Tout le monde ignore la femme âgée en pleurs qui supplie de lui acheter un ticket de bus, jusqu'à ce qu'une femme s'arrête — Histoire du jour

La femme âgée suppliait les passants de l'aider à obtenir un ticket de bus pour rentrer chez elle, mais tout le monde l'ignorait, à l'exception d'une femme qui n'a pas pu retenir ses émotions après avoir entendu l'histoire de la femme âgée qui était restée bloquée à l'arrêt de bus.

C'était une soirée ordinaire en Floride, sauf pour Molly Williams, 80 ans, qui était bloquée à l'arrêt de bus d'une ville inconnue, sans téléphone portable ni argent pour appeler à l'aide ou rentrer chez elle. Elle pleurait donc et suppliait les passants de lui acheter un ticket de bus, mais tout le monde faisait la sourde oreille.

"Allez vous-en, femme ! ", a sifflé un homme lorsqu'elle lui a demandé de l'aide. "Je suis en retard. Mes enfants et ma femme m'attendent à la maison. Vous pouvez attendre et demander de l'aide à quelqu'un d'autre".

"Mais monsieur..." Elle commençait à peine à parler que l'homme s'éloignait.

Mme Williams avait envie de pleurer, mais elle a réussi à maîtriser ses émotions avant de s'approcher d'un groupe de jeunes femmes, espérant qu'elles l'aideront.

"Excusez-moi, les filles", a-t-elle dit poliment. "L'une d'entre vous peut-elle m'aider à obtenir un ticket de bus ? J'ai perdu mon téléphone et mon portefeuille, et je dois rentrer chez moi".

L'une des femmes l’a regardée de la tête aux pieds et s’est moquée d'elle. "Vous n'avez pas l'air d'être du genre à demander de l'aide aux passants. Que s'est-il passé ? Quelqu'un vous a jetée hors de chez vous, hein ?", a-t-elle dit en riant, et les autres filles se joignaient à elle.

Les yeux de Mme Williams se remplissaient de larmes. Elle pensait que personne ne l'aiderait. Mais à ce moment-là, une jeune femme d'une trentaine d'années s'est approchée d'elle. Elle a remarqué que Mme Williams était presque sur le point de pleurer lorsque personne ne l'a aidée. Elle n'a pas pu résister à l'envie de s'approcher de la femme âgée.

"Bonjour, madame. Y a-t-il un problème ? Avez-vous besoin d'aide ?", a dit Maria en s'approchant de la pauvre femme âgée.

"Oh, ma chère", a sangloté la femme âgée en essuyant ses larmes. "J’ai… j’ai besoin d'un ticket de bus pour rentrer chez moi. Pourriez-vous m'aider ?"

"C'est tout ? Bien sûr, madame. Il n'y a pas de problème !"

Mme Williams n’a pas pu retenir ses larmes en remerciant la femme pour son aide. "J'apprécie beaucoup, jeune femme. Quel est votre nom ?"

"Je m'appelle Maria – Maria Jones. Où allez-vous ?"

"J'attends un bus pour Orlando, ma chère. Je suis venue ici avec mon fils, mais il..."

La gentillesse engendre la gentillesse.

"Orlando ? Oh, comme c'est génial ! Je vais aussi à Orlando ! Oh, je suis vraiment désolée de vous interrompre. Je ne vous ai même pas demandé votre nom. Vous êtes...

"Je suis Molly Williams."

"Vous êtes donc venue ici avec votre fils, Mme Williams ?"

La femme âgée a acquiescé, les yeux pleins de larmes. Elle pouvait à peine continuer.

"Alors, où est-il ? Il vous a déposée à l'arrêt de bus ? Voulez-vous que je l'appelle ?"

Mme Williams a secoué la tête. "Non. Je devais aller chez lui, mais il a disparu quand nous sommes arrivés à l'arrêt de bus. Cela fait trois heures et je ne pense pas qu'il reviendra. Je n'aurais vraiment pas dû l'écouter..."

"Quoi ?", a demandé Maria, étonnée. "Comment peut-il faire ça ? Pourquoi le ferait-il, en fait ?"

"Oh, ma chère, c'est une longue histoire. En fait..." Mme Williams venait de commencer lorsque le bus est arrivé.

Maria a aidé la femme âgée à monter, a payé son billet et, après qu'elles se sont installées à leur place, elle lui a demandé ce qui s'était passé pour qu'elle soit bloquée à l'arrêt de bus. Mme Williams a commencé à raconter son histoire et, lorsqu'elle a terminé, Maria était en larmes.

"Je suis désolée pour ce qui s'est passé, Mme Williams. Mais quand tout cela a-t-il commencé ? Je veux dire, comment savez-vous qu'il l'a fait exprès ?"

"Il y a quelques jours, ma chère... Mon fils Stephen m'a rendu visite et m'a demandé de vendre notre vieille maison. Je ne l'avais pas vu depuis dix ans, alors quand il est rentré à la maison, j'ai été choquée. Mais il m'a expliqué pourquoi il voulait me voir, et j'ai compris qu'il n'était pas venu pour moi. Il m'a dit que sa femme Georgia et lui avaient acheté une maison plus grande et que je pouvais rester avec lui dans sa maison. Mais j'ai refusé car je ne voulais pas vendre la maison".

