“Nous avons peu de temps pour la retrouver !” Des jumelles stupéfaites d'apprendre qu'elles ont une troisième sœur à l'âge de 82 ans - L'histoire du jour

Deux sœurs ont passé huit décennies à croire qu'elles étaient jumelles, jusqu'à ce qu'un rendez-vous dominical au bord de la mer change tout. La vie de leur troisième sœur étant en jeu, elles doivent se lancer dans une course contre la montre pour la retrouver.

"Parfois, j'aimerais qu'Andy soit là. Ces moments passés avec lui me manquent."

"Je ressens la même chose. Cet homme était un mari merveilleux, n'est-ce pas ?"

"Le meilleur", soupira Maria. "Et je n'ai jamais pu regarder un autre homme de la même façon après lui."

"Je suis sûre qu'il doit se sentir seul là-bas. Comme j'aimerais que mon mari Charles soit ne serait-ce qu'à moitié aussi romantique qu'Andy. Il est encore sorti avec ses copains", s'est plainte Susan.

Susan et Maria se tenaient au bord de la mer, admirant le paysage et parlant une fois de plus de leur vie, tandis que le soleil brillait dans le ciel matinal et que les oiseaux chantaient joyeusement.

Aujourd'hui, âgées de 82 ans, Maria et Susan ont tout leur temps pour elles-mêmes. Tous leurs enfants ont déménagé et fondé leur propre famille, de sorte que les deux sœurs se retrouvent avec de nombreux petits-enfants. Mais au fond d'elles-mêmes, elles se sentaient seules.

Chaque dimanche, Maria et Susan se retrouvaient donc au bord de la mer pour se remémorer le bon vieux temps tout en partageant les soucis qu'elles ne pouvaient pas partager avec d'autres personnes.

Le mari de Maria est mort il y a plusieurs années et elle vit désormais avec son petit-fils, Rhys, dont les parents étaient trop occupés pour s'occuper de lui. Pendant que les deux sœurs passaient du temps ensemble, Rhys se promenait au bord de l'eau.

"C'est un garçon adorable. Dommage que ses parents ne s'en rendent pas compte", a dit Maria en regardant Rhys, qui est assis sur le sable près de l'eau avec son iPad.

"As-tu parlé à Adam et Stacey ? Tu leur as dit à quel point Rhys se sentait éloigné d'eux ?", a demandé Susan.

"J'ai essayé", soupira Maria. Tout ce qu'ils m'ont dit, c'est : "Maman, Rhys est un grand garçon. Il est en mesure de s'occuper de lui-même. Et il t'a toi".

"Oh, c'est terrible !"

"Je sais", a répondu Maria. "Il est toujours seul et n'a pas d'amis. C'est pour cela qu'il vient toujours avec moi pour te rencontrer. Il dit qu'il n'aime pas ses parents".

Ton destin te mènera là où tu dois être.

"Adam et Stacey vont bientôt se rendre compte de leur erreur. Le temps apprend aux gens des choses qu'ils n'auraient pas apprises autrement".

"C'est vrai", a dit Maria en regardant la mer. "Penses-tu que nous pouvons être heureux à nouveau ?"

"Oh ! Nous sommes heureux ! Pourquoi dis-tu que nous ne le sommes pas ?" a demandé Susan, déconcertée.

"Je ne me sens pas tout à fait à l'aise ", a remarqué Maria. "C'est comme si une partie de moi manquait".

"Andy te manque", a dit Susan en entourant Maria dans ses bras et en posant sa tête sur son épaule. "Charles me manque aussi. Il est ici avec moi, mais nous sommes si loin l'un de l'autre. Je crois que je comprends ce que ressent Rhys".

"Ce n'est pas seulement cela, argumenta Maria. "Quelque chose... quelque part... ne va pas. "

Maria était étrangement contrariée ce dimanche matin, et Susan n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle supposait que Maria était préoccupée par Rhys ou Andy, ou peut-être par sa fille, qui avait des difficultés à concevoir un enfant.

"C'est à propos de ta fille ?”, lui demanda Susan.

Maria secoua la tête. "Non, Seigneur. Ce n'est pas ça. Pourquoi suis-je inquiète ? Je ne sais pas, Susan. Je ne sais vraiment pas. Mais mon cœur... Oh là là, j'ai comme l'impression que tout va mal."

