Une femme a sacrifié les organes de son fils nouveau-né pour sauver d’autres enfants
Après avoir appris pour la maladie de son fils, cette maman éprouvée décide de faire don des organes de son enfant pour sauver d’autres vies.
Après le diagnostic d'anencéphalie, une maladie incurable, chez son fils Thomas, Sarah Gray a décidé de transformer la tragédie de sa famille en un don extraordinaire et de faire don de ses organes à la recherche scientifique. Dans cet hommage à la vie et à la découverte, elle partage son parcours pour trouver un sens à la perte et diffuse un message d'espoir pour les autres familles en deuil.
SON TÉMOIGNAGE DÉCHIRANT
Alors qu’elle avait 35 ans, Sarah Gray était enceinte de trois mois de jumeaux lorsque son mari Ross et elle se sont rendus à une deuxième échographie. Il faut dire qu’ils ne s’étaient pas préparés à l'étrange diagnostic auquel ils ont été confrontés.
Le médecin leur a expliqué que l'un des jumeaux, Thomas, souffrait d'une anomalie congénitale fatale appelée anencéphalie. Cela signifie que son cerveau ne s'est pas formé correctement parce qu'il manquait une partie de son crâne.
Les bébés atteints de ce diagnostic meurent généralement in utero ou quelques minutes, heures ou jours après leur naissance. Mais l'autre jumeau, Callum, semblait être en bonne santé, d'après ce que le médecin pouvait dire, et ces jumeaux étaient identiques, génétiquement identiques.
Des jumeaux. | Photo : Pexels
Malgré cela, Sarah Gray a décidé de mener sa grossesse à terme. Et même s’ils ne pouvaient rien faire pour empêcher la tragédie, les parents ont voulu trouver un moyen pour que la brève vie de Thomas ait une sorte d'impact positif.
UN DON EXTRAORDINAIRE
C’est ainsi que Sarah Gray s’est renseignée auprès de son infirmière sur le don d’organes, d’yeux et de tissus. La maman a été mise en contact avec la Washington Regional Transplant Community (WRTC), une organisation locale d'approvisionnement en organes.
La WRTC lui a expliqué que Thomas serait probablement trop petit à la naissance pour être donné en vue d'une transplantation, mais qu'il serait un bon candidat pour un don à la recherche. Elle a ainsi commencé à voir son fils comme une clé possible pour percer un mystère médical.
Des recherches scientifiques. | Photo : Pexels
Le 23 mars 2010, les jumeaux sont nés, et ils sont tous deux nés vivants. Et comme l'avait dit le médecin, il manquait à Thomas la partie supérieure de son crâne, mais il pouvait téter, boire au biberon, faire des câlins comme un bébé normal. Après six jours, Thomas est mort dans les bras de Ross, entouré de sa famille.
DES RECHERCHES MÉDICALES
Après la mort de l’enfant, la WRTC s’est chargée d’envoyer les dons de Thomas à quatre endroits différents. Le sang de son cordon ombilical à l'université de Duke, son foie à une société de thérapie cellulaire appelée Cytonet à Durham, ses cornées au Schepens Eye Research Institute, qui fait partie de la Harvard Medical School, et ses rétines à l'Université de Pennsylvanie.
Des recherches scientifiques. | Photo : Pexels
Elle a pu avoir quelques informations sur ce qui a été fait avec les parties de son enfant, et a par la suite tenu à passer deux messages. Le premier est que de nombreuses personnes ne pensent pas forcément à faire des dons à la recherche, et pourtant cela pourrait sauver des vies. Le deuxième message est que si vous travaillez avec des tissus humains et que vous vous interrogez sur le donneur et sur sa famille, écrivez-leur une lettre. Dites-leur que vous l'avez reçu, dites-leur sur quoi vous travaillez, et invitez-les à visiter votre laboratoire, car cette visite peut être encore plus gratifiante pour vous que pour eux.
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