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Attaque de mosquées à Christchurch : l'identité de l'agresseur est révélée

José Augustin
19 mars 2019
19:17

Le tireur de Christchurch aurait eu un déclic France et a agit en Nouvelle-Zélande.

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Le tireur australien de Christchurch, Brendan Tarrant, est décrit comme un terroriste d'extrême droite. C'était lors de son passage dans un cimetière militaire à l'est de la France qu'il aurait eu son déclic.

Vendredi 15 mars, en début d'après-midi, deux mosquées de Christchurch, la deuxième plus grande ville de Nouvelle-Zélande, ont été la cible de deux attaques terroristes à l'arme à feu.

Perpétré à l'heure de la prière, l'attentat a généré le massacre de 49 personnes, et autant de blessés, plus ou moins graves. Le tireur a été identifié comme un extrémiste de droite australien.

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En s’attaquant à un lieu symbolique et aux membres de la communauté musulmane de Christchurch, Brenton Tarrant, le suspect interpellé par la police australienne, apparaît donc bien comme un terroriste.

"Un terroriste extrémiste de droite, violent."

C'est par ces mots que le Premier ministre de l'Australie Scott Morrison a décrit l'homme, inculpé pour meurtre.

Selon l'enquête, l'assaillant a utilisé les réseaux sociaux pour promouvoir ses attaques. Des vidéos et des documents circulant sur internet indique qu'il a publié son attaque via un Facebook Live, un mode de diffusion de vidéo en direct.

Un "manifeste" a été mis en ligne. Celui-ci fait référence aux thèses du "grand remplacement" circulant dans les milieux d'extrême droite et qui théorise la disparition des "peuples européens".

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"La police sait qu'il y a des images extrêmement inquiétantes de l'incident de Christchurch qui circulent en ligne. Nous insistons fortement pour que ce lien ne soit pas partagé. Nous nous efforçons de faire enlever toutes les images." - New Zeland Police | Twitter

Dans ce texte de 73 pages, il précise avoir reçu la "bénédiction" d’Anders Breivik, le terroriste norvégien d’extrême droite qui a tué 77 personnes en juillet 2011.

Interpellé après les faits, le tireur présumé, de nationalité australienne a filmé son assaut pour le diffuser en direct sur les réseaux sociaux.

Défenseur de la théorie du grand remplacement, obsédé par l'immigration, il avait notamment voyagé en France au cours de la présidentielle 2017. En effet, il assurait dans un manifeste avoir reçu l'assentiment du terroriste norvégien Anders Breivik.

"C’est là que j’ai décidé de faire quelque chose"

Dans ce manifeste, il écrit notamment :

"Je me souviens être entré dans un centre commercial pour acheter de la nourriture dans une ville de taille moyenne de l'est de la France, comptant environ 15 à 25 000 personnes.

Alors que je restais assis dans ma voiture de location sur le parking je voyais un flot d’envahisseurs traverser les galeries du centre commercial.

Il y avait deux fois plus d’envahisseurs que de français. J'en avais assez vu et suis sorti de la ville en colère, refusant de rester plus longtemps dans cet endroit maudit."

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UNE DISPARITION "DES PEUPLES EUROPÉENS"

Mais surtout, il est longuement question de la France. Il raconte ainsi que ses opinions ont "radicalement" changé en avril/mai 2017, lorsqu’il était en France durant un voyage qui s'est déroulé durant l'élection présidentielle.

Après la victoire d’Emmanuel Macron, Brendan assure avoir été pris de désespoir, notamment après avoir vu des "envahisseurs" dans des petits villages de l’Est de la France. En observant dans un cimetière de guerre "les croix blanches" à l’horizon, il précise avoir "éclaté en sanglots".

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Dans le manifeste, le tireur dit qu’il est né en Australie dans une famille aux revenus modestes et a 28 ans.

Après ce voyage en France, il explique que les autres moments clé de sa radicalisation furent la défaite de la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen à la présidentielle de 2017 et une attaque au camion qui a fait cinq morts à Stockholm en avril 2017, dont une fillette de 11 ans.

La police a demandé aux internautes de ne pas partager les images, dans lesquelles on voit l’assaillant tirer sur des fidèles à bout portant.

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"La police a connaissance d’images extrêmement pénibles relatives à l’incident de Christchurch circulant sur internet",

a-t-elle expliqué sur Twitter précisant :

"Nous déconseillons fortement de partager le lien. Nous travaillons à ce que ces images soient retirées".

Une copie de cette vidéo publiée sur Facebook Live montre un homme blanc aux cheveux courts se rendre en voiture jusqu’à la mosquée Masjid al Noor de Christchurch, puis tirer quand il rentre dans le lieu de culte.

Des mots inscrits sur les armes du tireur figurant sur la vidéo correspondent aussi à des images postées sur le compte Twitter ayant publié le manifeste. Celui-ci est le dernier tweet publié par ce compte avant sa suspension.

Cette attaque terroriste, qui a eu lieu en Nouvelle Zélande ce vendredi 15 mars, fut une véritable tragédie.

"La police Nouvelle Zélande a confirmé que le nombre de morts lors de la fusillade dans la mosquée de Christchurch est monté à 49 et qu'une personne a été accusée de meurtre." - Twitter Moments | Twitter

Découvrez dans cet article, tous les détails ainsi que le bilan de ce jour qui a marqué tant de familles.

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