À un moment donné, Susan s'est moquée des inquiétudes de Maria en les considérant comme un effet du vieillissement. "Nous avons 82 ans maintenant. Dans peu de temps, nous serons dans la maison de Dieu."

"Je sais..." a dit Maria. "Mais nous sommes toujours là. Andy ne l'est plus. Ai-je un but, qui fait qu'il a choisi de me garder en vie ?"

Malheureusement, les deux sœurs n'avaient aucune idée de ce qui allait se passer ensuite ou que leur monde entier allait bientôt être bouleversé, révélant quelque chose sur leur enfance qu'elles n'avaient jamais imaginé.

"Mamie Maria ! hurla Rhys, détournant l'attention de la femme âgée. "Il faut que je te montre quelque chose !

"Qu'est-ce que c'est, mon garçon ? demanda la femme plus âgée. "Quelque chose en rapport avec ces créatures aquatiques et tout ce que tu as lu ?

Rhys s'est précipité vers Maria et Susan et leur a montré son iPad. "Nous devons faire un devoir, et je cherchais des auteurs, et regardez ce que j'ai trouvé ! Rhys a fait quelque chose sur l’appareil, et soudain une photo de Susan et Maria... en fait, quelqu'un qui ressemblait comme deux gouttes d'eau aux deux sœurs est apparu.

"C'est vraiment étrange, mamie ! a dit Rhys. "Elle ressemble exactement à vous deux ! Elle s'appelle Eleanor, et c'est une auteure !"

Maria et Susan ont échangé un regard inquiet. "Nous vieillissons, n'est-ce pas ? a dit Susan en regardant la photo d'Eleanor. "Cette femme... Elle nous ressemble ! Est-ce que mon esprit me joue des tours ?"

"Je l'ai cherchée sur les réseaux sociaux, mamie. Elle a un compte Facebook", a expliqué Rhys. "Elle n'a pas été active depuis quelques mois, et elle vit à seulement 1000 kilomètres d'ici ! Peut-être qu'elle utilise une de vos photos ? Beaucoup de gens utilisent les photos qu'ils trouvent en ligne ! Ou... avez-vous une sœur ?"

Le cœur de Maria s'est mis à battre la chamade. "Une sœur ?" s'interrogea-t-elle. "Une sœur dont on ne soupçonnait pas l'existence ?"

"Grand-mère, et si... Bon sang, c'est cool ! On devrait lui envoyer un texto ? Ce serait amusant ! Je veux dire, j'ai une autre mamie, et je ne savais rien d'elle !"

Alors que Rhys trouvait fascinant et excitant de découvrir une troisième grand-mère, Maria et Susan ne savaient pas trop comment réagir à la situation. Elles savaient toutes les deux que Maria était étrangement inquiète à propos de quelque chose, mais elles ne se doutaient pas que cela les amènerait à trouver une femme étrange à 1000 kilomètres de là, qui leur ressemblait exactement !

"On y va ?", a demandé Susan à Maria. "On lui envoie un message ? Pour voir si elle s'en aperçoit ?"

Maria a regardé Susan avec inquiétude. "Et si c'est notre sœur ?"

"Dans ce cas, nous n'avons pas beaucoup de temps pour la trouver", ajouta Susan. Puis elle demanda à Rhys d'écrire un message pour Eleanor. Il le saisit rapidement et appuya sur le bouton d'envoi.

Maria s'est appuyée sur la balustrade. "Est-ce un film ? C'est tellement bizarre que certaines personnes penseront qu'il s'agit d'une fiction... Trouver une femme... réaliser qu'elle est notre sœur perdue depuis longtemps !"

" Détends-toi ", a dit Susan. "Peut-être que ce n'est rien. Peut-être que c'est un faux compte. Tu connais ces gens-là... Peut-être que ça ne veut rien dire du tout, Maria. Pourquoi es-tu si inquiète ?"

"Je suis inquiète parce que cela pourrait signifier quelque chose ! Oh, ces familles d'accueil ! Ils ne nous ont rien dit sur notre famille !"

Susan et Maria sont devenues orphelines très jeunes et ont grandi dans des familles d'accueil. Une fois sorties du foyer, elles ont décidé d'être proches l'une de l'autre et ont passé toute leur vie dans la même ville.

