Des grands-parents jettent une adolescente enceinte dans le froid, des années plus tard, ils lui réclament de l'aide - Histoire du jour

Lorsque Beatrice est tombée enceinte à 16 ans, ses grands-parents l'ont chassée de la maison. Elle s'est donc tournée vers son petit ami, John, et est restée sans nouvelles de sa famille pendant des années. Cependant, lorsque John a tourné dans une célèbre publicité, ses grands-parents sont réapparus, et Béatrice a fait un choix bouleversant.

"Je ne peux pas croire que tu sois aussi stupide, Béatrice !", hurla Jim à sa petite-fille, Béatrice, qui vient d'annoncer sa grossesse. Sa grand-mère, Gabriela, s'est mise à pleurer dans le canapé tandis que Jim et la jeune fille s'affrontaient devant la télévision.

"Je n'ai rien vu venir, grand-père !"

"Bien sûr que non ! Tu es trop jeune pour avoir des relations sexuelles, et pourtant tu l'as fait ! Voilà les conséquences !", cria Grand-père Jim.

"Oui, je reconnais que je suis fautif, et que John l'est aussi. Mais le mal est fait. À présent, je dois faire face à la situation", a déclaré Béatrice.

"Tu vas te faire avorter immédiatement !", a exigé Jim, et Gabriela sursauta.

"C'est horrible ! Elle ne peut pas faire ça !", hurla-t-elle à son mari.

"Qu'est-ce qu'elle est censée faire d'autre ? Elle n'a aucune éducation. Elle a 16 ans, pour l'amour de Dieu ! Nous ne pouvons plus élever un bébé à notre âge. Tu veux qu'il devienne un poids pour nous ?" Jim raisonna sa femme, qui a toujours été horrifiée par l'avortement.

"Eh bien...", répondit la femme plus âgée.

"Grand-mère, je ne vais pas me débarrasser de ce bébé, quoi qu'il arrive. Je vais le garder. John est d'accord, et nous allons surmonter cette épreuve ensemble. Mais j'ai vraiment besoin de votre soutien", plaida Béatrice auprès de ses grands-parents.

"Oh, donc vous avez déjà décidé de ce qui va se passer. N'est-ce pas ? Eh bien, jeune fille, il est temps de faire face à la réalité. Tu ne peux plus vivre dans cette maison. Je ne vais pas accepter la honte d'avoir une mère adolescente sous mon toit !", a crié Jim.

"JIM !", s'exclama sa femme, choquée.

Beatrice, elle, fixait le visage de son grand-père et n'arrivait pas à croire que l'homme doux qu'elle avait toujours connu et aimé puisse faire une chose pareille. Lorsqu'elle a perdu ses parents à l'âge de cinq ans, ils ont pris la relève et l'ont élevée avec tout l'amour du monde. Après avoir découvert sa grossesse, Béatrice était sûre qu'ils continueraient à être là pour elle.

Mais elle avait tort, et son grand-père avait raison. Elle devait partir. "Très bien.", répondit-elle. Elle alla dans sa chambre, prépara quelques affaires et revint dans le salon. "Je reviendrai chercher le reste de mes affaires plus tard."

"Où vas-tu aller ?", demanda Grand-mère Gabriela, inquiète. Béatrice savait que sa grand-mère s'inquiétait de tout, mais elle n'irait jamais à l'encontre de son mari.

"Pourquoi pas aujourd'hui ? Cela fait des années que j'essaie, grand-mère."

"Je ne sais pas. Mais je m'en sortirai, et tu finiras par regretter ce jour.", répondit la jeune fille en se dirigeant vers la porte d'entrée.

"JAMAIS !", beugla encore son grand-père, et elle secoua la tête. Son orgueil était trop grand, et il ne voulait pas admettre que ce qu'il faisait était mal.

Béatrice ouvrit la porte et s'éloigna à jamais de ses grands-parents. Heureusement, John et ses parents l'accueillirent à bras ouverts, car ils allaient tous travailler dur pour ce bébé. Mais la jeune fille espérait chaque jour que ses grands-parents se calmeraient, se défouleraient et se rendraient compte qu'avoir un enfant était une bénédiction.

