Patricia Allémonière : faible salaire chez TF1, reportage sur les blessés de guerre - la confession d'une journaliste
La journaliste Patricia Allémonière a connu des hauts et des bas dans la pratique de son métier. Son passage sur TF1 lui a laissé un goût amer. Dans un entretien accordé au magazine Non Stop People, la journaliste a fait des confidences sur cette période de sa vie.
Patricia Allémonière est une journaliste connue. Sa spécialiste, ce sont les grands reportages et la belle brune fait son travail avec une belle conscience professionnelle, en témoigne son parcours depuis ses débuts.
Mais la journaliste de renommée nationale et internationale a eu du mal à partir avec la chaîne TF1 où elle a exercé son métier pendant de nombreuses années au service étranger.
UN SALAIRE DE CATÉCHISTE
Patricia Allémonière est non seulement une grande reporter, mais aussi une auteure. Pendant des années, elle a officié sur TF1 comme correspondante de guerre.
Diplômée en sciences politiques, Patricia Allémonière fait ses débuts au magazine Le Point avant d’intégrer TF1. Par la suite, elle est devenue correspondante permanente lors de l’intifada de 1987 à 1988.
Du point de vue professionnel, la jeune reporter se fait rapidement remarquée. Seule ombre au tableau pour la journaliste, c’est la grille salariat pratiqué par son employeur.
Alors que selon les patrons de la chaîne, les grands reporters auraient dû avoir le même salaire que les chefs de service, Patricia Allémonière n’a eu d’autre choix que de se contenter d’un salaire de misère.
Pendant le tout le temps qu’elle avait passé hors de son pays, l’intrépide reporter n’avait pas réussi à rentrer avec son salaire contrairement à certains de ses collègues.
Pendant qu’elle était en service à TF1, la reporter avait comme salaire 10 000 € brut, dont 7 000 € nets. Ce qui certes peut représenter une somme énorme pour un salarié moyen.
Mais dans cette somme, il n’y avait pas des primes pour les risques encourus. Cependant lorsque l’équipe travaillait pendant 3 semaines d’affilée sans repos, la chaîne pouvait leur accorder des primes d’audiences.
Le plus grand regret de sa carrière, surtout au niveau financier, c’est le fait que les hommes étaient mieux payés que les femmes dans la chaîne où elle travaillait.
L'EMBUSCADE
En 1994, Patricia Allémonière était de retour dans son pays natal, où elle continuait à relayer les conflits en cours dans certains pays du monde comme la Bosnie, l’Algérie, l’Iran, l’Afghanistan ou encore l’Irak.
En 2011, la reporter a eu à éprouver les risques du métier qu’elle avait choisi. Alors qu’elle faisait un reportage sur une opération militaire en Afghanistan, Patricia Allémonière avait eu la malchance de tomber sur une embuscade.
La violence de l’attaque avait été telle que la journaliste avait été blessée. L’embuscade avait été destinée à une unité militaire française qu’elle suivait.
À la suite de cette attaque, Patricia Allémonière avait eu quelques coupures sur le corps, notamment au menton. Par chance, elle n’avait eu aucune blessure grave.
Les insurgés qui avaient posé ce guet-apens, étaient à la recherche d’informations d’ordre militaire.
Par chance, Patricia Allémonière n’avait pas de renseignements à leur fournir, notamment sur ce qui se passait ou ce qui avait pu se passer dans la zone de conflit.
Patricia Allémonière n’était pas la seule employée du secteur médiatique lors de l’embuscade. Elle était accompagnée d’un cameraman et d’un preneur de son.
Ces derniers cependant n’avaient pas été atteints. À ce jour,, Patricia Allémonière s’estime très chanceuse d’être sortie pratiquement indemne de cet attentat.
De cette histoire, Patricia Allémonière est sortie un peu amère. En 2014, au moment où elle s’apprêtait à se rendre en Irak, elle déclarait que la carte de presse n’était plus un bouclier pour ses confrères.
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