"Vous êtes viré, vieux schnock !", dit une patronne à son nouveau chauffeur, qui devient chef de service après une semaine - Histoire du jour

Une femme avait besoin d'un nouveau chauffeur. Sa secrétaire a donc engagé un vieil homme. Mais très vite, elle a commencé à de moins en moins l’apprécier, et est devenue méfiante à son égard. Elle l'a renvoyé, et s'est rapidement rendu compte de son erreur. Après un moment, elle a pris une décision surprenante qui a surpris tout le monde.

"Bonjour, Mme Danes. Je suis Ferguson, votre nouveau chauffeur. Ravi de vous rencontrer", c'est ainsi que le vieil homme a salué Kimberly devant son appartement new-yorkais.

Après avoir renvoyé son précédent chauffeur âgé de 20 ans, Kimberly a eu besoin d'une autre personne qui assurerait ce rôle. Sa secrétaire a donc engagé un nouveau chauffeur, mais elle ne lui a pas dit qu'il s'agissait d'un homme âgé.

Kimberly a souri à la salutation de son nouvel employé sans émotion, en montant dans la voiture. Elle soupira, irritée de voir que l'homme mettait du temps à s'installer dans la voiture et à démarrer. Pire encore, il s'est mis à parler sans interruption. Kimberly avait besoin de calme pour se concentrer sur les informations contenues dans son iPad.

"Vous savez, Mme Danes. J'ai travaillé autrefois dans l'entreprise que vous dirigez maintenant, mais j'ai pris ma retraite il y a longtemps. Mais je connaissais votre père. C'était un grand homme. J'ai décidé de trouver un nouveau travail quand ma femme est morte parce que j'avais besoin d'être en mouvement, vous savez ?", a-t-il lancé.

"C'est la vérité. Tu arrives à trouver les défauts de tout le monde."

"Je suis désolée. Ferguson, c'est ça ? Je veux un peu de paix et de calme ce matin. J'ai une tonne de travail", grogna-t-elle, mais le vieil homme a pris cela à la légère.

"Bien sûr, madame", dit-il gaiement et il a conduit en silence, sans perdre son sourire.

Lorsqu'ils sont arrivés au bureau de Kimberly, quelques rues plus loin, elle a attendu qu'il ouvre sa porte et est descendue. "Ok, vous devrez prendre mon fils à l'école à 14 heures, et..."

"Et la liste des courses, et M. Danes pourrait avoir besoin de mes services, aussi. Je le sais, Mme Danes. Votre assistante m'a donné toutes ces informations", a assuré Ferguson, son sourire caractéristique toujours en place.

"Ok, et mon fils pourrait aussi avoir besoin de quelque chose plus tard. Je ne me souviens pas de ce que c'était... Je crois qu'il a un cours de piano ou quelque chose comme ça", dit Kimberly en se grattant la tête.

"Bien sûr. Je vais appeler votre assistante au cas où", dit Ferguson. Kimberly a acquiescé avant de rentrer dans son bureau.

Ferguson s'est avéré être l'un des meilleurs employés que Kimberly ait jamais eu. Il aidait son fils, Joshua, dans tous les domaines, et son mari, Roger, l'aimait aussi. Il effectuait parfaitement leurs courses et promenait même leurs chiens pour que Joshua puisse passer quelques minutes de plus à pratiquer son piano.

Cependant, un jour, Kimberly a décidé qu'il avait dépassé les bornes.

Ferguson venait de récupérer Kimberly après le travail lorsqu'il a commencé à parler du fait qu'il ne passait pas assez de temps à la maison. Il a dit qu'il regrettait toujours de trop travailler et que personne ne devrait être esclave de son travail. Kimberly n'a pas aimé ce sous-entendu.

Après quelques jours, elle en a eu marre de lui. Lorsqu'il a ouvert la porte devant son bureau un matin, elle l'a regardé droit dans les yeux et a ricané. "Tu es viré, vieux schnock. Je n'ai pas besoin qu'un vieil homme me dise comment je dois gérer ma vie ou celle de ma famille", a-t-elle dit avec dédain avant de partir.

Elle n'a pas vu l'expression de douleur sur le visage de Ferguson. Lorsqu'elle est arrivée à son bureau, elle a demandé à son assistante d'embaucher immédiatement quelqu'un d'autre.

Malheureusement, la nouvelle recrue était encore pire. Un autre jeune irresponsable de 20 ans qui passait plus de temps sur son téléphone qu'à faire le travail pour lequel il était payé. Pourtant, Kimberly était déterminée à s'habituer à lui et à le garder.

Cependant, deux jours plus tard, alors qu'elle dînait avec sa famille, Joshua s'est plaint :

"Où est parti Ferguson ? Il a démissionné ? Je l'aimais bien. Il était si cool. Il me racontait des histoires intéressantes. Le nouveau chauffeur par contre essayait de flirter avec les filles à l'école, c'était très embarrassant."

