Une femme pauvre méprise sa riche voisine jusqu'à ce qu'elle doive vivre avec elle dans la même maison — Histoire du jour

Une femme pauvre vit à côté d'une femme riche qu'elle méprise pour son mode de vie jusqu'à ce qu'une tragédie les oblige à vivre ensemble dans la même maison.

Gina Romansky détestait sa voisine. Cette femme était arrogante, curieuse et RICHE, et elle tapait sur les nerfs de Gina. Même la façon dont elle se coiffait, toute blonde et rebondie et jeune alors qu'elle avait au moins soixante ans, l'irritait.

Si Gina avait pu se le permettre, elle aurait déménagé, mais elle ne le pouvait pas. Elle avait hérité de la maison de son oncle, et elle ne trouverait jamais rien d'aussi beau. Elle était donc coincée avec Hazel Gorman comme voisine, pour la vie !

Tout a commencé le jour où Gina a emménagé. On a sonné à la porte et Hazel se tenait sous le porche, avec ses cheveux ridicules, un grand sourire sur le visage et une tarte dans les mains.

"Bonjour !", s’est-elle écriée lorsque Gina a ouvert la porte. "Je m'appelle Hazel, j'habite à côté et je voulais vous souhaiter la bienvenue dans le quartier !"

"Merci", a dit Gina d'une manière abrupte. Elle a pris la tarte et s'apprêtait à retourner à l'intérieur, mais Hazel était d'humeur bavarde.

"C'est une jolie petite maison à rénover", a-t-elle dit. "Je suis sûre qu'elle sera magnifique quand vous aurez fini de la restaurer".

Parfois, une catastrophe peut ouvrir la porte à une nouvelle vie.

Gina l’a regardée d'un air curieux. "Le restaurer ?", a-t-elle demandé. "Pourquoi ? Mon père disait toujours que si ce n'est pas détruit, pas besoin de réparation".

"Oh", Hazel a jeté un coup d'œil rapide à la peinture écaillée. "Bien sûr ! Comme je suis bête..." Elle s’est éloignée du porche, a dit au revoir et a disparu dans sa maison parfaite et son jardin immaculé.

Gina a revu Hazel deux mois plus tard à l'épicerie locale. "Bonjour !", lui a dit Hazel. "Alors, comment vous installez-vous ?"

Gina a soupiré. "Très bien, merci", a-t-elle dit froidement.

"Je voulais vous demander..." a dit Hazel. "Vous avez un arbre dans votre jardin qui pousse dans le mien. C'est un robinier, vous savez, et j'ai des petits-enfants".

"Et alors ?", a demandé Gina qui a grandi dans le Queens.

"Les feuilles du robinier sont toxiques", a expliqué Hazel.

"Vos petits-enfants ont l'habitude de manger les feuilles des arbres ?", a demandé Gina, le ton sarcastique.

"Non !" Hazel a rougi. "Mais avec des enfants, mieux vaut prévenir que guérir ! Je peux vous recommander un arboriculteur qui viendra le couper pour vous".

"Et combien cela coûterait-il ?", a demandé Gina.

"Environ 200 dollars, je pense", a dit Hazel.

"Dans ce cas, pensez encore !" Gina s’est fâchée. "Je ne peux pas me permettre une coupe de cheveux à 25 dollars et encore moins 200 dollars pour qu'un idiot vienne couper des branches !" Elle s’est retournée et s'en est allée.

Cet après-midi-là, Gina est sortie et a jeté un coup d'œil à l'arbre. C'était un bel arbre avec de belles grappes de fleurs et des feuilles qui semblaient scintiller dans la brise.

À l'arrière de la propriété, à quelques mètres de là, il y avait une forêt. Gina avait grandi toute sa vie à New York et était plus à l'aise avec les trottoirs et les taxis qu'avec la nature, mais c'était si paisible !

Elle est tombée amoureuse de cette nature sauvage et, par conséquent, a laissé son jardin s'épanouir à son tour. Ce qui lui a valu une nouvelle visite de Hazel.

"Bonjour", a dit Hazel maladroitement.

Elle savait maintenant à quoi s'attendre de la part de Gina. "Le comité de quartier m'a demandé de passer vous parler de votre jardin ?"

"Qu'en est-il de mon jardin ?", a demandé Gina.

"Eh bien, la pelouse n'est pas tondue", a dit timidement Hazel. "Les buissons et les haies ont besoin d'être taillés et cela donne à tout le quartier un mauvais aspect".

"Quoi ?", a demandé Gina.

Hazel a hésité. "Cela donne l'impression d'être désordonné", a-t-elle expliqué.

Gina a pris une grande inspiration. "Si vous croyez que je vais m'inquiéter de ce que vous et un comité de nigauds pensez, c'est qu'il y a autre chose qui vous attend", s’est-elle écrié. "Partez et allez tailler vos haies ou compter vos diamants ou quelque chose d'utile !"

