l'île de Ré : les gens se plaignent du bruit des goélands après le cas du coq Maurice
Un scandale pour des volatiles trop bruyants ! Après l’affaire Coq Maurice, sur l’île d’Oléron, voilà maintenant que c’est sur Saint-Martin-de-Ré, que les habitants se plaignent du cris incessants des goélands.
En avril 2019, le collège Salinières, qui se situe à Saint-Martin-de-Ré, a accueilli de drôles de visiteurs sur le toit de son bâtiment.
Ces petits intrus n’étaient autres que des goélands, qui venaient s’installer sur les lieux. Apportant trouble et manque de propreté, notamment à cause de leurs déjections, les élèves ne pouvaient nullement réussir à se concentrer.
C’est alors qu’une opération d'effarouchement a été menée, en effet, des fauconniers ont dû envoyer leurs buses à la bataille pour reprendre possession des quartiers.
Une offensive qui s’est soldée par une victoire, car en effet, les volatiles ont rebroussé chemin jusqu’à ce que…
TAISEZ-VOUS !
Contre toute attente, ces oiseaux marins ont de nouveaux posé leurs petites pattes sur le sol de cette commune de France.
Après avoir recruté quelques renforts pendant plus de trois mois, les goélands sont revenus en masse pour semer la zizanie. Faisant part de leur “doux” chant chaque jour aux 10 000 habitants, ces derniers n’ont été que “très séduit”.
Évidemment, il n’y a pas eu lieu de séduction, le maire a reçu de nombreuses plaintes venant de touristes et de riverains, complètement agacés par les cris continuels de ces bestiaux.
Jean-Christophe Lemesle, le conservateur de la réserve naturelle de Lilleau des Niges, a fait part de quelques précisions concernant cette migration.
“Le goéland se rapproche des villes pour des questions de sécurité, pour nicher et pour des raisons de ressources alimentaires.”
a t-il précisé. Une toute nouvelle opération, sera t-elle de nouveau entreprise ? Une chose est sûre, il ne sera pas question d’exterminer cette espèce qui s’éteint à petit feu.
L’HISTOIRE D’UN COQ
Dernièrement, une affaire comme nous n’avions pas l’habitude de voir, a éclaté sur l’île d’Orégon. Corinne Fesseau, la propriétaire d’un coq dénommé Maurice, est en pleine bataille juridique contre ses voisins à cause du chant matinal du volatile.
Dans un cas similaire, le coq Coco s’est fait exiler après avoir dérangé une hôtesse de l’air qui avait besoin de se reposer la journée.
Nicolas Boucher, son propriétaire, a lancé des pétitions pour ramener son volatile. Un geste qui portera ses fruits, selon vous ? Découvrez les détails.