Quelques jours avant sa mort, une fille dit à sa vieille mère que sa remplaçante viendrait la voir un jour — Histoire du jour

Une mère est confrontée à l'agonie ultime en voyant sa fille en train de mourir d'un cancer, et en entendant de ses lèvres un message d'espoir déroutant.

Les parents ne devraient jamais survivre à leurs enfants. Holly Fletcher était une veuve de cinquante-trois ans et elle souhaitait désespérément pouvoir échanger sa vie contre celle de sa fille.

Amy n'avait que vingt-trois ans, et qui aurait pu imaginer qu'un ennemi mortel se cachait dans ce corps svelte et athlétique ? Personne. Aussi, lorsqu'un jour Amy a ressenti une terrible douleur à la jambe et qu'elle est tombée, personne n'a pensé que c'était grave.

Le lendemain, Amy était sur pied, mais une semaine plus tard, la douleur revenait en force. Amy a boité pendant deux semaines, jusqu'à ce que Holly la traîne chez le médecin.

Le médecin avait demandé des analyses de sang et des radiographies, et lorsqu'elles sont venues chercher les résultats une semaine plus tard, Holly a su que quelque chose n'allait pas du tout parce que le médecin n'a pas voulu la regarder dans les yeux.

"Amy", a dit le docteur Doyle. "Je suis désolé, mais vous devez vous préparer à des nouvelles difficiles à entendre. Vous avez un ostéosarcome de stade quatre, et d'après ce que nous savons..."

Holly a secoué la tête. "Pardon ?", a-t-elle dit "Pourriez-vous répéter ? Je n'ai pas entendu..."

Le docteur Doyle a regardé le dossier qu'il avait entre les mains et a dit doucement : "Ostéosarcome de stade quatre. Il semble être extrêmement virulent et le pronostic n'est pas bon."

"Ostéosarcome ?", a demandé Holly en prenant la main d'Amy. Amy n'a pas réagi. Elle se contentait de fixer le médecin, et sa respiration était superficielle et précipitée, comme si elle avait reçu un coup dur.

"Excusez-moi", a répété Holly alors qu'une grande colère a commencé à envahir son cœur et a menacé de la faire exploser. "Amy est venue ici pour un examen général il y a six mois. Comment l'ostéosarcome peut-il passer d'inexistant à un stade quatre en six mois ?"

Le Dr Doyle a relevé la tête et a regardé Holly pour la première fois. "Je suis désolé. Nous l'avons manqué... Cela arrive."

Holly a eu mal à la gorge et s’est rendu compte qu'elle était en train de crier : "Vous êtes désolé ? VOUS l'avez manqué, et c'est arrivé à MA FILLE ! Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Dites-moi, docteur ? Comment allez-vous régler le problème ?"

Le médecin s’est raclé la gorge et a regardé Amy. "Je comprends votre colère..." a-t-il dit.

"Vous ne comprenez pas !", s’est écriée Holly. "Maintenant, vous prenez ce téléphone et vous obtenez pour ma fille le MEILLEUR traitement, vous entendez ?"

Amy a mis son bras autour de sa mère. "S'il te plaît, maman, s'il te plaît !" Holly a vu qu'Amy pleurait. "Ça va aller..."

Mais Holly avait vu la peur et la honte du Dr Doyle. Cela n'allait pas du tout bien se passer. Cela allait être très mauvais. Elle avait raison. Au cours des six mois suivants, Amy a lutté vaillamment contre son cancer, mais elle a perdu bataille après bataille.

Un après-midi, Holly était assise au chevet d'Amy et lui faisait la lecture tandis qu'une aiguille injectait des produits chimiques dans ses veines. "Maman ?", a dit doucement Amy.

"Oui, chérie ?", a demandé Holly en posant son livre. "Qu'est-ce qu'il y a ?"

"Maman ?", a chuchoté Amy. "S'il te plaît, maman, je suis si fatiguée..."

"Ok, chérie", a dit Holly. "Je vais te laisser dormir..."

Amy a saisi la main de Holly. "Non, maman..." a-t-elle dit. "J'ai tellement mal. S'il te plaît... S'il te plaît, je peux partir ?"

L'agonie a envahi Holly lorsqu'elle a regardé l'ombre décolorée de sa belle fille pleine de vie et a vu la douleur dans ses yeux. Elle a acquiescé sans dire un mot.

Elle s’est assise sur le bord du lit et a attiré Amy dans ses bras. "Oui, chérie", a-t-elle murmuré. "Oui, repose mon amour". Amy a soupiré et s’est blottie contre Holly comme elle le faisait quand elle était toute petite.

"Tu ne seras pas seule, maman", a-t-elle dit. "Elle viendra... Je le lui ai demandé. Tu ne seras pas seule..."

"Bien sûr que non ! Tu seras toujours avec moi", a fermement dit Holly. "Ne t'inquiète pas pour moi, ça ira très bien".