Elles ont tenté d'en savoir plus sur leurs parents lorsqu'elles étaient plus jeunes, mais cela n'a donné aucun résultat. Puis elles ont rencontré leur moitié, se sont mariées et ont fondé une famille. Puis sont venus les petits-enfants, et Maria et Susan ont pris de l'âge.

À 82 ans, elles profitaient de leur retraite et se retrouvaient tous les week-ends pour parler de leur vie. Qui aurait pu deviner que les recherches qu'elles avaient entreprises il y a des années les conduiraient à une femme nommée Eleanor, qui était probablement leur sœur perdue de vue depuis longtemps ?

Une semaine s'est écoulée. Maria et Susan n'ont pas de nouvelles d'Eleanor. "Rhys est obsédé par l'idée de la retrouver", a expliqué Maria à Susan lors de leur rencontre suivante. "Il passe son temps sur ses appareils après l'école. Il a dit qu'il avait contacté certains de ses amis".

"Oh, quoi qu'il arrive, ce sera pour le mieux", a dit Susan.

"Comment en es-tu si sûre ? Je suis inquiète."

"L'inquiétude ne te mènera nulle part, Maria. Nous devons avoir foi en Lui. Il nous guidera. Le stress, dit-on, est malsain pour les vieux cœurs."

"Tu deviens vieille !", a déclaré Maria . "Je ne vieillirai jamais !"

Susan se mit à rire. "Oh ! Oui, oui, tu n'es pas vieille ! Écoute, que dirais-tu de..."

Maria et Susan étaient tellement absorbées par leur discussion qu'elles n'ont pas remarqué que le temps passait vite et que le soir arrivait. Alors qu'elles se levaient lentement du banc pour rentrer chez elles, Rhys dit quelque chose qui leur fit frissonner le cœur.

"Je l'ai trouvée, mamie !", annonça-t-il, les yeux rivés sur son iPad. "Elle est à l'hôpital ! J'ai parlé à une de ses amies, et c'est sa voisine... Mamie Eleanor existe ! Ce n'est donc pas un faux ! Mais..."

"Mais quoi ?", lui demanda Maria.

"Oh, continue", a insisté Susan.

"Elle est malade. Très malade. Sa voisine... Elle s'appelle Linda, et elle m'a dit qu'elle et son mari avaient emmené Mamie Eleanor à l'hôpital parce qu'ils l'avaient trouvée inconsciente à la maison. Ils ont envoyé l'adresse. Tu crois qu'on peut aller la voir demain ?"

Maria pressa les mains de Susan. "Je t'avais prévenue que quelque chose n'allait pas... Quelque part... Est-ce qu'elle va mourir ? Susan, notre sœur est-elle en train de mourir ? Nous lui avons envoyé ce message il y a une semaine, et elle a été hospitalisée avant cela. A-t-elle une maladie en phase terminale ?"

"Oh mon Dieu. Garde espoir. Rien ne va lui arriver. C'est peut-être de la fatigue ou autre chose. Est-ce que cette dame... Linda... Est-ce qu'elle t'a dit autre chose, Rhys ?"

"Elle m'a donné l'adresse de Mamie Eleanor quand je lui ai dit que j'étais son petit-fils et que nous la cherchions. Et j'ai l'adresse de l'hôpital. On peut aller lui rendre visite ? Elle aimerait bien, non ?"

Maria s'est mise à pleurer, et Susan a dû l'entourer dans ses bras pour la consoler. "Tu avais raison. Nous avons peu de temps", a-t-elle sangloté. "Nous avons peu de temps devant nous."

"Pour l'amour du Christ, ressaisis-toi !” a gentiment grondé Susan. "Tu crois que notre sœur apprécierait de nous voir pleurer alors qu'elle est déjà en train de vivre quelque chose ?”

"Il y a encore une chose !" ajouta Rhys. "Mme Leblanc a dit que Mamie Eleanor n'avait pas de famille. Certains de leurs voisins appelaient Mamie Eleanor une recluse parce qu'elle quittait rarement la maison. Ils ont dit qu'ils ne savaient pas qu'elle était écrivaine et qu'elle préférait être seule."

