Un petit garçon défend le concierge de son école et finit à l'hôpital, plus tard,12 policiers débarquent dans sa chambre - Histoire du jour
Steve, 10 ans, n'a pas eu peur de se faire casser le bras en s'opposant à un groupe de brutes à l'école. Ce à quoi il ne s'attendait pas, c'est qu'une douzaine de policiers viennent le chercher à l'hôpital.
Le petit Steve regardait par la fenêtre de la chambre, attendant. Il pouvait voir l'autoroute au bout de l'horizon, où des phares brillants se croisaient.
À bord d'une voiture qui roulait sur l'autoroute cette nuit-là, se trouvait un couple qui discutait paisiblement.
"Tu sais quoi ? Faisons ce voyage à Bora Bora", Derek tendit la main à sa femme, qui était assise à côté de lui dans la voiture.
"Woah, d'où ça vient ?", demanda Esther sur un ton taquin.
"Je ne veux pas attendre la retraite pour... vivre ma vie ! Parfois, ce foutu travail vous fait oublier que vous avez une famille - un petit garçon brillant et une femme ravissante..."
Ces mots ont flatté Esther. "Donc tu es allé à une fête de départ à la retraite d'un collègue policier, et ça t'a fait changer d'avis. C'est une information très utile !"
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"Je suis sérieux. Faisons une pause dans l'ornière et..."
"Oh, donc nos vies sont dans une ornière maintenant ?" Esther était amusée par la facilité avec laquelle son mari tombait dans ses pièges.
"Eh bien, pas n'importe quelle ornière. Une belle ornière ! Je dis simplement qu'il faut profiter de la vie avant de..."
Tout à coup, le couple fut surpris par une lumière aveuglante qui s'approcha à vive allure de leur voiture. Ils n'eurent pas le temps de réaliser qu'un camion venant en sens inverse avait dérapé sur la mauvaise voie. Le camion les percuta et la voiture fut projetée en l'air dans cet éclair de lumière aveuglante et de crissement de pneus. Pendant une milliseconde, ils ont compris qu'ils ne s'en sortiraient pas. Ils se serrèrent les mains, et rendirent l'âme.
De retour chez lui, Steve était sous le choc et émerveillé par la vue lointaine d'une voiture volante. J'ai hâte d'en parler à mon père", se dit-il, inconscient de l'ironie brutale de la situation.
N'oubliez pas les leçons de vie que vos proches ont semées en vous.
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Quatre années paisibles s'étaient écoulées depuis cet accident fatal. Personne ne pouvait prendre la place de ses parents dans la vie de Steve, mais son grand-père Joe était la seule famille qui lui restait. Il avait l'intention d'élever Steve avec autant d'amour et de vertu qu'il l'avait fait avec Derek.
"Je me demande ce que Steve doit endurer aujourd'hui..." Joe s'inquiétait en rentrant chez lui après avoir vu les pierres tombales de son fils et de sa belle-fille.
Au même moment, Steve était à l'hôpital local, hurlant de douleur.
Juste après avoir été alerté par un coup de fil anonyme, Joe se rendit à l'hôpital. Ces mots terribles se répétaient dans sa tête :
"Steve est blessé. Il a dû être transporté d'urgence à l'hôpital. Il vous demande. Ne vous inquiétez pas, monsieur, je serai là jusqu'à votre arrivée".
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"Steve, mon enfant !", dit Joe en courant vers son petit-fils, le réveillant involontairement de son sommeil. Il le serra dans ses bras en prenant le soin d'éviter sa main droite plâtrée.
"Que s'est-il passé ? Qui est cet homme ?"
Joe remarqua un étranger qui se tenait à côté de Steve, portant un uniforme de concierge.
"C'est vous qui m'avez appelé ? Avez-vous quelque chose à voir avec ça ?"
"Je... je n'ai pas fait de mal à votre fils. Mais je suis en partie responsable", a répondu l'homme.
"Qu'est-ce que ça veut dire ?" La suspicion de Joe augmentait à chaque seconde qui passait.
"Ce n'est pas sa faute, grand-père. C'est moi".
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Steve baissa les yeux en relatant ce qui s'était passé : il était assis dans la cour de récréation, s'occupant de ses affaires, quand il a remarqué une bande de garçons se moquer et intimider le concierge, Pete. En essayant de les convaincre d'arrêter, il fût violenté à la place de Pete.
"Ensuite, j'ai entendu la voix de papa qui disait" :
"Sois courageux, Steve. Tu sais déjà ce qui est juste. Fais-lui confiance".
