Maëlys: Le frère de Nordhal Lelandais parle pour la première fois: il " n'était pas tout seul"
Un premier membre de la famille de Nordhal Lelandais, meurtrier présumé de la petite Maëlys, est sorti du silence. Il s’agit de Sven Lelandais, frère de celui qui a avoué le meurtre de la gamine et d’une autre victime.
Ce lundi 24 septembre, Le Parisien a écrit un article sur quoi un membre de la famille de Nordhal Lelandais s’est manifesté concernant l’affaire des deux meurtres qui lui sont reprochés.
Il s’agit de Sven Lelandais, frère du suspect présumé, qui s’est confié au Parisien et sur RTL.
SON FRÈRE CROIT À LA THÈSE ACCIDENTELLE DES MEURTRES
Pour sa défense, Nordhal Lelandais a toujours avancé une thèse accidentelle quant à la cause du décès de la petite Maëlys, mais également à l’affaire Arthur Noyer dont il est également impliqué pour meurtre.
Et visiblement, son frère croit à cette thèse.
«Pour la petite Maëlys, j’ai entendu dire qu’elle a crié dans la voiture.
Ensuite il y a une claque et la tête qui rebondit au niveau de la tempe sur un endroit dur de la portière, j’imagine que cela a pu se passer comme ça.
Je ne dis pas que c’est bien de mettre une tarte à une enfant. Mais on ne met pas une claque pour tuer. L’intention de Nordahl n’était pas de donner la mort, loin de là».
«Pour le caporal Noyer, il était ivre en sortant de discothèque.
Nordahl a toujours été très méticuleux avec sa voiture. À l’intérieur, ça sent bon, c’est propre.
Cela s’est peut-être mal passé dans la voiture. Ils sont sortis du véhicule, il y a eu une bagarre et Arthur Noyer est mal retombé. C’est malheureusement accidentel».
Voici ce qu’a confié Sven Lelandais, le frère du suspect présumé du double meurtre.
LES RAPPORTS INDIQUENT LE CONTRAIRE
Si Sven Lelandais croit à la thèse de l’accident qu’explique son frère Nordhal Lelandais pour sa défense, les enquêteurs, eux, n’en croient pas du tout.
Les rapports de l’autopsie sur la petite Maëlys ont bien permis de détecter des fractures sur le crâne et la mâchoire de la victime.
Cependant, les médecins légistes sont formels. Les blessures ont bien été causées avant le décès, mais n’ont pas pu provoquer la mort de Maëlys.