Un garçon pauvre aide un vieil homme à pousser un chariot rempli d'ordures et obtient peu après une récompense d'un million de dollars - Histoire du jour

Quand Oscar, âgé de six ans, a aidé par gentillesse un étranger à l'allure effrayante, il ne s'attendait pas à ce que cela finisse par résoudre tous les problèmes de sa famille.

Oscar Barrett aurait donné n'importe quoi pour devenir un super-héros. À la maison, il s'asseyait et lisait des bandes dessinées. Dehors, au bord de l'étang, il rêvait de ses super-pouvoirs et de la façon dont il pourrait changer le monde grâce à eux.

Certains diraient que l'enfant de six ans avait l'histoire parfaite pour devenir un super-héros. Il venait d'un foyer où l'amour dépassait les moyens.

Sa mère, Gina, était une femme qui devait jongler avec deux emplois chaque jour : en semaine, elle était gardienne de parking au centre commercial Esquire, et le soir, elle travaillait comme barmaid dans une microbrasserie locale.

Malgré sa peau terne et son visage fatigué, on pouvait dire que Gina était une femme belle, gentille et pourtant seule. Bien qu'elle ait quitté sa vie de confort et de richesse il y a près de vingt ans, elle gardait encore des petits côtés sophistiqués.

Si elle n'avait pas préféré l'amour de sa vie à sa famille, elle vivrait encore cette vie. Mais elle était jeune et stupide. Et heureusement que ce fut le cas !

Lorsque Gina a choisi de vivre avec Marc, elle savait que la vie ne serait pas facile. Mais elle savait aussi que son cœur ne trouverait pas ce genre d'amour, d'admiration et de chaleur chez quelqu'un d'autre.

Elle a donc épousé Marc, qui travaillait comme opérateur d'entrepôt dans une société d'expédition industrielle.

Quelques années après le début de leur petite mais grande vie commune, Gina et Marc ont eu la chance d'avoir leur premier fils, Miles. Il est immédiatement devenu le centre de leur univers, et Marc a décidé de faire tout ce qu'il pouvait pour être un père plus attentionné envers lui.

Il a décroché un emploi de bureau mieux rémunéré dans l'entreprise, et Gina était heureuse de commencer à enseigner la musique et les mathématiques à la maison.

La parentalité était épuisante, Gina et Marc trouvant à peine le temps de partir en voyage ou de recevoir des amis comme ils le faisaient auparavant. Mais ils ont trouvé de nouvelles façons de rester jeunes et amoureux.

L'une d'entre elles était le pique-nique du samedi soir au bord de l'étang, où Gina, Marc et le petit Miles rêvaient sur une nappe, chantaient, parlaient et riaient jusqu'à ce que les étoiles commencent à apparaître.

Et puis, sept ans plus tard, Oscar est venu au monde. La vie de Gina et Marc s'est accélérée, Miles a commencé à chanter et à jouer du ukulélé comme sa mère, et la nappe de pique-nique sous les étoiles était désormais pleine.

Jusqu'à ce que cela ne soit plus le cas. Oscar n'avait aucun souvenir de ce jour sombre de leur vie, et il n'osait pas interroger sa mère à ce sujet. Il l'avait vue pleurer dans l'oreiller trop souvent pour évoquer à nouveau cette douleur.

Des années se sont écoulées depuis ce jour fatidique, mais une atmosphère pesante régnait toujours dans la petite maison. Gina s'est perdue dans son travail et dans l'éducation des enfants. Après Marc, elle n'est plus jamais sortie avec quelqu'un d'autre. Chaque possibilité de rencontrer un nouveau compagnon lui semblait superficielle et dénuée de sens.

Miles a été d'une grande aide pour Gina. Il l'aidait avec Oscar et livrait les journaux dans le quartier avant l'école tous les matins.

Alors que la mère et les garçons commençaient à recoller les morceaux de leur vie, une nouvelle tragédie est survenue. Un matin, Miles s'est effondré et a perdu connaissance lors de la livraison du journal. On découvre alors que Miles est atteint d'une maladie cardiaque rare.

Avec ce diagnostic, Miles a dû quitter l'école, dire adieu au vélo et aux courses avec ses amis. Dorénavant, il devra passer ses journées entre son fauteuil roulant et son lit.

Gina était dévastée. Le traitement de Miles nécessiterait une somme d'argent dépassant son imagination. Cependant, une mère est capable de faire preuve d'une férocité incroyable lorsque la vie de son enfant est en jeu, grâce à l'adrénaline qu'elle ressent dans son cœur. Elle s'est rendu compte que l'enseignement ne rapportait pas assez d'argent pour le traitement de Miles.