"Alors, j'ai essayé d'éloigner les garçons de Pete. J'ai finalement dû en repousser un de toutes mes forces. Il s'est accroché à ma main, et nous avons tous les deux atterri sur mon coude droit en tombant. C'est ainsi que je me suis cassé la main".
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"Est-ce vrai, jeune homme ?" Pete hocha la tête.
Le concierge prit la parole pour donner sa version des faits.
"C'est au milieu d'une crise d'asthme que les garçons ont commencé à se regrouper autour de moi. Ils ont jeté mon inhalateur, et j'étais complètement impuissant quand Steve m'a vu. Votre petit-fils m'a défendu quand j'avais du mal à respirer. J'aimerais pouvoir le rembourser ou payer son traitement, mais je ne suis pas..."
"Non, ce n'est pas du tout nécessaire, Pete. Je vous ai aidé parce que mon père m'a appris à être toujours courageux et à faire ce qui est juste - sans attendre quelque chose en retour".
Joe avait les yeux en larmes en écoutant Steve. Il commençait à ressembler de plus en plus à son défunt père.
Steve, Joe et Pete étaient sur le point de sortir de l'hôpital après avoir rempli les formalités, lorsqu'un groupe de 12 policiers est arrivé dans la salle, attirant l'attention de toutes les personnes dans la salle.
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"Steve ?", demanda l'un des policiers en montrant sa carte d'identité officielle. Steve hocha nerveusement la tête. L'école s'était-elle plainte de lui ? Va-t-il aller en prison ?
"Venez avec nous, s'il vous plaît. Il y a quelqu'un que nous aimerions vous présenter".
Les personnes présentes s'efforçaient de ne pas les dévisager tandis que les policiers marchaient derrière le garçon et les deux hommes.
Au moment où ils s'approchèrent du fourgon de police, un chien policier en sortit. Steve lui sourit, mais son visage retrouva immédiatement une expression sinistre. "Je ne devrais pas penser à jouer avec un chien en ce moment. Je pourrais aller en prison !", se dit-il.
Mais le chien était tout simplement trop joyeux pour passer inaperçu. Il commença à remuer sa queue autour de Steve, essayant de lui sauter dessus et de lui lécher le visage.
Le petit garçon oublia un instant qu'il était dans une situation délicate, et il embrassa le chien.
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"On dirait qu'il t'aime bien !"
"Moi aussi, je l'aime bien ! Je ne savais pas que les chiens policiers pouvaient être aussi chaleureux..."
"Eh bien, il est à toi, petit".
Steve pensait que le policier plaisantait.
"Robin a dû prendre une retraite anticipée en tant que chien policier à cause d'une maladie. Maintenant qu'il est guéri, il doit retourner dans sa famille humaine la plus proche".
Robin... Steve avait déjà entendu ce nom. Il regarda son grand-père, qui était déjà en larmes.
Une policière tapota Joe dans le dos, essayant de consoler le vieil homme.
"Nous aimions tous Derek. Quatre ans sont passés et ça fait toujours bizarre de parler de lui au passé".
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Se tournant vers Steve, elle continua : "Mais aujourd'hui, quand Joe nous a raconté au téléphone comment tu avais défendu le concierge de ton école, nous avons su qu'il était temps de te présenter Robin".
C'est alors que Steve s'est rappelé qui était Robin. Des mois avant sa mort, Derek s'était extasié sur un nouveau chien policier qui lui avait été attribué.
"Il est féroce, cette petite chose. Et il s'est déjà pris d'affection pour moi. On traîne tout le temps ensemble, Robin et moi", avait dit Derek.
"Peut-être qu'on te donnera un chien un jour, Stevie !", avait ajouté Esther, sachant à quel point son fils aimait jouer avec les chiens.
"Je peux avoir Robin comme chien ? S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît !!" Steve avait ainsi supplié son père.
"Peut-être un jour...", lui répondit-il quelques mois avant de rendre son dernier soupir.
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Qu'apprenons-nous de cette histoire ?
- N'oubliez pas les leçons de vie que vos proches ont semées en vous. Les parents bien-aimés de Steve n'étaient plus de ce monde, mais il n'a jamais oublié les valeurs que son père lui a enseignées.
- Adoptez un chien si vous le pouvez. Il y a beaucoup d'amour à donner et à recevoir de la part des chiens qui ont besoin d'un compagnon humain. Ramenez un nouvel ami à fourrure à la maison et commencez une amitié inconditionnelle qui durera toute une vie.
Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.
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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.