Un garçon prend la défense de son frère aîné en fauteuil roulant, plus tard, de jeunes voyous amènent la police chez eux - Histoire du jour

Un enfant de 10 ans affronte courageusement une bande de brutes pour protéger son frère aîné handicapé. Le lendemain, il a failli être arrêté par les policiers lorsque ceux-ci ont enquêté sur l'incident.

Andy avait neuf ans lorsque son frère Jack a eu un accident duquel il est sorti en fauteuil roulant. Andy n'arrivait pas à croire que c'était son frère Jack dans ce lit d'hôpital, pâle, maigre et brisé.

Jack était GRAND et fort, et il savait tout. Il savait toujours quand Andy était triste ou quand il avait des problèmes. Quand certains garçons de la classe d'Andy ont commencé à s'en prendre à lui, Jack l'a su.

Un après-midi, il a raccompagné Andy à la maison, ses bras posés sur ses épaules. En croisant son regard, les brutes avaient compris qu'il valait mieux éviter de le contrarier.

Qui allait désormais protéger Andy ?

C'est avec les larmes aux yeux que la mère d'Andy lui a annoncé qu'après la chute à moto de Jack, il s'est fait mal au dos et qu'il ne marcherait plus jamais.

"Nous devons être patients avec lui, Andy ... Il est très en colère et très triste", ajouta sa mère.

"Comment peux-tu être en colère ET triste ?" Demanda Andy à Jack. Sa maman secoua juste la tête et pleura davantage.

Des ouvriers du bâtiment leur ont rendu visite à la maison et ont effectué beaucoup d'aménagements. Ils ont installé une rampe d'accès parce que Jack allait être en fauteuil roulant, ils ont élargi certaines portes et installé des toilettes spéciales et une baignoire adaptée à la condition de Jack.

Jack avait toujours été le plus fort, mais maintenant, c'était au tour d'Andy de le protéger.

Puis, Jack est finalement rentré à la maison, et c'était un sentiment étrange pour tout le monde. La plupart du temps, il restait dans sa chambre, jouant à des jeux sur son ordinateur et refusant de voir ses amis.

Andy a néanmoins essayé de le taquiner. "Hey, Jack", dit-il, "Devine qui est de retour ? Ce gamin bizarre qui était dans ma classe l'année dernière..."

Jack éclata de rire en tapant ses mains dans les bras du fauteuil roulant. "Ne t'attends pas à ce que je te protège Andy ! Je suis aussi inutile que toi à présent !", s'est-il écrié.

Ces mots choquèrent Andy, et il courut dans sa chambre pour pleurer. En réalité, c'était vrai. Il était inutile. Jack avait veillé sur lui toute sa vie, et maintenant que son frère avait besoin de lui, à quoi servait-il ? À rien !

La mère d'Andy demanda à Jack de s'excuser. Aussi, elle lui retira son ordinateur et l'obligea à sortir dans le jardin tous les après-midi pour profiter du soleil.

Un après-midi, elle s'est rendue dans la chambre d'Andy. "Chéri, je dois aller au centre commercial. Garde un œil sur Jack pour moi, d'accord ? Il est sur la pelouse de devant, en train de faire quelques exercices."

Andy hocha la tête, et après le départ de sa mère, il sortit. Jack était assis dans son fauteuil roulant, le faisant rouler d'avant en arrière, encore et encore. Il avait enlevé son T-shirt, et Andy vit à quel point il était mince. Son grand frère, le meilleur athlète de l'école, était si mince qu'on pouvait voir toutes ses côtes.

"Hey, monstre !", dit une voix dure. Andy vit Gary, Torrance, et Len, trois des garçons les plus méchants de l'école.

Il y a six mois, ils étaient respectueux, peut-être même un peu effrayés par Jack. Il était un aîné et une star du basket. Maintenant, ils le voyaient dans un fauteuil roulant et ils se sentaient puissants.

"Dégagez", lança Jack.

"Dégagez ...", répéta Len avec une voix de petite fille avant d'ajouter : "Oohhh, Jack, j'ai tellement peur ! Qu'est-ce que tu vas faire ? Te lever de ta chaise et me frapper ?"

Les deux autres garçons ont commencé à rire et à se moquer de Jack.

"Big Jack n'est plus si grand que ça !", lança Gary.

Puis, Torrance repéra Andy qui se cachait sous le porche. "Hey, petit homme", dit-il. "On dirait que ton grand frère est un infirme ! Tu vas devoir être le grand homme ! Tu peux te défendre tout seul ?"

"Laisse-le tranquille !", cria Jack en colère. "Tu es un lâche, Torrance ! Tu n'oserais pas m'affronter si je n'étais pas dans cette chaise. Les seules personnes dont tu n'as pas peur sont les petits enfants et les estropiés !"

Torrance hurla et sauta par-dessus la haie, se jetant sur Jack et le frappant. C'était une erreur. Les jambes de Jack ne pouvaient plus fonctionner, mais ce n'était pas le cas de ses poings. Jack le frappa et Torrance tomba sur l'herbe, en saignant du nez.

"Tu m'as cassé le nez", hurlait-il. Immédiatement, Len et Gary vinrent à son secours et entourèrent Jack sur sa chaise, mais Andy pouvait voir qu'ils avaient peur de s'approcher trop près.

"Éloignez-vous de mon frère !", cria Andy.