"Que s'est-il passé ensuite ?"

"Oh, ce garçon a le sens des mots ! Je dirais même qu'il a la langue bien pendue ! Il m'a proposé de lui rendre visite. Je ne voulais pas le faire, car je savais que Georgia ne serait pas contente. Mais il m'a convaincue. Il m'a dit que ce n'était qu'une question de jours. En fait, Georgia et moi ne nous sommes jamais bien entendus. Elle ne m'aimait pas au début, et je n'ai jamais essayé de m'imposer à elle.

"Quand Stephen a décidé de déménager, je n'ai rien dit pour ne pas gâcher ma relation avec lui. Mais avec le temps, nous avons fini par nous éloigner l'un de l'autre. Il m'avait demandé de l'argent pour l'aider à payer son logement à l'époque, mais je n'en avais pas, alors il m'a coupé les vivres. J'ai eu beau essayer, rien n'a pu améliorer notre relation. J'ai pensé que ce voyage pourrait peut-être améliorer les choses entre nous après toutes ces années, alors j'ai accepté. Après la mort de mon mari, je me suis retrouvée complètement seule... Mais il m'a juste déposée à l'arrêt de bus. Je n'ai jamais pu visiter sa maison."

"Pourquoi n'avez-vous pas appelé la police ou quelqu'un pour obtenir de l'aide ?"

"Je n'avais pas mon téléphone. En fait, je l'avais apporté avec moi, mais il avait disparu lorsque je l'ai cherché à l'arrêt de bus. Je m'étais assoupie en chemin et je crois que c'est à ce moment-là qu'il l'a pris dans mon sac".

"Vous savez, j'ai déjà entendu des histoires similaires. Des enfants prennent frauduleusement l'appartement de leurs parents et laissent ces derniers livrés à eux-mêmes... Il se fait déjà tard. Je crains qu'il ne soit pas prudent pour vous de rentrer seule chez vous maintenant. Je peux vous offrir une chambre chez moi pour la nuit. Ce n'est pas loin de la gare où nous allons descendre. Et ne vous inquiétez pas, j'ai un plan pour vous aider. Vous ne perdrez pas votre maison."

Mme Williams était tellement désespérée qu'elle a accepté immédiatement. Elle s'est installée chez Maria cette nuit-là et a découvert que la jeune femme vit seule, tout comme elle. Il s'est avéré qu'elle était orpheline. Ses grands-parents lui avaient laissé une maison à Orlando, où elle passait souvent les vacances.

Ce soir-là, Maria a préparé un bon dîner pour Mme Williams, puis les deux femmes ont passé du temps à parler de leur vie, de leur famille et de tout ce qui leur passait par la tête. Après tant d'années, Mme Williams se sentait si bien en présence de quelqu'un.

Le matin, Maria l'a raccompagnée chez elle, où elles ont trouvé Stephen et un inconnu en train de discuter. Il s'est avéré qu'il avait volé les documents de propriété dans le placard de Mme Williams et qu'il était en pourparlers avec l'homme pour vendre immédiatement la maison. Mais grâce à Maria, cela n'a pas pu se produire.

Elle a immédiatement composé le 911, et Mme Williams a informé la police de tout le scénario, après quoi Stephen a été conduit au poste de police et a été averti de ne pas s'approcher de sa mère.

La femme âgée ne saurait trop remercier Maria. "Merci, Maria. Si vous ne m'aviez pas aidée, j'aurais perdu ma maison."

"Je vous en prie, Mme Williams. Vous savez, je peux paraître égoïste, mais chaque fois que je retourne chez moi ou chez mes grands-parents, je me sens très seule, mais pas la nuit dernière. Je me demandais donc si vous seriez intéressée pour emménager avec moi. C'est juste...ugh...une demande. J'adorerais vous avoir chez moi."

Mme Williams lui a souri et l’a prise dans ses bras. "Alors, quand est-ce que je peux emménager ?"

"Vraiment, Mme Williams ? Oh mon Dieu, merci ! Merci beaucoup !"

"C'est bon, chérie. De toute façon, c'est mieux de déménager d'ici et de ne plus avoir d'ennuis. On le fait ce week-end ?"

Maria a acquiescé et le dimanche suivant, elle a aidé Mme Williams à emballer ses affaires pour le déménagement. Mme Williams a vendu son ancien appartement avant de s'installer chez Maria. Elle s'est dit qu'il était préférable de vivre en compagnie d'une personne qui s'occupait d'elle plutôt que de vivre seule entre quatre murs.

Trois ans plus tard, Maria s'est mariée et a eu une fille, et Mme Williams est devenue la grand-mère aimante de la petite Maria.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• La cupidité ne vous mènera nulle part. Les intentions malveillantes de Stephen ont été vaines et il a perdu la maison et sa mère adorée.
• La gentillesse engendre la gentillesse. Maria a aidé Mme Williams alors que tout le monde l'ignorait, et la femme âgée a décidé d'emménager avec elle pour soulager sa solitude.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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