Comment Lana décède d'une maladie foudroyante en quelques heures seulement
C’est une tragédie à laquelle aucun parent n’est préparé. Voir partir son enfant en quelques heures sans que les médecins puissent faire quelque chose est vraiment insupportable. Malheureusement, c’est un drame que les jeunes parents de Lana, originaires de Saint-Quentin (Aisne) viennent de vivre.
Selon le rapport de l’Aisne Nouvelle, Lana, 16 mois, est décédée le dimanche 23 juin 2019 d’un purpura fulminans au centre hospitalier de Saint-Quentin.
Pourtant, selon le témoignage de sa maman Anastasia Perrotey, vingt-quatre heures la veille rien ne laissait présager un tel drame.
"Tout au long de la journée, elle a été très bien, ce n’est qu’au moment de la sieste du soir que les premiers signes sont apparus."
se souvient la jeune mère de famille.
En début de soirée, samedi 22 juin, Lana est brûlante. Quand sa maman prend sa température, le thermomètre affiche 41,5 degrés. Anastasia explique avoir fait le nécessaire pour baisser la fièvre de sa fille : elle lui a donné du paracétamol et l’a baignée dans de l’eau tiède. Ces mesures ont permis de faire chuter la température.
"Je pensais que ça allait mieux puisqu’elle n’était plus qu’à 38 degrés"
raconte la jeune femme de 20 ans.
Mais bientôt, d’autres symptômes apparaissent : la petite Lana vomit et n'arrive plus à parler.
Les parents appellent le Samu qui conduit leur fille au centre hospitalier de Saint-Quentin où elle est prise en charge par les médecins pédiatres. Après une analyse de sang, ces derniers informent les parents de Lana que rien d’anormal n’est décelé.
Par mesure de précaution, ils recommandent toutefois de laisser la fillette sous surveillance pour la nuit. Mais au petit matin, l’état de santé de Lana s'est violemment dégradé.
"Une infirmière est venue prendre sa température sans allumer la lumière pour ne pas la réveiller mais j’ai eu un mauvais pressentiment."
se souvient Anastasia Perrotey.
La fillette était décédée, en témoignaient les taches noires sur son corps. Les médecins avaient tenté de la réanimer avec des massages cardiaques mais il était déjà trop tard.
Dans le cadre campagne de sensibilisation en janvier 2019, Stéphanie Chevrel informait via un message sur son compte Twitter que :
"La #France est à ce jour le 1er pays en termes de #décès liés aux #méningites à méningocoques en #Europe"
Ce récent décès d'un enfant en France à cause de la méningite n'est malheureusement pas un cas isolé. Cette maladie sévit dans d'autres pays du monde.
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