Le vol d'Edouard Philippe qui a couté 150 000€, a créé une énorme controverse
Le Canard Enchaîné estime qu'il a fallu un avion et deux hélicoptères pour que la délégation se rende à Gap.
Dans son édition du 5 septembre, le Canard Enchaîné a révélé que le déplacement d'Edouard Philippe, le premier ministre, pour Gap le 29 aout dernier aurait couté plus de 150 000 euros.
Edouard Philippe s'est rendu sur place avec le secrétaire d'état auprès de la transition écologique, Sébastien Lecornu, ainsi que de la députée Barbara Pompili.
Il n'est resté que quelques heures à Chaillol, dans les Alpes de haute Provence ce jour là. Cependant, la facture du transport s'avère salée. Et pour une raison : c'est un véritable balai aérien qui a eu lieu pour ce voyage.
Alors que les personnalités politiques allaient quitter Paris, l'un des avions supposé les emmener à Gap est tombé en panne, comme l'a expliqué le Canard Enchaîné.
Suite à cela, Matignon a dépéché en urgence deux hélicoptères Super Puma afin de remplacer l'avion militaire qui est resté au sol.
Au moment de repartir pour la Capitale, un autre problème : l'avion Casa a dû s'arrêter à Grenoble à cause de mauvaises condition météos. De nouveau, la délégation aura recourt aux hélicoptères pour rentrer.
Cependant, les engins étant trop petits pour transporter la délégation et les journalistes venus avec eux, l'hélicoptère fera donc un aller retour Paris Gap pour ramener tout le monde.
Le Canard Enchaîné s'est donc basé sur les "tarifs définis par la Cour des comptes", et a estimé que le voyage était revenu à plus de 150 000 euros.
Alors que Matignon a confirmé l'information à BFM TV, les services du Premier ministre ont quant à eux préféré démentir cette information, en déclarant que la facture ne s'était élevée "qu'à" 80 000 euros.
Ce n'est pas la première fois qu'Edouard Philippe fait parler de lui à cause de ses voyages. Le 5 décembre dernier, c'étaient 350 000 euros qui avaient été dépensés par Matignon pour un avion d'un loueur privé.
En effet, il s'agissait alors de permettre au premier ministre de rentrer plus rapidement de Nouvelle Calédonie et d'éviter également de voyager dans un avion jugé trop inconfortable.
Afin de se justifier, il avait alors déclaré : "C'est compliqué de déplacer le Premier ministre, et c'est cher. Je comprends parfaitement à la fois la surprise et les interrogations que se posent les Français"