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'Gilets jaunes': Francis Lalanne critique vivement Emmanuel Macron en direct (vidéo)

Quentin Autier
06 févr. 2019
09:12

Francis Lalanne s'est récemment exprimé au micro de RT France et il n'a pas hésité à comparer les violences policières à des "crimes contre l'humanité".

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Le célèbre chanteur faisait partie des Gilets Jaunes et était aux côtés du peuple dans la rue afin de manifester. Il a pointé du doigt Emmanuel Macron et son ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et les accusés d'être à l'origine des violences actuelles.

Toujours très engagé, l'artiste n'a donc pas peur de clamer haut et fort ses convictions et à s'attaquer aux plus grands. À la tête d'une des listes des "gilets jaunes" qui seront présentées aux élections Européennes, c'est de manière très virulente qu'il s'est exprimé: "Ce sont eux qui créent la violence. Ils sont à l'origine de tous ces crimes contre l'humanité".

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Francis Lalanne met aussi tous ceux qui pensent que le mouvement des "Gilets Jaunes" s'essouffle qu'ils ont tort: "Je crois que les gens sont fatigués, ils sont épuisés, mais c'est parce qu'ils sont épuisés qu'ils vont s'arrêter. Je pense qu'ils ont pas fait tout ce chemin pour s'arrêter sur la ligne d'arrivée."

DES CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ

"Ils ont décidé que parce qu'ils sont à la tête du gouvernement d'un pays, qu'ils avaient le droit de tirer, s'indigne le musicien. Personne n'a le droit de tirer sur des gens innocents qui marchent tranquillement dans la rue."

Des propos très durs qui font référence aux violences policières qui ont déjà causées 11 décès depuis le début des manifestations et aux vingt personnes qui ont été gravement blessées à l'œil, depuis novembre dernier d'après les chiffres du collectif "Désarmons-les".

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En effet, une dame de 80 ans avait par exemple été blessée au visage lors d'une manifestation à Marseille au mois de novembre dernier.

C'est une bombe lacrymogène qui aurait été à l'origine de sa blessure et malheureusement, elle n'a pas survécu à son opération après avoir été transportée à l'hôpital.

Cependant, ce décès a été mis sur le dos du "choc opératoire", reléguant ainsi la responsabilité des forces de l'ordre au second plan.

Malheureusement, comme Emmanuel Macron l'a rappelé au cours d'une conférence de presse, certaines personnes profitent des manifestations pour se déchaîner, causant de grands dégâts matériels mais s'attaquant aussi aux policiers qui se trouvent obligés de répliquer.

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C'est ce qui explique en partie le grand nombre de blessés car les manifestants qui ne demandent que le droit de s'exprimer se retrouvent pris entre deux feux.

Emmanuel Macron parle de ces "individus, des casseurs, des extrémistes (...) ont parfois commis le pire, des exactions consistant à saccager des commerces, des bâtiment publics, ou à mener des actes de violence à l'égard des forces de l'ordre ou d'autres personnes".

DES ENQUÊTES OUVERTES

Malgré tout, bien qu'il tente de minimiser la situation, des enquêtes ont bien été ouvertes pour violence policière envers la population.

Au nombre de 48, ces enquêtes détermineront si dans certains cas la violence exercée par les forces de l'ordre a été abusive ou non. Il faut dire que les manifestations des gilets jaunes, véritable mouvement national qui secoue la France, ont démarré le 17 novembre dernier.

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