"J'ai viré Ferguson. Il était trop lent pour moi. Je vais parler au nouveau chauffeur, mon chéri. C'est complètement inapproprié", a soupiré Kimberly avant d'ajouter : "je n'arrive pas à croire qu'on ne puisse pas trouver des gens qui travaillent dur de nos jours."

"C'est parce que tu vires ceux qui travaillent dur", lui a rappelé Roger, en lui lançant un regard noir.

"Ne commence pas avec moi", répond Kimberly en s'énervant.

"C'est la vérité. Tu arrives à trouver les défauts à tout le monde, et Joshua a raison. Ferguson était parfait. Peut-être un peu lent, mais il faisait correctement les courses. J'ai dit au nouveau chauffeur que Joshua est allergique aux cacahuètes et qu'est-ce qu'il achète ? De l'huile d'arachide. Sérieusement. On devrait récupérer Ferguson", dit Roger en secouant la tête.

Kimberly respira profondément, car elle savait qu'ils avaient raison. Elle avait viré Ferguson sans réelle raison, et maintenant, elle le regrettait. Elle a envoyé un SMS à son assistante pour qu'elle laisse partir le nouveau gars immédiatement, tout en lui disant de contacter Ferguson dès que possible.

Le lendemain matin, elle se rend au bureau en voiture et décide de s'arrêter dans un café pour la première fois depuis longtemps. À son grand étonnement, Ferguson est là, buvant une tasse de café chaud.

"Mme Danes, bonjour !", salua Ferguson. Kimberly a eu le bon sens de prendre un air honteux.

"Ferguson, bonjour. Mon assistante vous a appelé ?", a-t-elle demandé en se dirigeant vers sa table.

"Oui, elle l'a fait. Mais seulement ce matin. Je n'ai pas eu le temps de venir vous chercher. J'avais donc prévu d'être devant votre bureau." Le vieil homme a souri et a siroté sa tasse.

"Merci", a répondu Kimberly en inclinant la tête et en souriant. "Je peux vous offrir quelque chose à manger ?"

Ferguson a été surpris par ces paroles, mais a acquiescé. Kimberly a commandé deux muffins et un café pour elle-même, et s'est assise avec Ferguson. Ils ont bavardé pendant plus longtemps qu'elle ne s'y attendait.

À un moment, elle a même ri et a été surprise de réaliser qu'elle n'avait pas fait cela depuis un moment. "Vous savez, vous avez raison pour le travail. J'ai été trop absorbée pour passer du temps avec mon fils", a dit Kimberly pendant leur conversation.

"Sur quoi travaillez-vous? Je peux peut-être vous aider", a proposé Ferguson.

Elle s'est alors souvenue qu'il avait apparemment travaillé pour son défunt père. Elle avait dû reprendre l'entreprise après son décès, ce qui avait été un enfer.

"Bien sûr", dit-elle et elle sortit sa tablette.

Ferguson lui donna des conseils fantastiques, et avant même de s'en rendre compte, elle lui déléguait déjà certaines choses et a demandé à son assistante de lui attribuer un bureau avec un ordinateur. En l'espace d'une semaine, elle l'a nommé chef du département des achats, ce qui a choqué bon nombre de ses cadres, mais Kimberly s'en fichait.

C'était un travail difficile, mais Kimberly ne faisait confiance à personne d'autre. Ferguson s'était montré si génial lors des réunions avec les fournisseurs qu'elle savait qu'il était la bonne personne pour ce poste. Il a également accepté d'autres tâches pour qu'elle puisse passer plus de temps à la maison. C'était parfait.

Elle a réussi à sortir avec son mari (c'était la première fois depuis de nombreuses années) et à assister au récital de piano de Joshua à l'école, ce qui aurait été impossible quelques jours auparavant.

Comme elle devait engager un autre chauffeur, Ferguson lui a recommandé un ami, qui s'est montré tout aussi efficace. Grâce à cette nouvelle collaboration, Kimberly a eu l'impression de pouvoir enfin respirer. Elle a également réalisé à quel point elle avait commencé à mal traiter les gens au bureau, comme si elle était Miranda Priestly. Alors, elle a préparé des primes de Noël pour tout le monde afin de leur exprimer sa gratitude.

Ferguson a travaillé jusqu'à l'heure de la retraite, mais Kimberly a veillé à ce qu'on s'occupe de lui, car toute sa famille l'aimait.

Après cela, Kimberly n'a plus jamais jugé personne sur son âge. Son entreprise a cessé d'embaucher uniquement des jeunes talents et a donné les mêmes chances aux personnes plus expérimentées. C'était sa façon d'honorer l'homme qui l'avait tant aidée sans rien attendre en retour.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• L'âge n'est qu'un chiffre. Kimberly a eu tort de penser que Ferguson était incompétent à cause de son âge avancé, mais il s'est avéré plus efficace que les nombreux jeunes chauffeurs qu'elle a embauchés.
• Il devrait toujours y avoir un équilibre entre le travail et la vie personnelle. Ferguson a essayé de dire à Kimberly qu'être à la maison avec sa famille était plus important que son travail, mais elle n'a pas écouté au début. Puis elle a réalisé qu'elle ne riait même plus, alors elle a changé.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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