Len se retourna en riant : "Ou quoi ? Tu vas me tirer dessus ?", demanda-t-il.

Une idée traversa alors l'esprit d'Andy. "OUI !", cria-t-il. "Je vais te tirer dessus !" Il se retourna et courut à l'intérieur, jusqu'à l'armoire de son père.

Il y a trois ans, une tante d'Andy lui avait offert un pistolet en eau. Son père n'était pas content, car ce jouet ressemblait EXACTEMENT à un vrai pistolet. Il était aussi lourd que le vrai, mais c'était un pistolet à eau.

"Je t'interdis de l'utiliser Andy", avait dit son père. "Donne-le moi."

Andy avait été très contrarié par son père et il l'avait détesté pendant toute cette journée-là.

Son père lui avait ensuite expliqué qu'il devait faire attention aux armes à feu, et que son pistolet à eau était tellement réaliste qu'il était dangereux.

À l'époque, Andy ne comprenait pas le sens de ces mots, mais plus maintenant. Il prit l'arme et descendit dans le jardin. Il leva le lourd pistolet à deux mains et le pointa sur Len.

"Éloigne-toi de mon frère !", criait-il. "Ou je vais te tirer dessus !"

Quand Len leva les yeux, sa bouche resta ouverte. "Hé !", dit-il. "Hey, gamin, on était juste en train de s'amuser..."

"Vas-y !", dit Jack. "Mon frère est fou, si j'étais à votre place, je prendrai mes jambes à mon cou sans perdre une seconde !"

Les trois brutes se sont enfuis à grande vitesse. Ils avaient tellement peur qu'ils ne se sont pas retournés, sinon, ils auraient vu Andy pointer son arme sur Jack et lui envoyer un jet d'eau.

"Tu t'es bien débrouillé, mon petit", a dit Jack.

"Et toi aussi !", répondit Andy. "Tu as vu le nez de Torrance ? Tu es toujours aussi fort, Jack !"

"Ouais...", ria Jack. "Le champion du monde de boxe poids lourd en fauteuil roulant !"

"Peut-être", dit Andy. "Je sais qu'il y a des basketteurs olympiques en fauteuil roulant !"

Quand la mère d'Andy est rentrée, elle était ravie de voir ses garçons aussi joyeux. Mais ce soir-là, ils ont reçu une visite surprise de la police.

"Madame", dit le policier. "Nous avons été informés que votre enfant menace trois garçons avec une arme..."

La mère d'Andy était déconcertée. "Nous n'avons pas d'arme !", dit-elle. "Mon mari est en voyage d'affaires, mais je vous assure..."

"Madame, nous devons parler aux enfants qui se trouvent dans la maison", a dit le second policier.

La mère d'Andy les a appelés et a expliqué aux policiers : "Andy a 10 ans, et Jack en a 16 ans. Il a eu un accident et il ne peut pas marcher."

Le premier policier est allé à la porte et a invité Len, Torrance et Gary à entrer. Le nez de Torrance était tellement gonflé qu'il pouvait à peine voir devant lui.

Len a pointé du doigt Andy. "C'est lui ! Arrêtez-le ! Il a pointé son arme sur moi, il a failli me tuer !"

"Non, c'est faux !", s'est écrié Andy.

"ANDY !", cria sa mère. "Que s'est-il passé ?"

"Où est l'arme, fiston ?", demanda le second policier. "Montre-la moi."

Il suivit Andy jusqu'à sa chambre où il avait caché l'arme et revint quelques minutes plus tard en la tenant dans ses mains et en fronçant les sourcils.

Il regarda Torrance, Len, et Gary, et leur posa cette question : "Est-ce cette arme ?"

"Oui", cria Len. "Il a tiré, mais je me suis baissé, et la balle est allée dans la haie..."

"Il a tiré", répéta le policier. "Es-tu sûr ?"

"Il a tiré !", insista Torrance.

Gary ajouta : "il voulait nous tuer parce qu'on embêtait son frère infirme..."

"Vraiment ?" Demanda le premier policier. "C'est intéressant !"

"Très intéressant", ajouta le second policier. "Parce que vous voyez, ça a l'air vrai, mais c'est un pistolet à eau. Ce garçon n'a rien fait de mal, mais vous trois, vous venez de reconnaître que vous avez commis une agression !"

Les policiers ont conduit les trois garçons jusqu'à leur voiture, puis le premier policier est revenu et a dit ceci à la maman d'Andy : "Madame, nous allons faire en sorte que ces garçons n'embêtent plus jamais votre famille".

"Quant à toi, jeune homme," a-t-il dit à Andy. "Je comprends que tu veuilles protéger ton frère, mais n'utilises plus d'armes à feu, qu'il s'agisse de jouets ou pas. Le plus grand danger d'une arme est la peur qu'elle crée, et la peur n'est pas la force".

Andy a acquiescé. "Plus de pistolets", il était d'accord. "Je demanderai à Jack de m'apprendre à boxer !"

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Nous sommes tous vulnérables parfois et nous avons besoin d'être là les uns pour les autres. Jack avait toujours été le plus fort, mais c'est désormais au tour d'Andy de le protéger.
• Tous les tyrans sont des lâches. Les brutes s'en prennent toujours à ceux qu'elles estiment trop vulnérables pour se défendre. Andy a donné à ses brutes une frayeur qu'elles n'oublieront jamais.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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