Amy a froncé les sourcils. "Non, maman, elle viendra à toi, tu verras..." Mais avant qu'Holly ne puisse lui demander ce qu'elle voulait dire, Amy s'est endormie.

Cet après-midi-là, Holly a parlé aux médecins de l'arrêt des traitements agressifs d'Amy. Il était temps de lâcher prise. Lorsque les derniers instants d'Amy sont arrivés, Holly était à ses côtés, lui tenant la main et lui chantant une berceuse.

"Maman ? Elle va venir... Tu ne seras pas seule..." a chuchoté Amy.

"Chut, Amy", a dit Holly. "Dors mon amour, maman est là..." Amy a souri et ses yeux se sont fermés. Elle a soupiré, un doux soupir d'enfant endormie, et elle s’est éteinte.

Plus tard, Holly ne se souviendra pas de ce qui s'est passé ensuite, ni de la cérémonie commémorative d'Amy, ni de ses funérailles. Toute cette terrible période est restée dans l’ombre, et même la présence de sa belle-mère, dont elle était éloigée, n'a pas été enregistrée.

Elle considérait cet engourdissement comme une bénédiction, alors que chaque instant de sa vie lui rappelait constamment qu'Amy était partie et qu'elle ne reviendrait jamais.

Son chagrin n'était pas plus grand que sa colère, et parfois, tout ce qu'Holly voulait, c'était se défouler en détruisant sauvagement. Un jour, alors qu'elle se trouvait au supermarché, une boîte de conserve est tombée d’un présentoir à ses pieds.

Cet événement a poussé Holly à bout. Elle a poussé le reste du présentoir, a fait tomber des centaines de boîtes de conserve et a commencé à jeter des objets sur les étagères.

Le personnel a appelé la police, qui l'a trouvée assise sur le sol en train de sangloter : "Ce n'était pas censé arriver !", encore et encore. Holly n'allait pas bien et elle le savait.

"J'ai promis à Amy que j'irais bien", s’est-elle dit en se souvenant de la promesse de sa fille de ne pas rester seule. "Mais je suis seule, Amy, et tu me manques tellement..."

Holly a essayé. Elle a suivi une thérapie et fait du bénévolat à l'hôpital, tout ce qu'on lui a dit pour améliorer la situation, mais rien n'y a fait. Puis un jour, quelqu'un a frappé à sa porte.

Pendant un instant, Holly a cru que c'était Amy. La fille qui se tenait là était presque le sosie d'Amy, mais elle avait des béquilles, et Holly pouvait voir que ses jambes étaient minces et tordues.

"Bonjour", a dit la fille. "Je suis Callie. Amy...enfin, Amy m'a fait promettre de venir vous voir au bout de trois mois..."

"Amy ?" Holly a sursauté. "Amy t'a demandé de venir ?... Mais qui es-tu ?"

Holly a invité Callie à entrer et les deux femmes se sont assises. Chaque geste ressemblait tellement à celui d'Amy qu'Holly en avait la chair de poule.

"Amy m'a trouvée quelques semaines après être tombée malade", a raconté Callie. "Elle avait envoyé un échantillon d'ADN à un site de recherche d'ancêtres ? Quoi qu'il en soit, les résultats sont arrivés après son diagnostic... Nous avons appris que nous sommes sœurs, de vrais jumelles. Nous étions tellement choquées !"

"Mais..." Holly a fixé Callie du regard. "Amy était mon seule enfant..."

Callie a secoué la tête. "Non", a-t-elle dit doucement. "Amy est allée voir sa grand-mère, qui lui a dit que vous ne saviez pas. Quand Amy et moi sommes nées, ils ont vu que j'étais... malade".

"Sa grand-mère a convaincu votre mari qu'il valait mieux ne pas s'encombrer d'uns enfant à besoins spéciaux, et ne pas vous parler de moi. J'ai donc été adoptée, et quand Amy m'a trouvée..."

"Tu es ma fille ?", a demandé Holly. "Tu... C'est donc ce qu'elle voulait dire ! Amy n'arrêtait pas de me dire que je ne serais pas seule... Mais pourquoi ne m'a-t-elle rien dit, ni à moi, ni à toi ?"

"Amy pensait que ce serait trop, vu qu'elle était si malade", a expliqué Callie. "Mais elle pensait que ce serait une bénédiction... plus tard. Elle pensait que le fait que nous nous soyons trouvés l'un l'autre était le destin."

"Tu ne seras jamais seule", a murmuré Holly. "C'est ce qu'elle a dit..."

"Non, maman", a dit Callie avec douceur, et on croirait entendre Amy. "Tu ne seras jamais seule."

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• La perte d'un être cher ne doit pas vous éloigner de la vie ou de l'amour. Le chagrin de Holly l'a isolée du monde, jusqu'à ce que Callie arrive, comme promis.
• Il y a de l'espoir même dans les heures les plus sombres. Même si Holly a perdu Amy, elle a retrouvé sa fille perdue qui avait besoin d'elle.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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