Vincent Lambert : Un des avocat de ses parents s'excuse pour ses propos après leur victoire
Le 20 mai 2019, les Français ont été spectateurs. Les médecins de l'hôpital de Reims ont débuté l'arrêt des soins de Vincent Lambert au matin du 20 mai 2019.
Une décision qui a été annoncé plus d'une semaine à l'avance par courriel aux famille de l'homme de 42 ans, plongé dans un état végétatif depuis plus de 10 ans.
La décision a été très mal prise par les parents de Vincent, qui ne souhaitent pas voir leur fils mourir. Ils ont donc décidé de déposer un recours à la décision. À leurs côtés, deux avocats pour leur défense : Me Jérôme Triomphe et Me Jean Paillot.
Dans la soirée du 20 mai 2019, une surprenante décision est sortie, pour le plus grand bonheur des parents et des avocats, les soins donnés à Vincent Lambert doivent reprendre.
La cour d'appel de Paris a demandé à l'hôpital de Reims de prendre les mesures nécessaires pour maintenir la vie du patient. Une décision qui permet aux parents de voir leur fils bénéficié des soins dont il a besoin durant six mois.
Après la grande nouvelle au soir du lundi 20 mai 2019, les deux avocats ont pleinement exprimé leur joie. Me Jean Paillot a accordé une petite interview au micro d'un journaliste de BFMTV.
"C'est une grande victoire ! Ce n'est que la première des victoires ! C'est la remontada !",
a-t-il déclaré.
La phrase de l'avocat n'a pas été du goût de tout le monde, surtout pour l'emploi du mot "remontada" et les critiques sont arrivées en nombre par la suite.
Le mardi 21 mai 2019, l'avocat a été interviewé par un journaliste de RMC. Ce dernier est revenu sur sa déclaration de la veille : "Vous n'avez pas honte d'avoir crié :
"c'est une remontada" hier soir ? "
a-t-il demandé à l'avocat, qui lui a reconnu son mot mal choisi :
"Dans l'enthousiasme et du fait de ma culture footballistique, ce n’était peut-être pas un mot adapté"
Si du côté des parents de Vincent Lambert tout va bien depuis la soirée du 20 mai 2019, ce n'est pas la même chose du côté de sa femme. Son épouse veut qu'il "puisse partir en paix".