L’affaire du coq Maurice : le tribunal l’a autorisé à chanter chez lui
Sur l’île d’Oléron, le coq Maurice peut à nouveau chanter et entonner dès le matin son “Cocorico”. Le tribunal de Rochefort vient de trancher en faveur du gallinacé.
S’il n’était qu’une simple querelle de voisinage au début, le cas de coq Maurice, accusé de chanter trop fort sur l’île d’Oléron, a suscité de vifs débats entre les néo-ruraux et les gens de la campagne.
Accusé de nuisance sonore le 4 juillet 2019, Maurice risquait l’exil. Mais le jeudi 5 septembre, le tribunal de Rochefort, en Charente-Maritime, a épargné le volatile chantant.
En effet, la cour a tranché en faveur de sa propriétaire Corinne Fesseau, permettant ainsi à ce gallinacé de réveiller dès l’aube son voisinage par son “Cocorico”.
"Maurice a gagné (et) les plaignants devront verser à sa propriétaire 1 000 euros de dommages et intérêts",
a déclaré l’avocat de Corinne, Me Julien Papineau.
Le coq Maurice peut donc chanter à nouveau sur l’île d’Oléron. Une nouvelle qui ravira les “petits fans” de cet oiseau domestique !
Cette affaire, qui avait indigné de nombreux Français, a commencé par une plainte déposée par un couple d’agriculteurs retraités. Gênés par le chant trop fort du coq qui les réveillait aux petits matins, ils ont alors traîné en justice la propriétaire.
Les poursuivants ont réclamé à la cour que Corinne Fessau fasse taire son animal, voire l’éloigner de l’île dans un délai de 15 jours.
En cas de refus, Corinne devait donner au couple 1 000 euros de dommages et intérêts, mais également payer 150 euros d’astreintes quotidiennes.
Cependant, la chance a souri à Maurice, qui heureusement n’a pas laissé ses plumes dans cette affaire !
Le coq Maurice est devenu une star malgré lui. Accusé de chanter trop fort et obligé de comparaître devant le tribunal de Rochefort, le gallinacé pouvait compter sur ses nombreux supporters.
Un homme lui a même écrit une chanson afin de le soutenir durant son procès. L’auteur se nomme Henri Franceschi.