Un vieil enseignant se perd après s'être fait expulser d'un bus et entend "Je ne vous ai pas vu depuis longtemps" - Histoire du jour

Phillip Hopkins avait des problèmes de mémoire, alors il a demandé au chauffeur si c'était le bon arrêt, mais celui-ci l'a mis dehors. L'homme âgé s'est perdu en essayant de trouver sa maison, et soudain, il a entendu une personne l'appeler.

"C'est le bus pour la 3e rue ?", a demandé Phillip Hopkins, 76 ans au chauffeur de bus, un homme qu'il n'avait jamais vu auparavant, bien qu'il prenne toujours le même itinéraire. Malheureusement, Phillip avait du mal à se souvenir de choses simples comme sa propre adresse ou le chemin pour rentrer chez lui. D'habitude, les gens sont toujours serviables avec lui, mais pas ce jour-là.

"3e rue ? De quoi parlez-vous ?", demanda le chauffeur avec colère.

"Je suis désolé, monsieur. Est-ce que je me suis trompé de bus ?", a demandé M. Hopkins.

"Je suis désolé, monsieur. J'ai des problèmes de mémoire", a dit Phillip en s'excusant - en penchant la tête pour souligner à quel point il était désolé.

"Quoi ? Je ne sais pas. Ce n'est pas mon problème. Sortez tout de suite ou prenez un siège !", hurla le chauffeur, et l'homme plus âgé n'a pas compris sa réaction si hostile. C'était une question simple à laquelle on pouvait répondre avec compréhension. Mais cet homme était impoli et en colère contre le monde entier sans raison.

"Monsieur, je pose juste une question"

"Vieil homme, sortez de mon bus ! Je n'ai pas besoin de vos tracas. Je dois continuer mon trajet. Partez !", le chauffeur se tourna vers M. Hopkins avec colère. Interloqué par son expression, l'homme âgé sortit. Il n'arrivait pas à croire qu'il avait été mis à la porte juste comme ça ; pire encore, aucun des autres passagers n'a dit quoi que ce soit.

Les portes du bus se sont refermées dès qu'il est descendu, et le bus est parti en trombe. Phillip regarda autour de lui dans cette région de Floride, ne sachant pas où il se trouvait. Il s'est assis à l'arrêt de bus et a réfléchi pendant un long moment.

"Jésus, viens. Mémoire, aide-moi", a-t-il à moitié supplié, à moitié prié pour se rappeler où il allait. Sa femme grabataire, Lucinda, avait besoin de ses médicaments, et c'est pour cette raison qu'il avait quitté la maison ce jour-là

Il pensait que ce serait facile, mais son cerveau était défaillant et il était difficile de se déplacer seul dans son état. Qu'allaient-ils faire ? Ils n'avaient pas d'enfants, et il n'y avait pas de famille à proximité pour l'aider.

Pendant plusieurs décennies, en tant qu'enseignant, il a considéré ses élèves comme ses enfants, et il estimait que c'était suffisant. Mais peut-être qu'ils auraient dû faire plus d'efforts pour que sa femme tombe enceinte ou adopter afin de ne pas être aussi démunis aujourd'hui. Peut-être était-il aussi temps d'appeler les services sociaux. Ils pourraient les aider.

Mais ce sont des solutions pour une autre fois. Pour l'instant, il devait trouver un moyen de rentrer chez lui, et il se dit que marcher lui rafraîchirait peut-être la mémoire. Mais au moment où il se leva du banc, il entendit une voix masculine s'écrier : "Monsieur Hopkins ! Je ne vous ai pas vu depuis longtemps !"

L'homme a dit cela d'un ton presque désespéré et surpris. Il avait 50 ans ou plus, et Phillip fronça les sourcils, essayant de le reconnaître. Une femme se tenait à côté de lui et elle souriait, mais il ne pouvait pas non plus dire qui elle était.

"Je suis désolée, monsieur. J'ai des problèmes de mémoire", a dit Phillip en s'excusant - en penchant la tête pour souligner à quel point il était désolé.

