Une petite fille fait du porte-à-porte en prétendant avoir besoin d'un travail jusqu'à ce qu'un policier arrive et suive sa trace — Histoire du jour

Un jour, une jeune fille vient frapper chez des inconnus pour leur demander s'ils ont un travail à lui confier. La police l'apprend et la suit pour savoir pourquoi.

Un jour d'été, une petite fille de quatre ans marchait dans Oak Street, frappant de porte en porte. Elle était vêtue d'une chemise en lambeaux, d'un pantalon de survêtement et de pantoufles en caoutchouc.

La fillette, qui allait avoir cinq ans dans quelques mois, était sage pour son âge. Elle avait le sens de la rue et savait comment se déplacer dans le quartier, même seule.

Il était tôt le matin, et beaucoup de gens dormaient encore, car c'était le week-end. Elle s'est approchée d'une maison et a frappé, mais personne n'a répondu.

Elle était sûre qu'il y avait des gens dans la maison voisine, car il y avait de la musique forte à l'intérieur. Il y avait encore une fête, même à sept heures du matin. Un homme aux cheveux longs a ouvert la porte alors que la musique retentissait derrière lui. "Bonjour, je suis Abigail. Avez-vous un travail à me proposer ?", lui a-t-elle demandé.

L'homme était confus et a répondu immédiatement : "Quoi ? Non, non. Je ne suis pas intéressé par l'achat de quoi que ce soit." Il a immédiatement fermé la porte, et Abigail s'est dirigée vers la maison suivante.

En frappant, elle a entendu un chien aboyer à l'intérieur. Quelques secondes plus tard, une femme d'un certain âge a ouvert la porte, sa maison sentant les biscuits fraîchement sortis du four.

"Bonjour, petite fille", a dit la femme en souriant.

"Je m'appelle Abigail. Avez-vous un travail à me proposer ?", a-t-elle demandé. La femme était surprise par la réponse de la fillette.

"Quel âge as-tu, Abigail ?"

"J'ai quatre ans et j'en aurai cinq dans trois mois", a-t-elle dit en montrant son âge avec ses doigts.

"Tu es si jeune ! "Les petites filles ne devraient pas travailler", a répondu la femme âgée.

"Mais... J'ai besoin d'argent. Ma mère m'a dit que je devais travailler pour avoir de l'argent", a dit Abigail tête baissée.

Inquiète, la femme a proposé : "Veux-tu du lait et des biscuits avant de partir ? Grand-mère Betty vient de finir de cuisiner", et a invité la jeune fille à entrer.

Abigail était ravie. Elle a souri et a acquiescé en entrant dans la maison de Grand-mère Betty.

Pendant qu'Abigail se servait du lait et des biscuits, la femme âgée a appelé la police. Lorsque le 911 a répondu à son appel, elle a raconté l'histoire de la jeune Abigail.

"Une fillette de quatre ans se promène dans notre rue, frappant de porte en porte, à la recherche d'un travail. Je pense que vous devriez enquêter sur cette affaire. Je suis inquiète pour elle", a-t-elle déclaré.

Quelques minutes plus tard, un officier nommé Melvin Johnson est arrivé au domicile de la femme. Celle-ci était en train de nettoyer sa cuisine, tandis qu'Abigail était censée regarder la télévision dans son salon.

Cependant, lorsque celle-ci et l'agent se sont rendus dans le salon, la petite fille était introuvable. "Mais elle était juste là !", s’est inquiétée Grand-mère Betty.

"Elle a dû s'enfuir ou continuer à chercher du travail. Elle était impatiente d'en trouver un", a expliqué la femme âgée à l'officier.

"Ne vous inquiétez pas, madame. Nous allons la chercher et faire en sorte de savoir ce qui se passe", lui a assuré le policier.

C'est ainsi que la police a commencé ses recherches. Ils ont trouvé en chemin la pantoufle rose d'Abigail et se sont lancés sur ses traces. L'agent Johnson trouve bientôt la petite fille sur le bord de la route, pleurant en enfouissant son visage dans ses genoux.

"Abigail ?", a-t-il demandé lentement. Lorsque la fillette a levé les yeux, il était certain que c'était bien elle.

Abigail s'est blessée à la jambe en courant, perdant une de ses pantoufles en chemin. L'agent Johnson l'a emmenée à l'hôpital, où la jeune fille lui a raconté son histoire.

