
Brigitte Macron au centre des fakes news: l'auteur dit dans quel but ils écrivent des mensonges
Ces derniers temps, la première dame, Brigitte Macron était la cible de nombreuse intox. L’auteur d’un de ces fake news a récemment témoigné auprès de L’Obs ce jeudi 10 janvier en kiosque. Des révélations qui pourraient véritablement lui coûter cher.
D’une manière générale, Brigitte Macron est assurément l’une des premières dames les plus populaires auprès des Français. Un engouement qui a obligatoirement un revers.
On parle notamment d’intox, de fausses informations qui font le buzz sur la toile. Il faut dire que l’épouse du président est en train de battre des records à ce niveau actuellement.
D’ailleurs, son cabinet a fini par porter plainte pour «usurpation d’identité».
Ceci suite à l’envoi de faux mails depuis, prétendument, l’Élysée. On parle de mails témoignant d'un traitement de faveur auprès de certains hôtels de luxe et restaurants.
Il y a également cette fausse information qui disait que le maquillage de Brigitte Macron coûterait dans les 10 000 euros par mois.
Ce canular avait été posté sur Nordpresse.be qui est un site parodique belge comme Gorafi national.
L'INTERVIEW DU CRÉATEUR DU SITE BELGE
Suite à de tels scoops, le créateur du site belge avait été interviewé. Ceci dans le cadre d’une enquête de L’Obs.
Bien entendu, Vincent Flibustier avait un tantinet nié cet article
«Cet article, je ne l'ai pas écrit moi-même, je ne sais même pas si je l'ai lu jusqu'au bout. C'est potache et un peu con, mais c'est comme un tube en musique, ça marche!».
Des mots qui témoignent tout de même d’un certain ravissement quant au succès de l’article. Après tout, cette intox a rapporté gros.
"le marché est de un euro publicitaire pour 1 000 pages vues. Un article qui a très bien marché, c'est entre 100 000 et 150 000 pages vues"
avait-il expliqué.
D’ailleurs, Vincent Flibustier n’hésite pas à mettre ses articles sur des groupes d’extrême droite afin d’en garantir la visibilité.
Toujours d’après L’Obs, le créateur du site anime également des sessions d’éducation aux médias dans les établissements scolaires; ce qui ne rassure en rien. Cela pourrait donc lui coûter cher.
BRIGITTE MACRON, PAS TOUTE SEULE
Malgré la grosse vague de critiques et surtout des fake news à l’encontre de la première dame, certaines personnes, notamment deux journalistes se sont tout de même levées pour la protéger.