Covid-19 : les personnes recommandées pour la troisième dose de vaccin
Soucieux de l’état de santé des plus fragiles, le ministère de la Santé a préconisé l’injection d’une troisième dose de vaccin pour les personnes immunodéprimées.
Ce sera donc une troisième dose de vaccin qui sera octroyée aux personnes disposant d’un système immunitaire fragile, atteintes d’une maladie auto-immune, dialysées ou transplantées. Une information provenant directement de la Direction générale de la Santé dans la soirée du 11 avril 2021.
UN SYSTÈME IMMUNITAIRE FAIBLE
Selon les recherches effectuées par les scientifiques, les personnes immunodéprimées sont malheureusement les plus susceptibles de développer une forme grave du Covid-19. À cause de leur faible système immunitaire, le vaccin a moins d’effet sur elles. Et les chiffres issus de l’étude faite par le docteur Dorry Segev ne sont pas rassurants.
En effet, après la première dose de vaccin à ARN messager, il semblerait que “seuls 17% des patients immunodéprimés ont présenté des anticorps contre le Covid-19”, contre 100% des volontaires sélectionnés parmi la population générale.
Encore plus significatif. Même après deux injections, la réponse immunitaire des patients immunodéprimés serait toujours insuffisante. Ce n’est même pas la moitié (45%) d’entre eux qui présentent des anticorps après la deuxième dose.
“L’injection d’une troisième dose de vaccin est nécessaire”
La Société francophone de transplantation déplore, elle aussi, l’efficacité, moindre, du vaccin sur les transplantés. En s’appuyant sur l’étude EPI-Phare, il en ressortirait que “le risque de décès est multiplié par six pour les personnes transplantées du poumon, et par sept pour les personnes transplantées du rein.”
C’est dans l’optique de sauver le plus de monde possible que la Direction générale de la Santé (DGS) a recommandé l’injection d’une troisième dose de vaccin PfizerBioNTech ou Moderna pour les personnes dont le système immunitaire est très fragile.
Cette indication s’adresse notamment aux patients ayant joui d’une transplantation, ceux dialysés et “atteints de maladies auto-immunes sous traitement immunosuppresseur fort de type anti-CD20 ou anti-métabolites”.
“Conformément à l’avis du 6 avril 2021 du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, l’injection d’une troisième dose de vaccin à ARN messager est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées”,
écrit la DGS dans un message urgent.
Il semblerait qu’une troisième dose puisse aussi bientôt être octroyée à ceux et celles atteints de cancer ou encore de maladies auto-immunes sous d’autres traitements immunosuppresseurs et ceux victimes d’une insuffisance rénale chronique non dialysés ou atteints
La DGS a précisé que “cette troisième injection doit intervenir 4 semaines au moins après la deuxième dose, ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai.”
UNE SEULE DOSE SUFFIT
Dans ce message urgent partagé par la Direction générale de la Santé portant sur les rappels et modalité d’administration des vaccins contre la Covid-19 en France, celle-ci a tenu à rappeler que les personnes ayant un antécédent d’infection à Sars-Cov-2 et celles qui ont pu avoir recours au vaccin Janssen n’ont besoin que d’une seule dose de vaccin.
LA RÉACTION DES INTERNAUTES
Tandis que certains voient en cette directive du DGS un espoir pour sauver le plus de concitoyens possible, d’autres y sont plus réticents. En effet, beaucoup ont, sur Twitter, fait part de leur incompréhension totale face à ces nouvelles indications.
Les internautes sont nombreux à considérer cette 3e dose de vaccin comme un “bidouillage permanent”, ou encore des “f**taises”.
“C'est sûr qu'ils vont aller beaucoup mieux avec des vaccins qui sont encore en expérimentation”,
ironise même un internaute sur Twitter.
UNE INJECTION MORTELLE ?
Il faut dire que de plus en plus de personnes sont devenues de plus en plus réticentes concernant ces vaccins depuis qu’un homme de 63 ans a perdu la vie après avoir reçu son injection contre la Covid-19. L’arrivée du vaccin Johnson & Johnson en France renversera-t-elle la vapeur ?