Elle est sortie de la maison, a passé divers entretiens et a accepté les deux premiers emplois payés au salaire minimum.

Oscar était trop jeune pour prendre le poste de livreur de journaux de Miles. Il était trop jeune pour réparer le chauffage ou préparer un repas. Il était trop jeune pour faire autre chose que d'être un enfant de six ans.

Et le petit garçon en avait assez de ne pas pouvoir aider.

"Pourquoi les super-héros ne deviennent-ils des super-héros que lorsqu'ils sont plus âgés ? Je suis sûr que je ferais un super-héros génial. Il y a tellement de choses que je pourrais faire si je pouvais voler, guérir ou remonter le temps", se disait-il.

Oscar rêvassait souvent et perdait la notion du temps. Il avait beaucoup d'amis qui le rejoignaient au bord de l'étang, inventaient des jeux, lançaient des cailloux dans l'eau et parlaient de l'école, des films et des papas.

Les jeunes garçons jouaient là jusqu'au coucher du soleil, ou jusqu'à ce qu'ils aperçoivent l'étranger qu'ils appelaient "M. Croquemitaine".

Le vieil homme passait devant eux tous les jours, leur jetant des regards furieux en pédalant à une allure dramatiquement lente. Sa bicyclette était vieille et rouillée, avec une charrette attachée à l'arrière. Le chariot était toujours rempli d'objets suspects, comme des cordes, des déchets, de lourdes haches, du ruban adhésif et de grandes planches de bois.

Le visage du vieil homme était toujours à moitié caché par sa casquette, mais ses yeux enragés suffisaient à effrayer les petits garçons. Ils pensaient qu'il s'agissait d'un meurtrier ou d'un criminel.

Un jour, ils ont également trouvé un cheval à bascule pour enfants à l'arrière. C'est alors qu'ils ont commencé à croire qu'il s'agissait aussi d'un kidnappeur.

Oscar avait lui aussi peur de M. Croquemitaine. Mais un jour, il a dû faire face à sa peur.

Comme d'habitude, les garçons bavardaient au bord de l'étang lorsqu'ils ont entendu un bruit sourd derrière l'un des rochers, suivi d'un grand rugissement. Lorsque les garçons ont vu qu'il s'agissait de M. Croquemitaine, ils se sont enfuis en criant.

"C'est M. Croquemitaine ! Courez ! Courez !"

Oscar, qui rêvassait comme d'habitude, a été secoué par les cris de ses amis. Lorsque les garçons ont commencé à se disperser, il a eu une drôle de sensation. Il a remarqué que les rugissements répétés donnaient l'impression que l'homme criait de douleur.

Oscar devait alors faire un choix. Il pouvait soit fuir l'homme dont il avait entendu tant de mal, soit s'approcher de l'étranger et peut-être même lui offrir son aide.

Les cris du vieil homme se sont apaisés. Oscar a suivi son cœur et s'est approché de lui. Il a remarqué que l'homme était tombé, que la bicyclette gisait dans la boue et que plusieurs sacs de ferraille s'étaient déversés de la charrette sur le chemin étroit.

L'homme à l'allure effrayante est parvenu, tant bien que mal, à redresser son vélo. Il se tordait le genou et gémissait de douleur, essayant de trouver un moyen de réparer le dégât.

Il a remarqué Oscar du coin de l'œil, mais il était trop fier pour demander de l'aide à qui que ce soit, et encore moins à un garçon de six ans.

"Qu'est-ce que tu regardes ? Ne devrais-tu pas t'enfuir pour retrouver tes amis ?", a demandé l'homme d'une voix fatiguée mais sévère.

Oscar fut surpris d'entendre cet homme parler. Il savait que, derrière son apparence agressive et dure, le Croquemitaine était désemparé.

" Tout va bien. Laissez-moi vous aider", dit Oscar.

Il s'est approché et a commencé à ramasser les sacs boueux les uns après les autres et à les mettre dans la charrette. En quelques minutes, ils ont ramassé le désordre et n'ont pas prononcé un seul mot.

Après avoir ramassé, le vieil homme a hoché la tête, marmonnant quelque chose qui ressemblait à un "merci", et a essayé de repartir avec sa bicyclette. Mais quelques pas plus tard, il s'est à nouveau arrêté, pleurant et serrant son genou de douleur.

"Attendez, je peux vous aider. Laissez-moi prendre votre bicyclette, M. Croquemitaine…" Oscar s'est couvert la bouche en réalisant le nom qu'il venait de donner au vieil homme.

"M. Croquemitaine ?" L'homme a regardé Oscar dans les yeux, puis a éclaté de rire.

Pour quelqu'un de son gabarit et de sa réputation, M. Croquemitaine avait un rire étonnamment doux. Oscar est resté planté là, effrayé par les tournures qui allaient suivre.

