Claire Chazal s'est rappelé la réaction difficile de ses parents quand elle a décidé d'avoir un enfant seule
Au cours d'un entretien accordé à Marlène Schiappa, Claire Chazal se confie sans retenue.
Paris Match partage les réponses très intéressantes de Claire Chazal qui a accepté de son confier sur sa vie privée.
Pour commencer, Marlène Schiappa lui a demandé pourquoi elle a écrit son livre et pourquoi elle s'est penchée sur les sujets qu'elle a abordé.
La réponse de la journaliste est rapide: "En fait, elles sont venues dans une sorte de nécessité, d’exigence personnelle. D’ailleurs, je n’aurais pas envisagé de remettre en scène ma vie ou de construire une image. Mon envie fut juste de mettre des mots sur quelques périodes marquantes : la naissance de mon fils, une séparation sentimentale… Tout a été écrit sous le coup de l’émotion et avec une totale sincérité."
Elle est ensuite revenue sur le fait que les Français l'apprécient et veulent en savoir plus sur elle. Marlène voulait savoir à quel moment elle s'est rendue compte de sa popularité et de l'intérêt que le peuple lui porte: "J’en ai pris assez rapidement conscience. TF1 m’a conféré cette notoriété et, donc, un statut particulier. De journaliste, le métier que j’aime, je suis devenue personnage public. J’ai réalisé que, rentrant dans les foyers de millions de personnes pendant vingt-cinq ans, il était normal que les téléspectateurs veuillent en savoir un peu plus sur ma vie. On pouvait me considérer comme une femme sereine, pour laquelle la vie n’avait pas été difficile… Ce que finalement on perçoit dans ce livre, ce sont mes fragilités, mes aspérités, mes faiblesses."
Marlène lui a aussi parlé de la manière dont Claire Chazal aborde le sujet de la maternité, ce qui a permis à beaucoup de femmes de sauter le pas et elle aussi de faire appel à la procréation médicalement assistée ou bien à la gestation pour autrui.
"Je n’en ai pas forcément eu conscience au moment où je le faisais. La maternité doit être libre ; moi, en tout cas, je ne l’envisageais pas autrement. J’ai d’ailleurs attendu d’en avoir les moyens, professionnellement, pour m’autoriser ce désir d’enfant, dans une totale autonomie," lui répond Claire.
Cependant, cette décision n'a pas été acceptée facilement par sa famille, bien au contraire: "Mes parents ne m’ont pas jugée à l’aune d’une morale rétrograde, mais en fonction de leurs propres peurs. La toute première phrase de ma mère, quand, à 37 ans, je lui ai annoncé ma grossesse, a été : 'Donc, tu vas perdre ton emploi.' Et la deuxième : 'Tu vas tellement changer physiquement que tu ne pourras plus être à l’antenne.' Or, j’ai présenté le journal jusqu’à la veille de l’accouchement !"
De nombreux autres sujets ont été abordés dans cette interview qui sera bientôt publiée.