a dit la dame. "Tu n'es pas censée être ici ! C'est une conversation d'adultes."
"Je veux le voir !", a dit Karli. "Je veux voir ma chambre !"
La dame avait l'air mal à l'aise. "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée," a-t-elle dit à Daphné. "Si les choses ne marchent pas, Karli sera très blessée."
Daphné et Karli ont dit en même temps : "Ça va marcher !"
La femme a accepté à contrecœur d'accompagner Daphné et Karli chez elle. Robert fut stupéfait lorsqu'il vit Daphné monter les marches avec un sourire illuminant son visage et une enfant dans les bras.
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C'était le début d'une nouvelle vie pour Daphné, Robert et Karli. Ce n'était pas facile, et Robert et Daphné ont dû franchir de nombreuses étapes, mais le jour est finalement arrivé. L'adoption a été approuvée.
Karli est rentrée à la maison pour de bon et a dormi dans la chambre tournesol, et le cœur de Daphné était enfin en paix.
Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?
- L'amour est le plus grand guérisseur pour un cœur brisé. Daphné n'a pas pu se remettre de la perte de sa fille avant de s'autoriser à aimer un autre enfant.
- La famille est plus que de la biologie, c'est de l'amour et de la dévotion. Daphné et Robert ont reconstruit leur famille et ont donné à Karli ce dont elle avait le plus besoin : l'amour.
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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.
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