Un homme doit payer une compensation à sa femme pour 27 ans de travaux ménagers
En Argentine, un homme a été condamné à indemniser son ex-femme pour ses 27 ans de tâches ménagères.
Le lundi 10 juin 2019, la presse locale a rapporté un fait impressionnant.
En effet, il s'agit d'une condamnation d'un homme à indemniser son ancienne épouse pour toutes les tâches ménagères qu'elle a effectuées au sein de leur foyer pendant leurs années de mariage.
Âgée de 70 ans, la femme est diplômée en économie, mais elle a tout de même consacré tout son temps et toute son énergie à s'occuper de ses enfants et à accomplir ses tâches ménagères.
D’après la juge Victoria Fama, "la dépendance économique des femmes vis-à-vis de leurs maris est l'un des mécanismes centraux à travers lesquels on subordonne les femmes dans la société"
En 2009, le couple s’est séparé et ils ont finalement divorcé en 2011. La justice argentine a adopté une nouvelle loi qui est la compensation économique. Enfaite, cette loi n’a été introduite dans le Code civil argentin qu’en 2015.
La magistrate proteste sur la compensation économique de cette femme après 27 ans de vie commune :
“Après 27 ans de mariage, le prévenu l'a quittée alors qu'elle avait 60 ans révolus, âge auquel les femmes perçoivent la pension de retraite, se voyant privée d'accès au marché du travail”.
D’après la magistrate, cet homme doit donc compenser une somme de 173 000 dollars, soit 152 701,91 euros à son ex-femme, une somme qu’elle prétend être convenable vis-à-vis de leur cas, comme elle le confirme : Une “somme raisonnable pour rééquilibrer la situation économique disparate des époux".
Cette compensation économique peut déjà renfermer la convention entre les deux camps concernant leurs possessions, leurs biens ainsi que leurs propriétés.
Il peut s'agir d'un paiement unique, soit sous forme de revenu, soit sous forme d'usufruit de certains biens, soit sous toute autre forme que les deux parties ont choisie.
Cela nous fait penser à cet autre cas qui s’est déroulé à Besançon.
Trois mères ont été condamnées parce que leurs enfants ont trop séché les cours. Elles ont été condamnées à payer trois amendes de 150, 250 et 300 euros.