La marque diététique "Comme j'aime" est condamnée pour affaires trompeuses
Le 8 octobre 2019, la célèbre marque minceur “Comme j’aime” est condamnée par le tribunal de Grande Instance de Paris pour “sa semaine gratuite” qualifiée d’une pratique commerciale trompeuse.
La société “Comme j’aime”, dont la publicité a fait parler d’elle ces derniers temps, se trouve dans un scandale. Le 8 octobre 2019, l’entreprise a été condamnée par le tribunal de Grande Instance de Paris pour “pratique commerciale trompeuse”.
LA PRÉSENTATION DE “COMME J’AIME”
La société "Comme j’aime" a été créée par Bernard Canetti et sa fille Mathilde Canetti en 2010. Au cours des deux années, l’entreprise a fait vite ses preuves dans le programme minceur.
Elle s’est affichée comme la solution pour une perte de poids durable. À l'espace de quelques années, elle est devenue le leader incontestable des programmes de rééducation alimentaire en France.
L’entreprise a pour mission d’aider les personnes qui veulent se prendre en mains, changer, mais qui ont du mal à passer à l’acte ou à atteindre leurs objectifs.
L’ASSOCIATION “CLCV” LANCE UNE POURSUITE CONTRE “COMME J’AIME”
L'association nationale de défense des consommateurs et usagers avait saisi le tribunal de Grande Instance de Paris à ce sujet au printemps dernier.
La CLCV avait également attaqué "Comme j'aime" sur plusieurs points comme sur l'efficacité supposée du régime, mais surtout sur la tromperie sur le concept de gratuité mis en avant par la marque. Lors de l’interview faite par “Le Parisien”, François Carlier, le délégué général de la CLCV a affirmé :
“Pour que ce soit gratuit, il ne faut rien payer, qu'il n'y ait pas un transfert d'argent du consommateur vers le professionnel. Or, dans le cas de Comme j'aime, il ne s'agit pas d'une semaine gratuite mais plutôt du principe du satisfait ou remboursé. Ce n'est pas du tout la même chose. C'était donc une pratique commerciale trompeuse”.
LA NOTION DE GRATUITÉ
Tout d’abord, l’entreprise "Comme j’aime" offrait aux consommateurs soi-disant “une semaine de gratuité” mais en réalité elle imposait aux consommateurs de payer plusieurs semaines d’avance d'où l'incohérence dans cette affaire car dans la publicité l’entreprise "Comme j’aime" affirme “une semaine gratuite”.
Cette notion de gratuité ne tient pas débout sa partie. En effet, la publicité commerciale est très encadrée par la loi. La sentence est tombée, la société “Comme j’aime” est condamnée par le tribunal de Grande Instance de Paris pour une pratique commerciale trompeuse.
“La première semaine ne peut être considérée comme gratuite au sens de l'article L 121-4 du code de la consommation puisque le consommateur doit payer à la souscription trois semaines de programme, outre les frais de port s'il ne souhaite pas le poursuivre tout en demandant le remboursement des sommes qu'il a initialement versées”
a jugé le tribunal.
LA CONDAMNATION DE “COMME J’AIME”
L’entreprise “Comme j’aime”, fondée par Bernard Canetti, a été condamnée par le tribunal de Grande Instance de Paris.
Elle a un mois pour se conformer à la décision de justice et devra s'acquitter de la somme de 10 000 euros au titre de "l'atteinte portée à l'intérêt collectif des consommateurs". Elle s'expose également à "une astreinte provisoire de 500 euros par infraction constatée".
En effet, dans sa publicité, Bernard Canetti propose aux téléspectateurs de tester son programme gratuitement le temps d'une semaine en appelant un numéro de téléphone.
L'AVIS DE BERNARD CANETTI FACE À CETTE CONDAMNATION
La justice a soutenu la requête faite par l’association nationale de défense des consommateurs et usagers sur la publicité trompeuse. Après cette condamnation, le directeur, Bernard Canetti a été interrogé par “Le Parisien”, Bernard Canetti se défend :
"Il n'y a aucun problème. Si la cour considère que le fait d'utiliser le mot gratuit est maladroit, on va changer ce terme". "C'était un dossier à charge où on nous reprochait une dizaine de choses assez graves comme des faux témoins, des mensonges sur la perte de poids. Au final, on très content de la position du juge des référés puisqu'elle nous a donné raison sur tout en dehors de ce sujet sur la semaine gratuite",
s'est même réjoui le patron de la marque.
L’entreprise “Comme j’aime” est condamnée par le tribunal de grande instance de Paris suite à la requête de l’association nationale de défense des consommateurs et usagers concernant la publicité trompeuse. Il n’y a pas si longtemps, Bernard Canetti a réagi aux moqueries des internautes sur la publicité “Comme j’aime”.