logo
AccueilDivertissement

Bertrand Cantat a été frappé et insulté juste avant le début de son concert à Grenoble. La vidéo de l'incident a été révélée

Quentin Autier
15 mars 2018
00:27

Bertrand Cantat frappé et insulté avant son concert à Grenoble.

Annonces

Closer nous parle de Bertrand Cantat qui a été la cible de crachats, d'insultes et de jets d'objets alors qu'il se rendait dans la Belle Electrique à Grenoble. Il déclare avoir aussi pris des coups.

Le retour de Betrand Cantat sur scène est loin de faire l'unanimité. Le chanteur se rend sur chacune des dates de sa tournée et il est en général accueilli par des manifestants et des défenseurs des droits des femmes qui sont là pour signaler leur mécontentement.

Ça avait été le cas à Strasbourg et à Montepellier et ça a encore été le cas à Grenoble. Cependant cette fois ci, la tension a grimpé d'un cran comme l'a dévoilé l'ex-meneur du groupe Noir Désir sur sa page Facebook officielle.

"Nous sommes maintenant à Grenoble où j'ai voulu entamer une discussion avec quelques personnes qui manifestaient leur hostilité devant la salle" relate Bertrand Cantat. "A peine apparu, un déchaînement de violence, d'insultes, une pluie de coups, aucune possibilité de discuter, de la violence, seulement de la violence, aucune écoute, aucun échange : Bref, le retour au Moyen-Âge. Ces gens sont sourds, et aveuglés par la haine. Peut-être se sentent-ils encouragés par le merveilleux climat ambiant".

Annonces

Les journalistes de France Bleu Isère couvraient l'événement et ils ont confirmé les déclarations du chanteur, rapportant que ce dernier avait fait l'objet d'insultes, crachats et jets de projectiles.

Certaines des personnes venus manifester auraient hurlé "assassin" quand le chanteur se serait présenté à eux tandis que d'autres se seraient mis à chanter la célèbre chanson L'homme pressé en modifiant quelque peu les paroles.

Annonces

Celui qui a ôté la vie à Marie Trintignant en 2003 avait essayé d'établir le dialogue avec l'une des manifestantes. Il a tendu la main à une jeune femme qui s'était approchée de lui, une poignée de main qu'elle a refusé.

Il a alors pris sa tête dans ses mains - sans aucune violence - et a déposé un baiser sur son front.

"Quand il a fait ça, j'étais liquéfiée. Ce sont les mains qui ont tué Marie Trintignant", a déclaré l'intéressée au micro de France Bleu Isère.

Annonces
Annonces
Articles connexes