"De tous les noms qu'on m'a donnés… c'est sûrement le plus drôle !" L'homme a continué de rire bruyamment pendant un moment.

Finalement, il a demandé à Oscar : "Tu es sûr, mon petit ? Il y a un quart d'heure de marche à partir d'ici. Je me suis certainement foulé le genou, et ça m'aiderait beaucoup si tu pouvais traîner ce vieux vélo rouillé jusqu'à la benne à ordures. Je te paierai quand nous serons arrivés."

Oscar ne pensait pas que l'homme au vieux chapeau et aux vêtements amples pouvait se permettre de le payer.

"Ce n'est pas grave, monsieur. Vous n'avez pas à me payer."

Tout en marchant, Oscar ne pensait qu'à rentrer chez lui et à raconter à Miles cette étrange rencontre avec M. Croquemitaine. "Miles va bien rigoler !"

Lorsqu'ils sont arrivés à la benne à ordures, Oscar a aidé le vieux monsieur à jeter les sacs de déchets dans les bacs.

"Et où dois-je garer ce vélo pour vous, monsieur ?", a demandé Oscar.

Le vieil homme était surpris par le charme et la gentillesse du petit garçon.

"Par ici, mon fils. Viens avec moi."

Le vieil homme lui a demandé de s'arrêter devant une petite maison confortable située à côté d'une immense villa clôturée avec une piscine privée.

"Eh bien, nous sommes chez moi, mon fils. Je ne saurais trop te remercier." Oscar a acquiescé poliment, mais il était distrait en regardant la villa extraordinairement somptueuse. La clôture était haute et fantaisiste, mais Oscar pouvait encore voir une vaste étendue de pelouse et ce qui semblait être trois ou quatre voitures de luxe garées dans l'allée.

"Quel est ton nom, jeune homme ?"

"Oscar, monsieur", a-t-il répondu alors qu'il s'apprêtait à partir.

"Entre donc prendre une tasse de chocolat chaud. Tu dois être fatigué par la marche." Oscar hésitait, essayant maladroitement de trouver une raison de décliner l'offre.

"J'insiste", dit le vieil homme en souriant.

L'intérieur de la maison confortable était étonnamment grand et beau. L'espace était décoré avec goût et la cuisine était entièrement en marbre et d'une propreté étincelante. "Maman va adorer cet endroit", pensait Oscar.

"Votre maison est très belle, monsieur", dit-il au vieil homme.

"Ah, tu l'aimes ? Eh bien, l'une des pièces est en cours de rénovation. C'est la raison pour laquelle je continue à aller au marché pour m'approvisionner. Veux-tu la voir ?

Oscar était curieux. La pièce poussiéreuse qui était en cours de rénovation était presque terminée, il ne restait qu'un mur à peindre. Des bouts de bois et des outils jonchaient le sol. Des attrape-rêves, un lit rebondissant et un ukulélé étaient accrochés au mur. Dans un autre coin de la pièce, Oscar a reconnu le cheval à bascule que lui et ses amis avaient vu dans le chariot de l'homme l'autre jour.

" Pour qui est-ce ? ", a-t-il demandé en prenant son courage à deux mains.

"C'est pour ma petite-fille, Cora."

Le visage de l'homme s'est illuminé en prononçant ce nom.

"Elle a trois ans, et d'après ce que j'ai entendu, elle adore les poneys, les licornes et tout le reste. J'ai fait faire celui-ci spécialement pour elle."

Oscar se sentait un peu honteux en se rappelant que ses amis et lui l'avaient pris pour un homme dangereux sans le connaître. Il a observé le vieil homme avec attention et a remarqué qu'il semblait seul. Il a donc décidé de l'aider à se sentir mieux en discutant un peu plus avec lui.

"C'est charmant, monsieur. Je suis sûr qu'elle va adorer. Et, bien sûr, elle va adorer toute la pièce. Quand viendra-t-elle ?"

Soudain, le sourire du vieil homme a fait place à une profonde tristesse. "Je ne sais pas, mon fils. Je ne parle plus avec son père depuis sept ans."

Oscar se sentait mal pour son vieil ami, sentant la douleur dans son cœur. "Pourquoi ne lui avez-vous pas parlé ? Vous vous êtes disputés ?"

Le vieil homme a essayé de sourire devant la sincère gentillesse du garçon. "Oui, mon fils. C'était une grosse dispute. Il voulait épouser quelqu'un que je n'aimais pas à l'époque. Et je lui ai demandé de partir et de ne jamais revenir."

Oscar a vu que l'homme essayait de cacher ses larmes. Il a pris ses mains tremblantes et lui a dit : "Votre fils ressemble à ma mère. Elle a quitté sa maison pour épouser mon père, vous savez."

