Le mari de Magali Blandin victime de chantage : 2 Géorgiens l’auraient aidé pour le crime
L’affaire Magali Blandin continue à faire grand bruit jusqu’à maintenant. Dernièrement, les enquêteurs auraient vu les lettres de menace que Jérôme Gaillard a reçues venant de deux Géorgiens.
Avant de tuer lui-même sa femme Magali Blandin, Jérôme Gaillard aurait d’abord engagé des personnes à le faire.
La situation a ensuite mal tourné et il s’avère que le père de famille a reçu des menaces de mort venant de celles-ci. Ces Géorgiens auraient exigé aussi des sommes en échange de leur silence.
LE COMPLOT REMONTAIT À NOVEMBRE DERNIER
Jérôme Gaillard, âgé de 45 ans, a été mis en garde à vue pour le meurtre de sa femme, il y a peu. C’est le suspect, lui-même, qui aurait accompli l’acte selon lui, en donnant deux coups de batte de baseball à Magali Blandin.
Il est à noter, cependant, que depuis novembre 2020, le quadragénaire aurait engagé des personnes pour tuer celle-ci. Il leur a versé, paraît-il, 20 000 euros pour exécuter la tâche.
Leur complot criminel a tourné dans un autre sens peu après. En effet, les Georgiens ont fait chanter Jérôme Gaillard et le forçaient à leur verser de l'argent. Sans compter qu’ils disposaient, de leur côté, un enregistrement vocal.
Une première lettre de menace est arrivée début mars puis une autre, mettant le mari de Magali Blandin dans une position assez compliquée.
LES GÉORGIENS, INTERPELLÉS PAR LA POLICE
Ces Géorgiens ont toutefois fini par être interpellés par la police. Ils sont poursuivis pour “tentative d'extorsion en bande organisée”.
Un voisin de Jérôme, qui était lui aussi d'origine géorgienne, a été mis en examen pour “tentative d'extorsion en bande organisée” et “destruction de preuve d'un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité”. Il a été placé en détention provisoire.
LES PARENTS DE JÉRÔME, IMPLIQUÉS DANS L’AFFAIRE
Outre les Géorgiens, les parents de Jérôme Gaillard, sont eux aussi mêlés à l’affaire du meurtre de Magali Blandin. D’après certaines sources, ils ont fourni à leur fils un faux alibi.
Voiture de police. | Photo : Unsplash