Voici le salaire (très confortable) de Nicolas Sarkozy qu'il touche en travaillant... dans les hôtels
Découvrez le salaire (très) confortable de Nicolas Sarkozy en tant qu'administrateur du groupe AccorHotels
Depuis février 2017, Nicolas Sarkozy est administrateur du groupe hôtelier AccorHotels. Et l'ancien chef d'État a touché un joli pactole l'année dernière pour ses nouvelles fonctions, comme le révèlent nos confrères de L'Express ce mardi 3 avril.
Comme rapporté par le site internet du magazine Télé Loisirs, quand il est devenu président de la république, le salaire de Nicolas Sarkozy était aligné sur celui du premier ministre, soit à 21 300 euros net par mois.
Quand son mandat s'est terminé, il a commencé à percevoir une indemnité coquette de 5164 euros net par mois en tant qu'ancien locataire de l'Élysée. Mais les revenus de l'ancien chef d'état ne s'arrêtent pas là.
Alors qu'il a été mis en examen pour soupçons de financement libyen lors de sa campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a de nouvelles fonctions dans le secteur privé depuis février 2017.
Il a en effet rejoint le conseil d'administration du groupe hôtelier AccorHotels pour présider le comité de stratégie internationale. Nicolas Sarkozy est également proche de Sébastien Bazin, le PDG du groupe.
Et cette nouvelle fonction lui a permis de toucher 86 355 euros net. Une somme plus que confortable mais qui reste dans la moyenne de ce que les entreprises du CAC 40 ont versé aux administrateurs et membres des conseils de surveillance : 87 780 euros en moyenne en 2016 (contre 65 257 en 2012), selon une étude menée par le cabinet Spencer Stuart citée par l'hebdomadaire.
Un chiffre qui masque de fortes disparités. Du côté du conseil d'administration du groupe de luxe LVMH, par exemple, l'ancien ministre Hubert Védrine a perçu 56 875 euros tandis que Bernadette Chirac n'a touché que 15 000 euros.
Afin de toucher autant, il faut faire preuve de zèle et assister à tous les conseils. Et il semblerait que ce soit le cas de Nicolas Sarkozy, qui aurait été présent à 14 réunions l'année dernière, soit 93%.