Une femme élève la fille de son fils qui l'a quittée il y a dix ans. À son retour, il trouve la maison vide et abandonnée - Histoire du jour

Par égoïsme, Nicholas un jeune homme, a abandonné sa fille à sa mère, à l'âge de dix ans. Ceci, pour jouir d'une histoire d'amour avec sa nouvelle amante. Dix ans après son forfait, c'est avec stupéfaction qu'il s'est rendu compte de l'erreur monumentale qu'il avait commise.

Parfois dans la vie, la quête du bonheur rend les hommes imprévisibles. C'est le cas de Nicholas père d'une fille Paige à l'époque âgée de dix ans. Après le décès soudain de sa femme, la solitude et la douleur qui l'accablait, l'on poussé à abandonner sa petite fille chez sa mère, avec une promesse de retour rapide.

La mère de Nicholas s'appelait Doris Dakkar, lorsqu'elle n'avait que trente ans, elle a été abandonnée par son conjoint, avec un enfant (Nicholas) de sept ans dans les bras. Un problème si délicat qu'il a fallu à Doris de se retrousser les manches afin pour de prendre soin de son petit garçon.

Malheureusement, Doris était loin de s'imaginer, qu'une trentaine d'années une situation presque identique. À croire que son fils tenait vraiment beaucoup de son père, même s'il l'avait à peine connu.

En effet, Nicholas comme la plupart des jeunes hommes, avait eu la chance de trouver son âme sœur, en la personne de Sandra. Quelque temps après, les deux tourtereaux convolaient en justes noces. Puis ce fut l'arrivée de Paige, leur fille unique. Le parfait bonheur de ce petit foyer s'écroula à la mort de Sandra.

Un drame qui avait plongé Nicholas dans le désarroi et la tristesse. Mais heureusement pour le jeune homme, l'amour n'allait pas tarder à frapper, à nouveau, à sa porte . À cette époque, sa fille Paige n'avait que neuf ans, et même si cela semblait prématuré, sa mère comprenait la situation. Elle se disait que son fils avait besoin de tourner la page et d'aller de l'avant.

Six mois plus tard, Nicholas et sa nouvelle compagne, Donna, se disaient "oui" à la mairie. C'est ainsi que débuta le cauchemar de Paige. En effet, la petite fille qui était turbulente devint très calme et introvertie. Un changement compréhensible si l'on envisage qu'elle dût faire face au décès de sa mère, et à la nouvelle situation amoureuse de son père.

Les égoïstes ne se soucient pas du bonheur des autres.

Quelques jours avant le départ des nouveaux mariés, Nicholas vint voir sa mère, et lui demanda de rester avec Paige : "Tous les couples ont besoin de temps seul, maman. Et Paige est devenue difficile ces derniers temps… Elle en veut à Donna."

Une demande formulée de la plus belle des manières, avec les arguments qu'il fallait. On était en été, et la fille de Nicholas venait de souffler sur sa dixième bougie. Confuse et surprise, Doris se rendit à l'évidence que le nouveau couple avait besoin de profiter tranquillement de ses noces en Alaska.

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", dit-elle, avant d'ajouter : "

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Mécontent de la réponse de sa mère, Nicholas fit une grimace, et répondit : "J’aurais dû savoir que tu prendrais le parti de Paige ! Donna m’aime, elle me rend heureux, et c’est tout ce qui compte pour moi."

Une réponse qui ne fut pas du goût de Doris. Elle ne tarda pas à signifier à son fils le fond de sa pensée : "J’aurais pensé que si quelqu’un devait être du côté de Paige, ce serait son père", et de conclure : "Et rendre ta fille heureuse devrait aussi te rendre heureux!"

Nicholas partit un peu nerveux, mais quand il est revint avec Paige une semaine plus tard, il semblait heureux et normal. Il embrassa affectueusement Paige et fit un câlin à sa mère, avant de lui dire : "Je serai de retour le 27 août, maman".

À la date prévue, ni Nicholas, ni sa nouvelle femme n'étaient au rendez-vous. Inquiète, Doris essaya de joindre son fils par téléphone, mais le numéro n'était plus attribué.

D'un congé de trois semaines, la séparation entre Nicholas, sa mère et sa fille, dura plus de dix ans. Une période pendant laquelle, Nicholas avait répondu à quelques rares occasions, aux SMS de sa fille.

Mais ce n'est que lorsque Doris apprit que la maison, que son fils et sa première épouse Sandra, avait été vendue, qu'elle comprit qu'il avait tiré un trait sur sa fille. Du moins pour un bon bout de temps.

Elle appela donc sa petite-fille, et lui parla sans détour : "Écoute, on va se débrouiller, toi et moi. Je ne veux pas que tu t’inquiètes. Je vais m’occuper de toi. Je t’aime Paige, et je sais que ton père finira par regretter ce qu’il a fait."

Des paroles pleines de sagesse. Puisque dix ans plus tard, Nicholas pointait son nez chez sa mère, avec des airs de chiens battus. Il se sentit mal lorsqu'il constata l'état dans lequel se trouvait la maison où il avait grandi.

