Après les funérailles de son mari, Betty reçoit un appel d'un homme qui lui dit : "Bet, je suis là ! Je vous aime" - Histoire du jour

Une femme est dévastée et croit que Dieu l'a trahie en lui enlevant son mari. Puis, elle reçoit un appel d'un homme mystérieux qui lui dit qu'il l'aime et sa vie change.

Betty pensait que rien ne pourrait la blesser plus que la mort de sa mère. Mais un matin fatidique lui a prouvé qu'elle avait tort.

Ce matin-là, Betty était allée apporter du thé à son mari, comme elle avait l’habitude de faire, et l'avait trouvé assoupi sur le fauteuil. Elle avait d'abord souri, admirant son doux visage, mais une inquiétude l'avait saisie lorsqu'elle avait remarqué que Carl semblait... sans vie !

Betty avait posé la tasse de thé sur la table, puis avait secoué Carl et pleuré lorsqu'il n'avait pas réagi. Et comme ça, il était parti dans son sommeil, et elle s'était retrouvée sans rien, ni personne…

Carl et Betty étaient mariés depuis trente ans et avaient connu des hauts et des bas. Le couple a même surmonté le chagrin de ne pas avoir d'enfant parce qu'ils s'aimaient l'un l'autre.

Mais aujourd'hui, Betty n'a plus personne. Les condoléances de parents et d'amis éloignés sonnaient comme une insulte, et elle reprochait à Dieu de jouer un sale jeu avec elle, se réjouissant du pouvoir qu'il avait de lui enlever son être aimé.

Betty a donc cessé d'aller à l'église. Elle ne priait pas et ne Le louait plus. Il était devenu pour elle une force sans cœur qui lui avait enlevé son mari bien-aimé !

Nous pouvons oublier Dieu, mais il n'oublie jamais ses enfants.

La vie de Betty était en désordre après la mort de Carl. Elle s'était laissée aller et ne mangeait plus, ne dormait plus, ne sortait plus, sauf pour se rendre sur la tombe de Carl. Elle lui achetait des fleurs et s'asseyait à côté de lui pendant des heures, lui racontant les soucis de son cœur et combien il lui manquait.

Rien n'empêchait Betty de rendre visite à Carl. Ni la pluie, ni le soleil de plomb ! Sa maison avait besoin de réparations et elle avait à peine quelques économies, mais elle s'en fichait. Carl avait été le soutien de famille, et maintenant qu'il n'était plus là, plus rien n'avait d'importance.

Un après-midi, Betty rentre du cimetière, s'assoit dans le fauteuil de Carl et pleure à chaudes larmes. Elle serra l'une de ses chemises dans ses bras, comme elle l'avait fait de nombreuses fois depuis son enterrement, et se souvint... de Dieu.

"Tu sais à quel point je te méprise après ce que tu as fait", murmura-t-elle, les larmes coulant sur ses joues. "Mais tu as mon mari, mon cher Carl ! Je ne peux pas vivre sans lui, et tu n'as pas le pouvoir de nous séparer !"

Betty pleurait, elle voulait abandonner et mourir, mais son téléphone a sonné et l'a distraite quelques secondes. Elle ne répondit pas la première fois, mais ne put tolérer la sonnerie la troisième fois et décrocha.

"Qui êtes-vous et pourquoi me dérangez-vous ?", hurle-t-elle au téléphone.

Une voix douce apparut à l'autre bout du fil. "Bet !" dit-elle. "Bet, je suis là ! Je vous aime ! S'il vous plaît, n'abandonnez pas la vie. Je sais que vous traversez une période difficile, mais laissez-moi vous aider."

"Vous m'aimez ?" hurle-t-elle en larmes. "Non, vous ne m'aimez pas ! Vous ne pouvez pas ! Pour qui vous prenez-vous ? Mon cher Carl m'aimait, et maintenant il est parti ! Et personne ne me comprend ! Personne ! Ils ne savent pas à quel point c'est douloureux !"

"Betty, dit-il calmement. "Ne me déteste pas pour ce que j'ai dit. Je veux vous aider. Je veux vous aider à sortir de cette douleur, mais seulement si vous me laissez faire...".

"Je suis désolée", dit-elle. "Je suis désolée, mais je ne peux pas parler plus longtemps ! Je dois y aller !"