"Je vis avec ma mère et ma grand-mère dans une petite caravane. Ma grand-mère a mal aux jambes depuis des semaines. Nous vivions dans une grande maison, mais il y a eu un incendie et maintenant nous n'avons plus de maison", s'est-elle écriée.

"Je veux juste que ma grand-mère s'assoie dans un fauteuil moelleux, pour qu'elle n'ait pas mal aux jambes. Nous essayons d'économiser de l'argent pour acheter un fauteuil à ma grand-mère, avec des fleurs roses", a expliqué Abigail.

Le policier a été surpris par le cœur pur de la jeune fille. Il lui a demandé où elle habitait et l'a raccompagnée chez elle.

En rentrant chez lui ce jour-là, il n'a pas cessé de penser à Abigail et à ce qu'elle était prête à faire pour le bien de sa grand-mère. Le lendemain, il a convoqué ses collègues pour une réunion au poste de police, où il a raconté l'histoire de la jeune fille.

Quelques semaines plus tard, l'agent Johnson est retourné au domicile d'Abigail. Sa mère et sa grand-mère ont eu peur, pensant que l'agent avait peut-être un mandat d'arrêt contre elles après ce qui était arrivé à Abigail.

"Vous trois, montez dans mon véhicule et venez avec moi", a-t-il dit sévèrement. Abigail, sa mère et sa grand-mère étaient sûres de finir en prison. Elles ont suivi le policier sans poser de questions, ne voulant pas le mettre en colère.

Dans la voiture, les yeux d'Abigail se remplissaient de larmes. Elle avait peur jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle savait où elles allaient. Ils se trouvaient dans leur ancien quartier.

La mère et la grand-mère d'Abigail s'en sont rendu compte elles aussi, et elles étaient curieuses de savoir ce qu'elles faisaient là. "Qu'est-ce qu'on fait ici ?", a demandé la mère d'Abigail.

L'agent Johnson a arrêté la voiture sur leur ancienne propriété, où leur maison avait brûlé. Cependant, au lieu des décombres, ils ont trouvé une maison nouvellement construite et une équipe de policiers qui se tenait devant.

"Mes collègues et moi avons pensé que nous pourrions faire quelque chose pour vous..." leur a dit l'officier Johnson en leur tendant des clés. Abigail n'en croyait pas ses yeux, tout comme sa mère et sa grand-mère.

"C'est une farce ?" La mère d'Abigail n’a pas pu s'empêcher de demander.

L'officier Johnson a secoué la tête et les a escortés hors de la voiture. "Jetez un coup d'œil, s'il vous plaît", leur a-t-il dit en les conduisant vers la belle maison neuve.

La famille a appris que les officiers avaient investi de l'argent de leur poche pour reconstruire leur maison. En entrant dans la maison, ils ont vu un fauteuil confortable avec des fleurs roses dans le salon.

"C'est pour ta grand-mère", a dit l'officier Johnson à Abigail. "Grand-mère, ceci vient de votre petite-fille. J'espère qu'elle vous rendra fière, car c'est quelqu'un dont il faut être fier", a-t-il ajouté en s'adressant à Stacy, la grand-mère d'Abigail, qui était émerveillée.

Abigail et sa famille se sont installées dans leur nouvelle maison. La mère d'Abigail a trouvé un emploi, et elles ont lentement rempli leur maison avec les choses dont elles avaient besoin, dès qu'elles en ont eu les moyens.

L'agent Johnson est resté un bon ami de la famille, tout comme Grand-mère Betty, qui est venue un jour rendre visite à l'agent pour voir comment allait Abigail. La famille appelait l'officier son "ange gardien" et partageait souvent des repas avec lui lorsqu'il passait.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Nous devrions toujours nous comporter comme des enfants. En étant enfantin, nous pensons avec innocence et positivité. Cela nous aide à devenir plus imaginatifs, innovants et ouverts au monde des possibilités. La positivité d'Abigail lui a permis de donner à sa famille l'occasion de prendre un nouveau départ.
• Faites attention à ceux que vous rencontrez, en particulier les enfants. Grand-mère Betty a fait ce qu'il fallait en appelant la police lorsqu'elle a trouvé Abigail errant seule dans le quartier. Elle a ainsi protégé Abigail de tout danger et l'a ramenée en toute sécurité à sa famille.

Partagez cette histoire avec vos proches. Elle pourrait les inspirer et leur faire plaisir.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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