Elle est peut-être jeune, mais dès qu'elle a vu son test positif, elle a grandi en un instant. Elle était prête à être la meilleure mère du monde, même si elle devait se battre pour cela, et elle était sûre que ses grands-parents finiraient par vouloir rencontrer leur arrière-petit-enfant.

Elle avait tort.

***

Élever un bébé à 16 ans était difficile, mais Béatrice et John y sont parvenus. Ils ont eu un fils nommé Walter, et les parents de John, Sylvia et Marlon, ont été les meilleurs grands-parents du monde. Sylvia gardait le bébé pendant que les enfants allaient à l'école.

Béatrice et John ont intégré de grandes universités à Washington D.C., se sont mariés et ont vécu chez les parents de John jusqu'à ce qu'ils obtiennent leur diplôme. Dès qu'ils ont trouvé un emploi stable, ils ont loué leur premier appartement et ont commencé leur vie.

Quelques années plus tard, John est devenu un entrepreneur reconnu, propriétaire de plusieurs restaurants franchisés. Quant à Béatrice, elle est devenue une enseignante déterminée à inspirer ses élèves. Walter a alors dix ans et n'a jamais connu que l'amour et la tendresse de sa famille.

Malheureusement, Béatrice n'a pas eu de nouvelles de ses grands-parents depuis qu'elle les a quittés. Elle a bien essayé de les appeler à plusieurs reprises, mais ils raccrochaient toujours lorsqu'ils se rendaient compte que c'était elle.

Une fois, Jim a même crié : "Nous ne vous donnerons pas d'argent !".Ses grands-parents ne savaient pas que John avait une belle carrière et ses appels se terminaient toujours avant qu'elle ne puisse leur dire qu'elle n'avait pas besoin de leur argent.

Mais Béatrice savait que c'était l'inverse. Elle avait appris par quelques voisins qui surveillaient toujours le vieux couple que Jim a eu des ennuis à cause de son penchant pour le poker. Ils avaient perdu une part considérable de leurs économies à cause de ses dettes de jeu, et il ne leur restait plus que leur maison.

Beatrice voulait les aider, même s'ils l'avaient repoussée pendant toutes ces années. Elle n'était pas comme eux. Elle voulait qu'ils reviennent dans sa vie. Elle voulait qu'ils rencontrent Walter et qu'ils l'aiment. C'était un enfant fantastique qui adorait sa famille.

Ils pouvaient tous bénéficier de cet amour. Mais l'orgueil de Jim se mettait une fois de plus en travers de son chemin, et grand-mère Gabriela ne pas non plus faire bouger les choses, même si Béatrice savait qu'elle était probablement intéressée par sa vie. La situation était tellement désolante.

"Je n'arrive pas à croire qu'ils soient si têtus", a dit Béatrice à son mari un soir, alors qu'ils se préparaient à aller se coucher.

"Je sais, ma chérie. Mais à quoi t'attendais-tu ? Dix ans sans communication. Même moi, je ne pensais pas qu'ils seraient aussi obstinés", a répondu John. Il se mit au lit, l'embrassa et s'endormit.

Béatrice resta éveillée un peu plus longtemps, lisant partiellement son livre et réfléchissant quelque peu à la manière dont elle pourrait approcher ses grands-parents. Mais elle n'a rien trouvé, alors, elle s'est endormie.

Quelques jours plus tard, John annonça à sa famille qu'il allait tourner dans une publicité pour l'entreprise, et Walter trouva cela vraiment génial. "Papa, tu vas devenir une célébrité", a dit le jeune garçon en souriant.

Béatrice était fière du chemin parcouru par John et du père extraordinaire qu'il était devenu. La plupart des adolescents auraient fuit la responsabilité liée à la paternité, mais John est resté à ses côtés. Elle aurait eu beaucoup s'il n'avait pas été là. Alors, elle conclut que lui, Walter, Sylvia et Marlon étaient plus que suffisante à son bonheur.