Susan et Maria ont eu le cœur brisé. Elles n'arrivaient pas à croire que leur sœur était dans une telle détresse.

Le lendemain matin, les deux sœurs ont décidé de rendre visite à Eleanor, et Rhys a insisté pour les accompagner. Maria dit à Rhys qu'il n'est pas obligé de manquer l'école, mais le jeune homme est ravi de rencontrer sa troisième grand-mère.

Lorsque Maria et Susan sont arrivées à l'hôpital, Maria a hésité à entrer. Elle craignait de ne pas avoir la force de rencontrer sa sœur. Mais Susan et Rhys l'ont encouragée en lui disant qu'elle pouvait le faire !

La responsable de l'accueil de l'hôpital était une femme terne, elle les a dirigées vers une chambre et les a informées que les heures de visite se terminaient bientôt. En entrant dans la salle d'Eleanor, les larmes ont coulé dans les yeux de Maria et de Susan.

Une femme pâle est allongée sur le lit, entourée de tubes, et elle n'a pas l'air plus en forme que les murs bleu clair de la salle. Ses joues sont creusées, ses yeux sont solitaires et elle a le regard fixé sur la fenêtre.

"El... Eleanor ?", demanda Susan, et la frêle silhouette bougea lentement la tête.

"Bonjour, je m'appelle Susan, voici Maria, et voici notre petit-fils, Rhys. Nous sommes votre famille", ajouta-t-elle, et elle pouvait voir des larmes dans les yeux d'Eleanor.

"Une famille ?", demanda Eleanor. "J'en avais une ?"

"Tu en avais une..." Susan a dit. "Mais nous ne savions pas que tu existais. La manière dont nous t'avons trouvée est une longue histoire, mais nous sommes là."

Eleanor a tendu son bras couvert d'intraveineuses, et Susan et Maria l'ont rapidement prise dans leurs bras. "Vous... vous me ressemblez toutes les deux", affirma Eleanor. "Sommes-nous des triplées ?"

Maria n'a pas pu retenir ses larmes. Ses larmes l'étouffaient et elle ne pouvait pas prononcer un mot.

"Bonjour, Mamie Eleanor ! Je suis ton petit-fils !" se présenta Rhys. "C'est trop cool. J'ai une autre grand-mère ! Mamie Susan et Maria sont très tristes de te voir malade, et moi aussi. J'espère que tu vas bientôt te rétablir et...".

"Elle ne pourra pas !" a dit la responsable de l'accueil ennuyeuse, en regardant sa montre. "Elle a besoin d'une transfusion sanguine urgente et nous n'avons pas pu lui trouver de donneur. Son groupe sanguin est rare.

"Il faut que tu surveilles ta langue !" a lancé Maria, dont les larmes coulent sur les joues. "Prenez mon sang, madame ! Je vais sauver ma sœur !"

Susan et Maria ont fini par se disputer avec la femme d’acceuil, jurant qu'elles feraient tout pour sauver leur sœur. Malheureusement, pour des raisons de santé, elles ne pouvaient pas être donneuses. C'est donc Rhys qui a sauvé la vie d'Eleanor.

Son groupe sanguin correspondait au sien et il a pu devenir donneur. Plus tard, Eleanor a révélé qu'elle avait été élevée par un prêtre et qu'elle ne s'était jamais mariée et n'avait jamais eu d'enfants.

Bien que personne ne sache comment elle a été séparée de ses sœurs, Eleanor était heureuse de les retrouver et d'apprendre à les connaître. Alors qu'elle était en convalescence à l'hôpital, elle commença à travailler sur un manuscrit. C'est le dernier livre qu'elle a écrit avant que Dieu ne la rappelle à la maison, et il raconte sa vie et la façon dont elle a rencontré ses sœurs à l'âge de 82 ans.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Appréciez ce que vous avez au lieu de vous lamenter sur ce que vous avez perdu. Eleanor a apprécié de rencontrer ses sœurs et leur a dédié sa dernière œuvre au lieu de se lamenter sur le temps qu'elles avaient perdu.
• Votre destin vous mènera là où vous êtes censé être. Après huit décennies, un dimanche aléatoire a changé le cours de la vie de Maria et Susan et les a réunies avec leur sœur perdue de vue depuis longtemps - même si ce n'était que pour un court moment.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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