"Pouvons-nous nous rencontrer, s'il vous plaît ?" a-t-il demandé. "Vous connaissez le parc près de l'église où vous aviez l'habitude de vous rendre ? Je vous y attendrai demain à cinq heures. J'espère vous y voir, Betty. Au revoir."

Betty posa son téléphone et retourna s'asseoir dans son fauteuil. Elle n'avait envie de rencontrer personne ni d'aller nulle part. Mais une voix intérieure lui disait de rencontrer cet homme mystérieux. Et elle l'aurait fait si elle ne s'était pas évanouie et n'avait pas atterri à l'hôpital.

Lorsque Betty ouvre les yeux, elle se retrouve dans une salle, une perfusion au bras.

"Où suis-je ? demanda-t-elle à l'infirmière, qui lui sourit gentiment. "C'est l'hôpital de la ville. Vous vous êtes évanouie et un homme vous a amenée ici. Il a dit qu'il était un ami."

"Un homme ?", demande-t-elle. "Un ami ? Où est-il ?"

"Voulez-vous le voir ?" demande l'infirmière. "Je lui ferai savoir que vous êtes réveillée."

L'infirmière disparut et, peu après, un bel homme entra dans sa chambre, un réel charme aux cheveux argentés, aux yeux bienveillants et au sourire doux.

"Vous êtes réveillée ! Il sourit. "Bonjour, je suis Carson !"

"Carson", dit-elle. "On se connaît ?”

"Nous allions à la même église", explique-t-il en s'asseyant sur le tabouret à côté de son lit. "Vous souvenez-vous que je vous avais appelé pour vous dire que je voulais vous rencontrer ? Je vous ai remarquée près du parc quand vous vous êtes évanouie. J'ai appelé l'ambulance et je vous ai amenée ici. Malheureusement, le médecin dit que vous allez devoir rester ici pendant un certain temps."

"Oh..." Les yeux de Betty se sont mis à briller. "Merci de m'avoir aidée."

"Ne me remerciez pas", dit-il. "Remerciez-vous vous-même, Betty. Vous êtes une femme forte."

"Non, je ne le suis pas..." a-t-elle murmuré. "Je ne le suis pas. Je voulais mourir. Je voulais aller là où se trouve mon défunt mari. Je ne sais pas pourquoi je suis encore en vie !"

"Parce que vous devez vivre une vie heureuse. Une longue vie", dit-il. "Reposez-vous pour l'instant et je reviendrai vous voir bientôt. Et au fait, ajouta-t-il avant de partir, “merci d'avoir accepté de me rencontrer. Si vous vous demandez comment j'ai obtenu votre numéro de téléphone, les gens de l'église m'ont aidé."

À partir de ce jour, Carson rendit visite à Betty tous les jours, tantôt avec des fleurs, tantôt avec des ballons pour lui remonter le moral. Les autres membres de l'église l'ont également aidée. Ils ont fait réparer sa maison et ont collecté de l'argent pour régler les factures de l'hôpital.

Un jour, Carson a pris la main de Betty et lui a dit : "Je sais que tu n'es peut-être pas prête pour ça, mais je t'aime, Betty. Je me rendais à l'église pour guérir de la perte de ma femme et je t'y ai rencontrée. Je pense que c'était fait pour durer. Tu peux dire non si tu ne veux pas accepter mon amour. Mais je t'attendrai. J'attendrai ton oui !"

Betty sourit à travers les larmes. "Non", dit-elle en caressant sa paume. "Je veux vivre. Je sais que c'est ce que mon mari aurait voulu. Et j'ai l'impression d'avoir trouvé une épaule sur laquelle m'appuyer. Alors, c'est oui. Et je le pense vraiment."

Six mois plus tard, Betty a épousé Carson et s'est retrouvée entourée de ses enfants et petits-enfants, faisant ainsi partie de la famille qu'elle n'avait jamais imaginée.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Nous pouvons oublier Dieu, mais Il n'oublie jamais ses enfants. Betty a reproché à Dieu de lui avoir enlevé son mari, sans savoir qu'il enverrait quelqu'un (Carson) pour lui rendre la vie supportable.
• N'abandonnez jamais, car les miracles se produisent lorsque nous nous y attendons le moins. Betty voulait mourir et rejoindre son défunt mari, mais après avoir rencontré Carson, elle a pu tourner la page et guérir.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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