Avoir ses grands-parents serait fantastique, mais ils lui ont clairement fait comprendre qu'elle ne faisait plus partie de leur vie. Elle en avait fini avec eux. Finalement.

***

Quelques mois plus tard, la publicité de John a été diffusée dans tout le pays et tout le monde connaissait désormais son visage. Béatrice et Walter étaient très fiers de son succès, et il était sur le point d'ouvrir d'autres restaurants dans le Maryland et en Virginie.

Les gens savaient aussi que Béatrice était sa femme et ils la saluaient tous les jours. C'est ce qui arrive généralement lorsque les gens découvrent que vous avez de l'argent et des relations. Ils veulent tous une part du gâteau.

Entre-temps, Jim et Gabriela ont décidé qu'il était temps de renouer avec eux et ont appelé pour rencontrer Béatrice.

"Chérie, ça fait si longtemps. Il faut que nous fassions table rase du passé et que nous nous rencontrions", a dit la grand-mère Gabriela au téléphone.

Béatrice était méfiante. "Pourquoi maintenant ? Cela fait des années que j'essaie de vous approcher, grand-mère".

"Je ne sais pas. Je suppose que nous vieillissons et que nous voulons rencontrer notre arrière-petit-fils. S'il te plaît, veux-tu nous rejoindre pour prendre un café ?"

"Grand-père Jim veut venir aussi ?"

"Bien sûr ! Il est aussi très enthousiaste à l'idée de rencontrer l'enfant."

"D'accord. Rencontrons-nous demain."

Ce soir-là, John lui a conseillé d'être prudente. "Je suis sûr qu'ils veulent quelque chose. De l'argent probablement, avec leurs dettes. Je ne leur accorderais pas ma confiance aussi facilement, alors je ne pense pas que tu devrais emmener Walter avec toi", déclara-t-il.

Béatrice accepta et partit seule. Ils l'attendaient déjà au café lorsqu'elle est arrivée et l'ont accueillie avec de grands sourires qui l'ont rendue encore plus méfiante quant à leurs intentions. Pour l'amour de Dieu, la dernière fois qu'ils m'ont vue, ils m'ont mise à la porte au moment où j'avais le plus besoin d'eux. Comment peuvent-ils se montrer si heureux maintenant ? Pensa-t-elle en se forçant à sourire.

"Oh ma chérie, comment allez-vous ? Comment vas-tu ? Tu as l'air en pleine forme ! Qu'est-ce que tu veux boire ?", demanda Gabriela d'une voix enjouée.

Grand-père Jim était plus discret, mais restait chaleureux. "Hé, Béatrice. Tu m'as manqué tu sais."

Ils se comportaient comme les grands-parents qu'elle avait connus avant sa grossesse, et c'était une situation tellement ambigüe. Béatrice s'assit à leur table et ils commencèrent à lui poser des questions sur Walter, sur sa vie et, enfin, sur John.

"Oh, nous l'avons vu récemment dans une publicité. N'est-ce pas formidable ? Il est le visage de cette franchise, et il en est le propriétaire, n'est-ce pas ?", demanda Gabriela avec un grand sourire que Béatrice ne put s'empêcher de trouver cynique.

"Oui, elle nous appartient. Nous sommes mariés. C'est nous qui l'avons construit, même si je travaille comme enseignante", a-t-elle répondu.

"C'est très bien, Béatrice. Le métier d'enseignant est la profession la plus noble au monde", ajouta Grand-père Jim en la regardant de ses yeux chaleureux.

"Ok, maintenant, c'est terminé. Allons droit au but. Cela fait des années que j'essaie de communiquer avec vous. Je voulais que vous rencontriez Walter, mais vous me raccrochiez toujours au nez. Alors pourquoi maintenant ?", a dit Béatrice en croisant les bras et en leur montrant une attitude ferme.

