Un soldat français mort au Mali : l’État Islamique revendique l'attaque
Un militaire français a rendu l'âme le samedi 02 novembre 2019 au Mali suite à un bombardement. Il est à préciser que le brigadier Ronan Pointeau, le militaire décédé, se trouvait en route dans un véhicule quand l’attentat a eu lieu.
Depuis plusieurs années, la France a mené une lutte contre le terrorisme dans ces zones : le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad et aussi la Mauritanie.
Ces soldats en direction du Mali avaient pour ordre de mission de régler cette situation qui s’est avérée être un dilemme jusqu’à maintenant.
S’AGIT-IL D’UN TERRORISME ?
La perte du brigadier Ronan a fait réagir l’État Islamique. Ce dernier a réclamé que cette attaque est due par le fait que la veille même de cet évènement tragique, un attentat avait déjà eu lieu à Mali. Il a considéré de ce fait que le bombardement des soldats français étaient en raison avec cette guerre.
Des soldats en tenue de combat. | Photo : Pixabay
“Les soldats du califat ont pris pour cible un convoi de véhicules des forces françaises (...) près d'Indelimane, dans la région de Ménaka, en déclenchant un engin explosif”,
a affirmé l’État Islamique lors d’un communiqué de presse.
UN HOMMAGE DE MACRON EN HONNEUR DE RONAN POINTEAU
Le président de la République française, Emmanuel Macron, a rendu un hommage en mémoire du valeureux soldat Ronan Pointeau pour son “sacrifice”. Il a également affirmé que cette lutte, la lutte contre le terrorisme, est un lourd combat aussi bien pour ces vaillants soldats que pour les autres régiments.
Un soldat tirant avec une arme d'assaut. | Photo : Pixabay
“Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n'est pas terminé et notre détermination à le poursuivre est entière”,
a avoué la ministre de la Défense française.
LA BATAILLE CONTINUE POUR LES FRANÇAIS
Cette perte, quoique douloureuse pour les Français ne les a pas incités à reculer. Au contraire, la mort du brigadier a favorisé les soldats et l’État français de poursuivre la mission, qui a débuté durant l’année 2014.
Un soldat pose avec des enfants. | Photo : Pixabay
Et des mesures ont déjà été prises. D’ailleurs, une visite de la ministre des Armées, Florence Parly, sur les lieux est prévue “très prochainement”. Son déplacement aurait pour but de “s'entretenir avec les autorités maliennes”.
La lutte contre le terrorisme a été entamée depuis déjà des années. Une cause qui s'avère devenir rude. En 2018, une attaque similaire s’est déroulé au Mali.
On a signalé après une attaque à la bombe que quatre soldats français ont été blessés, que deux civils ont trouvé la mort et qu’une vingtaine de personnes ont été blessées.