
La veuve de Michel Monnier brise le silence après que son mari bien-aimé ait été brutalement tué près de chez lui
Le vieilhomme, victime d’une sauvage agression à Annemasse, en Haute-Savoie est décédé à l'hôpital au bout de dix jours d’agonie.
Les faits rapportés par Le Parisien remontent au 19 juillet dernier, quand l’octogénaire a été violemment battu par un homme qui reste introuvable. Son agresseur est décrit comme un grand individu aux cheveux noirs âgé d’environ 35 ans.
Vendredi, 19 juillet 2018, Michel Monier n’est pas rentré chez lui après être sorti faire ses courses au marché. L’homme de 87 ans était retrouvé inconscient sur le palier de son appartement où son épouse Janine l’attendait.
« Nous nous sommes mariés en 1956, et le lendemain Michel partait faire la guerre en Algérie où il a servi comme radio… Puis, on a travaillé d’arrache-pied toute notre vie pour créer notre société », se souvient cette dernière jointe le jour où les autorités judiciaires venaient de lui restituer le corps de son époux.

Source : Wikimedia
L’octogénaire vivait d’une modeste retraite de 700 euros mensuel après avoir travaillé pendant plusieurs années sans prendre de vacances. La veuve de 85 ans dépeint son mari comme un « technicien hors pair et perfectionniste qui ne lâchait jamais rien pour satisfaire ses clients et travaillait parfois le samedi et le dimanche pour les dépanner ».
Au cours de l'agression subie par Michel Monier, sa première cervicale était brisée et il est mort à l’hôpital au bout de dix jours d’agonie, veillé par sa fidèle femme Janine, selon le rapport du Parisien.

Source : Wikimedia
« Il a été tué lors d’un acte d’une lâcheté rare. Sa mort est une tragédie », a déclaré Michel Boucher, le premier adjoint du maire d’Annemasse qui décrit le défunt « comme un enfant du pays issu d’une vieille famille annemassienne ».
Terrassée par la douleur, Janine Monier ne vit plus que pour les plus jeunes membres de sa famille : « Là, je tiens le choc, car je dois le faire pour mon fils Thierry et mon petit-fils, mais, après, je crois que je vais m’écrouler. », a-t-elle confié aux journalistes du Parisien.