Et même s'il voyait bien qu'il n'y avait plus âme qui vit dans cette maison, il s'efforça quand même à appuyer sur la sonnette. N'obtenant pas de réponse, il alla marteler sur la porte voisine, pour s'enquérir des nouvelles.

Quand la porte s'ouvrit, il aperçut l'ancienne voisine de sa mère. Cette dernière surprise de voir son état débrayé, et sa voiture qui avait pris un grand coup de vieux, sans parler de la rouille, hésita à lui donner la nouvelle adresse de sa mère et de sa file.

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", lança-t-elle froidement, avant d'ajouter : "

"

Nicholas sans tenir compte des propos de la dame, prit ses jambes à son cou et démarra sa voiture en trombe. Pour lui, sa mère restait sa mère et il saurait comment lui parler. Mais arrivé devant l'adresse indiquée, Nicholas fut stupéfait par le luxe extérieur, qu'offrait ce manoir, où vivaient désormais sa fille, son époux et sa mère.

Il prit son courage à deux mains, et alla sonner à l'entrée. Une femme de ménage s'empressa de venir ouvrir, et Nicholas demanda : "Je veux parler à Doris ou Paige Dakkar, s’il vous plaît ?"

"

", rétorqua cette dernière, avec un sourire dédaigneux, après une réponse positive de Nicholas, la femme de chambre le conduisit dans un immense salon très élégant.

Quelques minutes plus tard, Paige entra dans le salon, silencieuse, mais ne manifesta aucune surprise. Son père comprit que leur ancienne voisine lui avait déjà fait part de son arrivée. À la vue de sa fille, Nicholas s'écria, tout en voulant l'embrasser : "Paige, mon bébé…"

Mais très froidement et sans colère, Paige lui demanda : "Qu’est-ce que tu veux, père ?"

Et de Nicholas de répondre sourire aux lèvres : "Je voulais te voir, ainsi que grand-mère Doris, chérie. Vous m’avez tellement manqué…"

À peine avait-il fini de parler, que sa mère fit son apparition dans la pièce. Tout comme Paige, Doris était d'un calme effrayant, avec un air plus jeune, et demanda à son tour à son fils : "Nicholas, qu’est-ce que tu veux ?"

Alors sans détour Nicholas répondit : "Je voulais voir ma famille. J’espérais un accueil plus chaleureux !"

Mais son enthousiasme et sa désinvolture rendirent encore Paige plus froide. Et elle lui dit sèchement : "Tu m’as abandonnée, père. Tu t’attendais à de la chaleur ?"

Face à l'hostilité de sa fille, Nicholas voulut avoir le soutien de sa mère : "Maman ?"

Il ajouta: "Ce n’était pas moi… Donna… elle a insisté. Elle a dit qu’elle me quitterait…"

"

", répliqua cette dernière, et de lui poser la question : "

"

Sans répondre à la question de sa mère, Nicholas vit avec amertume et envie, ce qu'il avait perdu et s'osa à dire : "Vous n’êtes certainement pas mal loti ! J’ai pensé que vous pourriez faire quelque chose pour moi… Je suis au chômage et j’ai du mal…"

Paige lui répondit alors avec effroi : "Je suis surprise que tu aies le culot de nous demander quelque chose, père. Tu nous as quittés quand on avait le plus besoin de toi, mais on a réussi. Maintenant, grâce à mon mari, nous avons tout ce dont nous avons besoin."

Pour se justifier, Nicholas ajouta : "Je suis toujours ton père".

Paige lui dit : "Tu n’es rien pour moi".

Elle prit alors à ce moment, la main de sa grand-mère. Et même si Doris ressentait de la tristesse pour son fils, elle ne dit rien. Et Paige ajouta : "Mais pour le bien de grand-mère Doris, je vais t’aider."

Alors, elle s'approcha d’un bureau Louis XV et y déverrouilla le tiroir. Elle en sortit un jeu de clés de la maison et plaça de l’argent dans une enveloppe. Elle le tendit le tout à son père et lui dit : "Ce sont les clés de la vieille maison. Il y a 5 000 $ dans l’enveloppe. Ne pense pas que tu obtiendras un centime de plus, alors ne te donne pas la peine de revenir."

Sachant que ce spectacle attristait sa grand-mère, Paige mit son bras autour de ses épaules et la fit sortir de la pièce. Quelques secondes plus tard, Nicholas était escorté hors du manoir par la femme de chambre.

Après sa sortie, Nicholas resta un bon moment à regarder avec envie la propriété tentaculaire de sa fille. Mais au lieu de se rependre de ses erreurs, il continua à se dire qu'il avait bien agi : "J’ai fait ce que je devais faire. Les gens ne peuvent-ils pas comprendre combien j’ai souffert ? Il n’y a pas de gratitude dans ce monde…"

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Les égoïstes ne se soucient pas du bonheur des autres, seulement du leur. Nicolas n’a pas hésité à abandonner sa famille tant qu’il avait ce qu’il voulait.
• Ce que vous donnez, c'est ce que vous recevez. Nicholas s’attendait à partager la prospérité de sa fille et il a eu une sacrée surprise. Mais grâce à la gentillesse innée de Paige et Doris, il a eu plus que ce qu’il méritait : un toit au-dessus de sa tête.

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Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.