Jim sembla vouloir crier. Enfin, c'était un visage que Béatrice connaissait. De son côté, Gabriela ne dit rien et respira profondément avant de finalement parler. "Chérie, nous voulions seulement te voir".

"Non, ce n'est pas que cela. Maintenant, dites-moi la vérité ou je m'en vais.", exigea Béatrice.

"Très bien.", commença Jim. "Nous avons besoin de ton aide."

"Pourquoi vous aiderais-je ?"

"Béatrice ! Ne dit pas cela", a dit Gabriela.

"Grand-mère, s'il te plaît. Je ne suis plus une enfant. Je parle comme je veux. Maintenant, qu'est-ce que vous attendez de moi et pourquoi est-ce que je vous aiderais ?"

"J'ignore si tu sais que nous nous sommes endettés au fil des ans et nous nous demandions si tu pouvais nous aider un peu", conclut Jim, la mâchoire serrée. Beatrice savait qu'il était difficile pour lui et sa fierté de demander une telle faveur.

"Ok, je sais que vous avez des problèmes d'argent. Mais pourquoi devrais-je m'en soucier ? Je veux dire... vous m'avez jeté dehors quand j'avais le plus besoin de vous. Pourquoi je ne vous abandonnerais pas comme vous l'avez fait avec moi ?", a dit Béatrice, les bras croisés et le visage impassible.

"Je t'en prie, ma chérie. Nous risquons de tout perdre.", supplia Gabriela.

Béatrice les regarda pensivement et prit une décision. "Combien ?"

Elles lui donnèrent un chiffre significatif, et Béatrice leur dit qu'elle allait y réfléchir. Elles acquiescèrent toutes les deux et Béatrice quitta le café le cœur lourd.

Elle savait que John lui dirait de suivre son cœur. Ils pouvaient sans aucun doute se permettre ce qu'ils demandaient, mais elle ne savait pas si c'était la bonne chose à faire. Elle a donc fait la seule chose qui lui venait à l'esprit et a appelé Sylvia.

Après lui avoir tout expliqué, la femme plus âgée lui a donné les conseils avisés dont elle avait besoin. "Chérie, qu'aurais-tu voulu d'eux il y a dix ans ? Tu avais besoin d'aide, tu les as suppliés et ils ont refusé. Aujourd'hui, tu es confrontée au même dilemme. Veux-tu être comme eux ? Les repousser alors qu'ils sont dans le besoin ? Je ne pense pas que ce soit ce que tu veux. Mais tu devrais y réfléchir sérieusement."

Grâce à cet appel, Béatrice a su que la bonne chose à faire était de leur donner l'argent. Elle les a appelés, leur a demandé leurs coordonnées bancaires et leur a viré l'argent.

"Merci beaucoup, chérie ! C'est formidable !", a dit Gabriela au téléphone.

"Mais grand-mère, c'est la dernière fois que tu entends parler de moi. Je ne reviendrai pas dans vos vies. Je fais cela parce que j'aurais voulu la même chose de vous quand j'en avais besoin. Et vous m'avez accueillie quand mes parents sont morts. Mais je ne peux pas pardonner ces dix dernières années, et vous ne méritez pas de rencontrer Walter. Au revoir et bonne chance", a dit Béatrice en raccrochant le téléphone.

Elle ne leur a plus jamais adressé la parole et a continué à vivre heureuse avec sa famille aimante, qui se jetterait dans le feu pour elle.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Il n'est pas nécessaire de pardonner et d'oublier pour faire ce qu'il faut. Béatrice avait besoin de se défaire de sa colère pour donner l'argent à ses grands-parents. Mais elle ne leur a pas pardonné et n'a pas non plus oublié ce qu'ils avaient fait. Elle a simplement fait ce qu'il fallait.
• Évitez de faire des choses que vous risqueriez de regretter. Bien qu'ils ne l'aient jamais dit, les grands-parents de Béatrice ont fini par regretter leurs actes. Le karma les a rattrapés, et ils ont dû vivre avec pour le reste de leur vie.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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