Un homme en deuil blâme l'EHPAD pour la mort de sa mère qui a été emportée par une grippe, et décide de lancer un procès pour 100 000 euros
La mère d'un homme du Loiret a été emportée par la grippe alors qu'elle se trouvait dans un Ehpad et il a décidé de poursuivre l'établissement médical en justice.
Le fils de Michèle Desroches pense que sa mère n'a pas été soignée correctement et que si elle est décédée le 26 janvier c'est en grande partie à cause de l'établissement médical.
Une personne âgée tenant la main d'un enfant. l Source: Flickr
Trois mois après le décès tragique de l'octogénaire, son fils demande ainsi au groupe qui gère l'Ehpad une indemnisation de 100 000 euros. Son avocat, Me Gilles Régnier, a confirmé les informations selon lesquelles Benoît Desroches avait intenté une procédure judiciaire.
C'est à l'âge de 85 ans que sa mère, Michèle Desroches, a perdu la vie le 26 janvier, deux jours après avoir été transportée jusqu'au centre hospitalier régional d’Orléans.
"Le 9 janvier, son état était préoccupant et elle n’a été hospitalisée que le 24 janvier. On considère qu’il y a une faute de service car elle aurait pu gagner quelques années de vie si elle avait été hospitalisée plus tôt"
Cet Ehpad des Ombras, à La Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret, est géré par l'organisation Ugecam. C'est contre cette dernière que Me Régnier a déposé un recours en indemnisation au tribunal administratif d’Orléans ce vendredi 12 avril, dans l'espoir de reçevoir au moins 100 000 euros.
Michèle Desroches n'est malheureusement la seule personne à avoir perdu la vie dans l'établissement médical puisque quatre résidents et deux membres du personnels ont été emportés par la grippe au mois de janvier.
Son fils en deuil parle de sa mère et regrette amèrement ce qu'il considère comme un manque de réactivité:
"Elle n’était pas vaccinée. Elle l’avait été les années précédentes mais pas cette année. Elle était malade depuis trois semaines et elle n’a été hospitalisée que 48 heures avant son décès. Si son cas avait été pris à temps, peut-être qu’elle serait toujours-là aujourd’hui"
Des témoignages qui rappellent le message très émouvant du fils de Maria Pacôme après qu'elle soit morte.