Abdoullakh Anzorov : son club de lutte et ses proches ont commenté sa radicalisation
Un professeur d'une quarantaine d'années a été décapité par un jeune homme Tchétchène de 18 ans nommé Abdullakh Anzorov le vendredi 16 octobre 2020. Les habitants de la ville des Yvelines sont tous sous le choc. L'ancien club de lutte et les proches du garçon ont commenté sa radicalisation.
Suite au drame survenu dans les rues de la ville des Yvelines à Conflans-Sainte-Honorine, une enquête pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle" a été ouverte par le parquet national anti-terroriste.
Dans l'attente des résultats et dans le cadre de l’enquête, quelques membres de la famille du jeune garçon qui a assassiné Samuel Paty ont été placés en garde-vue.
DES DÉTAILS SUR LE DRAME
Selon les informations rapportées dans les colonnes du Parisien, le drame a eu lieu dans l'après-midi du vendredi 16 octobre 2020, plus précisément vers 17 heures, près du collège du Bois d'Aulne à Conflans-Sainte-Honorine. La victime est un quadragénaire, professeur d'histoire-géographie et père de famille.
Son corps sans vie, qui présentait de multiples blessures et a été "décapité", a été retrouvé sur la scène du crime, près de l'école, par des policiers qui sont intervenus vers 17 h 11. Le suspect y était également, mais après quelques échanges de coups de feu, il est mort sur place.
Selon le procureur anti-terroriste, Jean-François Ricard, le samedi 17 octobre 2020, le jeune homme se trouvait devant le collège où travaillait le professeur et avait interrogé quelques élèves sur celui-ci avant de passer à l'action.
Cette terrible tragédie a choqué les milliers d'habitants de la ville. De nombreux résidents et parents des élèves du collège n'ont d’ailleurs pas caché leur inquiétude et leur peur.
Suite à tout cela, les parents, le frère et le grand-père du jeune homme ont été placés en détention. Un parent d'élève nommé Brahim C. ayant posté une vidéo dans laquelle il révélait le nom du professeur et celui du collège a également été interpellé.
Sans oublier, Abdelhakim Sefrioui avec qui il était venu au bureau de la principale pour dénoncer Samuel.
COMMENTAIRES SUR SA RADICALISATION
C’est en 2002, en Russie qu’Abdullakh Anzorov a vu le jour. Il est l'aîné d'une fratrie de 6 garçons et vit en France depuis l'âge de 6 ans. Avec sa famille, c’est dans l'immeuble Peyresourde, dans le quartier de la Madeleine à Evreux qu’il réside.
Certains de ses voisins ont parlé de lui dans les colonnes du Parisien. L'une d'entre elles était d'ailleurs très surprise qu'il ait pu commettre une telle atrocité, car selon elle, le jeune garçon était une personne calme et non un bagarreur.
Elle a également confié qu'elle ne l'avait jamais entendu parler de religion. Même l'oncle du meurtrier était choqué et ne comprenait pas pourquoi il avait commis un tel acte.
“Je ne comprends pas, il a dû se faire piéger sur Internet et tomber dans la religion”,
Selon les sources du journal Le Parisien, Abdullakh Anzorov avait fait partie des membres du club de lutte de Toulouse, mais y a été licencié entre 2018 et 2019.
Cette association sportive a été placée sous tutelle et se trouvait dans la ligne de mire de l'État et des services de renseignements pour son communautarisme.
Apparemment, le club de lutte a changé de nom. Toutefois, un des membres du club avait déclaré que ceux qui étaient présents dans le club en 2016 et 2017 y sont toujours jusqu'à présent. Mais si le jeune meurtrier avait été licencié, il ne connaît pas les raisons.
“Il n'était pas assez assidu ou ponctuel, mais difficile de savoir pourquoi”,
TOUT SUR SAMUEL PATY
Cette affaire est suivie de près par de nombreuses personnes. Si désormais, des détails sur le meurtrier ont été révélés, découvrez davantage sur la personne que le jeune homme de 18 ans a décapitée en pleine rue. L'enseignant et père d'un petit garçon de 5 ans, Samuel Paty.