Essuyant ses larmes, le vieil homme a dit : "C'est vrai ? Et les choses se sont-elles arrangées entre elle et ton grand-père ?"

Cette fois, c'est Oscar qui affichait un visage sombre. "Non, monsieur. Ils n'en ont pas eu l'occasion. Grand-père est mort avant qu'ils aient pu se réconcilier. Il manque tellement à maman !"

Oscar s'est souvenu qu'il avait vu sa mère s'éclipser derrière la cuisine et pleurer.

En y pensant, il a fondu en larmes.

"Vous devriez appeler votre fils, monsieur. Je parie qu'il vous aime. Je parie que vous lui manquez."

En disant cela, Oscar a serré le vieil homme dans ses bras, pleurant de tout son cœur devant l'étranger. L'homme y a vu un signe lui indiquant qu'il devrait enfin entrer en contact avec son fils. En même temps, il a senti que le garçon n'arrêtait pas de pleurer.

"Qu'y a-t-il, Oscar ? Pourquoi pleures-tu ?" Oscar a essayé de se calmer. "Continue, mon petit garçon. Tu peux tout me dire."

Oscar a ensuite raconté l'histoire de sa vie, les luttes de sa chère mère, les souvenirs rares mais marquants de son père, et la maladie grave et soudaine de son frère et ami le plus proche, Miles. Et surtout, Oscar a fait part de sa frustration de ne pouvoir apporter aucune aide.

L'histoire d'Oscar a ému le vieil homme. Il l'a pris dans ses bras et l'a consolé en lui disant : "Tu es déjà un super-héros, mon fils. Et ta gentillesse est ton super-pouvoir. Tu verras."

Le lendemain, Oscar s'est réveillé avec sa mère qui l'appelait frénétiquement.

" As-tu rencontré un homme nommé M. Joseph Neeson hier ? ", a-t-elle demandé d'un ton nerveux.

Oscar s'est rendu compte qu'il n'avait pas demandé son nom au vieil homme. "J'ai effectivement rencontré un vieil homme hier près de l'étang.

Gina était choquée. "Tu lui as dit d'appeler son fils ?"

Oscar ne comprenait pas comment sa mère pouvait savoir tout cela. "Miles a dû le lui dire", a-t-il pensé.

"Oui, maman. On aurait dit qu'il était vraiment triste, et…"

Gina l'a interrompu et, les larmes aux yeux, elle lui a tendu une note.

Oscar a ouvert la note. Elle était écrite sur un papier à en-tête personnalisé portant le nom de Joseph Neeson. On pouvait y lire :

Cher Oscar,

Rien ne peut ébranler ma conviction que les anges t'ont fait entrer dans ma vie hier pour me réunir avec ma famille. J'ai appelé mon fils. Il s'avère que tu avais raison. Je lui ai beaucoup manqué. Cora et lui viendront bientôt me voir.

Tu te souviens que je t'ai dit que la gentillesse était ton superpouvoir ? Eh bien, tu verras que j'avais raison. Grâce à ta gentillesse envers moi, un vieil étranger effrayant, tes plus grands ennuis sont maintenant terminés.

Regarde derrière ce mot.

Avec tout mon amour,

M. Joseph Neeson

P.S. Que diriez-vous, Miles et toi, de venir passer quelques jours dans ma villa ? J'ai remarqué que vous l'aimiez beaucoup.

Oscar a été choqué de découvrir que la villa appartenait à l'homme aux vêtements amples.

Il a retourné la note et a trouvé que quelque chose y était attaché. "Est-ce que c'est… ce que je crois que c'est, maman ?" Il n'arrivait pas à croire ce qu'il voyait.

C'était un chèque d'un montant d'un million de dollars, signé par son vieil ami. Oscar a serré sa mère dans ses bras de toutes ses forces.

"C'est vraiment fini, maman ? Cela suffira-t-il à guérir Miles, maman ?"

"Oui, mon chéri !", s'est écriée Gina. Elle a regardé le ciel et a murmuré : "Marc, regarde ce que notre petit garçon a fait !"

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• La gentillesse que l'on donne finit toujours par nous revenir. Les intentions d'Oscar d'aider le vieil homme étaient pures et sincères. Il a même reconnu que l'homme était seul et a choisi de l'aider à se sentir mieux. Et sa gentillesse n'est pas passée inaperçue.
• Ne jamais juger un livre à sa couverture. Les enfants ont jugé que M. Neeson était une personne méchante. Même Oscar a supposé, en regardant les vêtements de M. Neeson, qu'il était pauvre. En réalité, M. Neeson était une personne gentille et généreuse qui avait besoin d'un ami.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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