Une inconnue dans un café a accidentellement révélé une vérité choquante sur mon fiancé

Claire, heureuse fiancée, décide qu'il est temps de faire un dîner amical avec ses collègues. Mais au cours de leur dîner, Claire découvre une terrible vérité au sujet de son fiancé.

J'ai toujours cru aux signes de l'univers, mais jamais dans mes rêves les plus fous je n'aurais pensé qu'un dîner de homards révélerait l'infidélité de mon fiancé.

Mon fiancé, Mike, et moi avions pour tradition de dîner dans notre café de fruits de mer local, bien connu pour son délicieux homard et son pain à l'ail encore meilleur.

Alors, quand mes amies du travail ont décidé de dîner au restaurant pour mieux faire connaissance, j'ai suggéré le café.

Je travaillais au cabinet comptable depuis quelques mois, et bien que nous soyons assez nombreuses, je n'avais vraiment appris à connaître que deux femmes.

"Ça va être super, Claire", m'a dit l'une d'entre elles. "Nous avons besoin d'une soirée, loin des chiffres"

Je suis rentrée chez moi après le travail, prête à prendre une douche et à m'habiller pour l'occasion. Mike n'était pas là - il restait rarement à la maison à cause de ses longues heures de travail.

En chemin, j'ai récupéré Sunita, une de mes amies du bureau, et nous avons roulé ensemble.

"Je crois qu'Alice est enceinte", m'a-t-elle dit lorsque je me suis garée. "On va voir si elle va boire ce soir".

J'ai ri. "Dix dollars si tu te trompes", ai-je dit en plaisantant.

Lorsque nous nous sommes assis, je me suis retrouvée à une table entourée de personnes avec lesquelles j'interagissais quotidiennement malgré le fait que je ne connaissais pas grand-chose d'elles.

Excitée, j'ai recommandé le homard, en me vantant de la façon dont Mike et moi l'adorions. Le serveur a pris nos commandes et tout le monde s'est installé pour discuter.

La conversation s'est orientée vers la vie de famille - tout le monde voulait savoir qui était marié et qui était célibataire. Quand ce fut mon tour, je leur ai parlé de Mike.

"En fait, nous nous sommes rencontrés lors d'un rendez-vous arrangé", ai-je dit en sirotant mon verre. "Mon frère sortait avec la cousine de Mike à l'époque, et ça m'a semblé être une bonne idée"

"Combien de temps êtes-vous sortis ensemble avant qu'il ne fasse sa demande ?", a demandé Alice. "Montre-nous la bague !"

J'ai montré ma bague de fiançailles, en disant au groupe que c'était un héritage familial de la grand-mère de Mike.

"Hé !", a dit Nancy. Nancy travaillait dans un bureau commun avec Sunita et apportait toujours des collations au travail, alors je la connaissais à peine.

"Tu dois plaisanter ! Ma sœur a exactement la même bague ! Son petit ami l'a demandée en mariage le mois dernier et a aussi dit que c'était un héritage familial. Imagine, toutes ces grands-mères qui se passent leur bague dans la famille", a dit Nancy en riant.

Un frisson me parcourt l'échine. Ce ne pouvait être qu'une coïncidence. Même s'il s'agissait d'un héritage, qui pouvait dire qu'il n'était pas unique en son genre ?

"Nancy, peux-tu me montrer une photo ?", ai-je demandé avec curiosité.

Elle a sorti son téléphone et a fait défiler l'écran pendant un moment.

"Tiens", dit-elle en me tendant son téléphone.

Elle était là, une bague identique à la mienne.

"Fais défiler à gauche", a dit Nancy. "Il y avait d'autres photos de la demande en mariage."

J'ai fait défiler, et juste comme ça, mon monde s'est arrêté de tourner.

La photo montrait Mike à genoux, en train de demander la main de la sœur de Nancy.

"Pourquoi fais-tu cette tête ? Tu vas bien, Claire ?", a demandé Alice.

"Michael Harrison est le fiancé de ta sœur ?", ai-je demandé à Nancy.

"Oui ! C'est un type génial", a-t-elle dit, rayonnante. "Tu le connais ?"

"Oui, on s'est déjà rencontrés", ai-je dit faiblement.

Le choc était trop fort. Je me suis excusée et je me suis précipitée aux toilettes pour reprendre mon souffle, l'esprit agité par la trahison et l'incrédulité.

J'ai essayé de me souvenir d'une quelconque erreur de Mike, mais rien ne m'est venu à l'esprit. Nous étions ensemble depuis des années. Bien sûr, nous nous étions moins vus ces derniers temps, mais j'avais mis cela sur le compte du travail.

Je suis retournée à table, et peu après, nos assiettes de délicieux homard sont arrivées.

J'ai envoyé un texto à Mike pour lui dire où j'étais et qu'il devait se joindre à nous pour le dîner.

Pendant que nous dînions, j'ai révélé la vérité aux dames - en leur disant que je n'avais découvert la double vie de Mike que grâce à la photo. Elles m'ont regardé avec des yeux compatissants et Alice a proposé une tournée de shots lorsque j'ai mentionné que j'avais envoyé un texto à Mike.

Nancy a téléphoné à sa sœur, Loren, pour tout lui raconter et l'inviter à se joindre à nous.

Lorsque Mike est arrivé, il m'a serré l'épaule et s'est assis à côté de moi, ignorant complètement ce qui allait se passer.

Quelques minutes plus tard, Loren est entrée. Dès que Mike l'a vue, son sourire s'est estompée, et il est devenu tout pâle en réalisant le piège dans lequel il s'était engagé.

"Surprise !", ai-je crié. "Tes deux fiancées dans la même pièce !"

Mike a trébuché sur ses mots, essayant de s'expliquer. Je lui ai coupé la parole.

"Ravale tes excuses", ai-je dit. "Tu peux couvrir l'addition. Voici la bague de ta mère."

J'ai fait glisser la bague de mon doigt, la laissant au milieu de l'assiette de Mike.

"Nous méritons tellement mieux que toi", ai-je dit.

Puis, je suis sortie, laissant Mike derrière lui à tâtons pour des explications que personne ne voulait entendre. Je n'arrivais pas à imaginer comment Loren allait s'y prendre avec lui. J'ai fait le tour du pâté de maisons, respirant l'air frais avant de retourner chercher ma voiture.

En entrant dans mon appartement, j'ai ressenti une angoisse insoupçonnée. J'avais aimé Mike de tout mon cœur, mais je ne pouvais pas croire que pendant les années où nous étions ensemble, il avait rencontré quelqu'un d'autre et l'avait même demandée en fiançailles.

Avec une bague identique, en plus !

C'était un signe. J'étais reconnaissante à Mike de ne pas avoir emménagé avec moi car, au moins, mon espace m'appartenait encore.

Je suis assise dans le noir, regardant le téléphone qui émet des messages de notre nouveau groupe de discussion - tous des messages d'encouragement pour Loren et moi.

Qu'auriez-vous fait à sa place ?

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