
La mère d'Angela, cette fille de 13 ans tuée dans un accident de voiture il y a un an en Seine-et-Marne: "Je me sentirai coupable toute ma vie"
Le lundi 14 août 2017, Angela, 13 ans, a été tuée par une voiture fonçant sur la terrasse d’un restaurant. Sa mère, Betty, n’en revient toujours pas un an après le drame.
Le lundi 14 août de l’année dernière, soit un an jour pour jour ce mardi, Betty et sa petite famille profitaient d’une fin de journée ordinaire sur la terrasse d’une pizzeria. Ce qu’elle ne sait pas c'est que cette journée va marquer à jamais sa vie.
Il était environ 20h15 quand une voiture a foncé sur la terrasse provoquant un mort, 4 blessés graves et 8 blessés légers. Betty s’en est sortie indemne de cet accident.
Par contre, toute la famille n’avait pas eu la même chance. Sa fille Angela, 13 ans à l’époque, est morte sur le coup, son fils, Dimitri, 4 ans, grièvement blessé et son mari présente de légères blessures.
Un acte délibéré
Le conducteur de la voiture s’appelle, David Patterson. D’après les témoins, ce n’était pas un accident, mais plutôt un acte de terrorisme.
«Il souriait. Il était tellement déterminé... Bien sûr que c'était un geste délibéré!» confia Betty à propos de ce dangereux conducteur.
Le procès sur cet acte criminel se tiendra probablement en 2019 ou 2020. Ce que cette mère redoute le plus c’est de faire face à l’assassin de sa fille:
«je redoute la confrontation. Jamais je n'oublierai le regard de cet homme quand il a foncé sur nous».

Source: Pixabay
Un rassemblement ce mardi à 19 heures sur les lieux du drame
Pour la mère de famille,
«c'est la vie qui s'est arrêtée ce jour-là. On tient le coup, on n'a pas le choix, on a deux fils, mais pas un jour sans que je revive cette scène épouvantable».
Mais elle tient aussi, par tous les moyens à rendre hommage à sa fille:
«Ce que je veux, c'est que ma fille reste vivante, dans les souvenirs. Peu importe la manière, je veux qu'elle reste vivante» ajoute-t-elle.
Ainsi, un rassemblement aura lieu sur la terrasse du restaurant ce mardi à 19 heures. Malgré la douleur que leur rappelle ce lieu, les proches des victimes tiennent à se présenter pour rendre hommage à la petite décédée, aux autres blessés, mais aussi pour dénoncer cet acte considéré comme délibéré.