Mais l'homme n'a pas été offensé. Au contraire, il a adressé un grand sourire à M. Hopkins et s'est rapproché de lui. "M. Hopkins, c'est moi, Hugo Santos ! J'étais l'un de vos élèves... oh, si je me rappelle bien... il y a environ 30 ans de cela"

"Hugo ? C'est vraiment toi ?", demanda Phillip, choqué et ravi. Sa mémoire avait peut-être des problèmes, mais il y avait des élèves qu'il ne pouvait pas oublier. Hugo était l'un d'entre eux. Il n'était pas le meilleur sur le plan scolaire, mais il faisait partie de ces adolescents qui accordaient de l'importance à ce que les professeurs avaient à dire et qui cherchaient toujours à obtenir ses conseils.

"Oui, monsieur !", dit-il en entourant le professeur de ses bras. Phillip lui a tapoté le dos plusieurs fois. "Voici ma femme, Wanda. Chérie, voici l'homme qui a inspiré toute ma carrière."

"Oh, c'est tellement agréable de vous rencontrer !", a dit Wanda, et monsieur Hopkins a souri pendant qu'ils se serraient la main.

"Moi de même. Je suis tellement heureux que les choses aient bien tourné pour Hugo, mais je ne sais pas si j'ai vraiment inspiré toute sa carrière", plaisanta M. Hopkins.

"Si, je vous assure ! Il y a 30 ans, tout le monde me disait de ne pas me lancer dans l'informatique. Ils disaient que je n'étais pas assez intelligent pour le monde des algorithmes parce qu'il y avait les maths" Il a fait des gestes de la main tout en prononçant les trois derniers mots. "Mais vous, vous étiez différent. Vous m'avez dit que l'informatique était l'avenir et qu'elle serait si vaste et si incroyable que je pourrais faire ma place n'importe où, même si je n'étais pas doué en maths."

"Wow, je ne m'en souviens même pas", se lamenta M. Hopkins.

"Ce n'est pas grave. Parce que je m'en souviens, et la façon dont vous m'avez traité compte beaucoup pour moi. J'ai élevé mes enfants en leur disant qu'ils pouvaient laisser leur marque n'importe où, même si personne ne croyait en eux. C'est ce que j'ai fait. J'espère inculquer cela à mes petits-enfants aussi", termina Hugo, sa voix se brisant presque à la fin. "Merci, monsieur Hopkins. Merci pour tout"

"Je ne sais pas quoi dire", a répondu Phillip, une larme s'échappant de son œil. Bien que ses journées d'enseignement aient été parmi les meilleures de sa vie, et qu'il adorait beaucoup d'enfants, il ne se doutait pas qu'il avait eu un tel impact sur l'un d'entre eux, et il était si reconnaissant d'entendre ces mots alors qu'il passait une journée si difficile.

"Alors, qu'allez-vous faire maintenant ?", a demandé Hugo. M. Hopkins avait honte de lui raconter sa situation, mais il l'a fait quand même. Il s'avère qu'il avait pris le mauvais bus et s'était retrouvé dans la mauvaise rue. C'est pour cela qu'il n'a rien reconnu.

Hugo et sa femme, qui habitaient dans ce quartier et s'étaient promenés lorsqu'ils ont vu M. Hopkins, lui ont proposé de le conduire, ce qu'il a accepté. Ils sont allés chercher leur voiture et ont pris la route. Ils ont appris plus tard l'état de la femme de M. Hopkins et comment ils se débrouillaient seuls, ce qui a choqué Hugo.

L'ancien élève de Phillip décida à ce moment-là qu'il aiderait son professeur et sa femme pendant cette période difficile. Il a engagé un assistant pour eux et a pris de leurs nouvelles autant que possible.

À la mort de Lucinda, Hugo a placé M. Hopkins dans un établissement privé d'aide à la vie autonome parce qu'il ne se souvenait presque plus de rien. Mais le jeune homme n'oubliera jamais le professeur qui a cru en lui.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Les citoyens âgés ont besoin de notre aide, pas de notre mépris. Il est regrettable que le chauffeur du bus ait mis M. Hopkins à la porte au lieu de l'aider et qu'aucun passager n'ait réagi. Les personnes âgées méritent d'être traitées avec gentillesse, et non avec mépris ou indifférence.
• Les enseignants jouent un rôle déterminant pour inspirer les élèves, même ceux qui ne sont pas portés sur les études. M. Hopkins se considérait comme un simple professeur, mais il a découvert qu'au moins un de ses élèves se souvenait de lui avec affection et avait réalisé ses rêves parce que son professeur avait toujours cru en lui.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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