67 ans sans Django Reinhardt : le combat juridique de ses petits-enfants pour "Nuages"

Le guitariste Django Reinhardt, des années après sa mort, continu de faire parler de lui. En 2016, la Cour d’appel de Versaille avait attribuée aux héritiers du musicien, une nouvelle répartition, plus favorable des droits du célèbre morceau “Nuages”.

Reconnu comme une icône du jazz, Django Reinhardt était un célèbre artiste qui a eu l’opportunité de créer plusieurs œuvres uniques. L’un des morceaux célèbre du musicien état “Nuage”, qu’il avait amélioré avec le parolier Jacques Larue.

En 2016, les héritiers de l'icône du jazz avaient reçu une bonne nouvelle venant de la Cour d’appel de Versaille, sur les droits de cette partition. Retour sur cette histoire.

UNE REVENDICATION BIEN MÉRITÉE

Pendant de nombreuses années, “Nuage” était considérée comme une œuvre ayant un statut “collaboration”, car elle avait été créé par Django Reinhardt, et modifiée grâce à l’aide de Jacques Larue.

Seulement, la société des auteurs-compositeurs et éditeurs de musique, a été condamné en appel. Il était ainsi question pour cette dernière, de requalifier l’œuvre en “composite”. De cette manière, la partition pourrait désormais posséder une existence propre, et non plus en collaboration.

LA VICTOIRE DES DESCENDANTS

À cette époque, pour apporter davantage d'arguments à leur cause, les héritiers du guitariste avaient précisé qu’en réalité, “Nuage avait été composé en 1940 dans une Version instrumentale. C’est seulement par la suite, que les paroles de Jacques Larue avaient été ajoutées un an plus tard, c’est-à-dire en 1941.

C’était cette précision qui avait privé les héritiers de Django de profiter de l’intégralité de leur dû. Cependant, l’erreur a finalement été reconnue par le tribunal de Nanterre pour les 10 années précédentes, soit environ 2015 000 euros. Pour la famille, c'est une victoire.

UNE CLAUSE RESTRICTIVE

Au cours de son étude, la Cour d’appel a tout de même considéré que règles de prescription empêchaient toute rétroactivité. De ce fait, les mesures misent en place ne pourront s’appliquer qu'à l’avenir.

Par ailleurs, la Sacem n’avait pas oublié de faire mention d’une déclaration signée par Django, dans laquelle ce dernier reconnaissait Nuage comme une œuvre commune.

Seulement, les héritiers ont dénoté le fait que leur ancêtre était illettré, et ne connaissait certainement pas la portée juridique que pouvait avoir une qualification d’œuvre en collaboration.

Les preuves présentées, la descendance de l'icône de jazz a finalement eu gain de cause.

Pendant une interview à l’AFP, le défenseur des petits enfants de Django avait déclaré avec fierté :

“C’est une victoire pour les ayant droit et, surtout, la réalité musicale”.

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