Hazel est partie et n'est jamais revenue. Gina a profité de la vie. Elle avait découvert qu'il y avait trois pommiers dans son jardin et elle était devenue une confiturière passionnée.

Un après-midi, alors qu'elle cueillait des pommes, Gina sentait une odeur de fumée. Loin, très loin, elle a vu de la fumée s'élever dans les airs. – Est-ce un incendie ? s’est-elle demandé.

Gina est rentrée à l'intérieur et a appelé les pompiers. "Madame", a dit la femme du service des incendies. "Nous avons un problème au sud de chez vous, mais il est sous contrôle."

Gina est retournée aux pommes, mais la fumée semblait plus dense et plus proche. Elle a entendu des mouvements dans les bois et a vu de petites créatures se déplacer en courant.

La fumée devenait de plus en plus épaisse et Gina pouvait maintenant entendre le claquement et l'éclatement du feu qui consumait les arbres vivants. Elle est retournée à l'intérieur en courant et a appelé à nouveau les pompiers.

Cette fois, la femme lui a dit de sortir. Les pompiers se trouvaient dans la zone, mais il était plus sûr de quitter sa maison, de quitter le quartier et de se diriger vers le nord.

Gina a préparé un petit sac avec ses objets de valeur et ses albums photos et a couru jusqu'à sa voiture. C'est alors qu'elle a aperçu sa voisine assise sous son porche. "Hé !", s’est écriée Gina. "Hé, vous, Hazel ! Il faut que vous sortez !"

Hazel est sortie. "Qu'est-ce qui se passe ?", a-t-elle demandé.

"Les bois à l'arrière de nos maisons sont en train de brûler", lui a dit Gina. "Nous devons partir !"

"Brûler ?", a demandé Hazel, pâle. "Oh non..."

C'est alors que les pompiers sont arrivés, sirènes hurlantes, et qu'au même moment, un énorme arbre s’est écrasé sur la propriété de Gina. Il était en feu et les flammes se propageaient à une vitesse incroyable, léchant bientôt le côté de la maison de Gina.

Les pompiers sont entrés en action et ont dirigé des jets d'eau sur les flammes, mais un autre arbre en feu est tombé et s'est écrasé sur le toit de Gina.

Gina a poussé un cri et a mis ses mains sur sa bouche. Tout ce qu'elle possédait avait disparu ! Les pompiers continuaient d'essayer d'éteindre les flammes, mais Gina a dit : "Sauvez l'autre maison ! La mienne ne peut plus être sauvée."

"NON !", s’est écriée Hazel. "C'est tout ce qu'elle a ! Vous ne pouvez pas le laisser brûler !"

"C'est bon", a dit Gina. "Je n'ai jamais rien eu avant. J'ai l'habitude." Elle s’est mise à pleurer et Hazel a passé un bras autour de ses épaules. Pendant les trois heures qui suivaient, les pompiers ont lutté contre les flammes et ont fini par gagner.

La seule maison qui n’a pas été sauvée était celle de Gina. "Madame", a dit le capitaine. "Nous allons vous emmener en ville. Il y aura un logement pour vous..."

"Non", a dit Hazel avec fermeté. "Gina restera avec moi. Elle a sauvé ma maison, et peut-être même ma vie. Aucun d'entre nous n'aurait remarqué que le feu était si proche avant qu'il ne soit trop tard".

Cette nuit-là, Gina a dormi dans la chambre d'amis de Hazel. "Qu’allez-vous faire maintenant ?", lui a demandé Hazel le lendemain.

Gina a haussé les épaules. "Je vais devoir aller vivre avec mon fils", a-t-elle dit. "Ce ne sera pas facile. Ma belle-fille et moi ne nous entendons pas".

"Pourriez-vous reconstruire ?", a demandé Hazel. "L'assurance..."

Gina a secoué la tête et s’est mise à pleurer. "Je n'avais pas les moyens de payer l'assurance, alors je ne peux pas."

"Vous pourriez rester avec moi", a dit Hazel. "C'est une grande maison, on n'a même pas besoin de se voir..."

"Je ne peux pas !", a dit Gina. "Je ne peux tout simplement pas."

"Bien sûr que si !", a dit Hazel. "Et puisque vous n’avez pas les moyens de reconstruire, vous pouvez transformer votre terrain en verger, planter des arbres fruitiers. Des pêches, des cerises, des pommes..."

"Je pourrais !" Le visage de Gina s’est illuminé. "J'adorerais ça. Mais... vous êtes sûre ?"

Hazel a soupiré. "Ma fille ne vient pas me voir. Je ne vois mes petits-enfants qu'à Noël. Je suis seule, et vous êtes seule", a-t-elle expliqué. "Mais peut-être qu'ensemble, nous pourrions presque former une famille".

"Je ne sais pas si je vous aime tant que ça !", a averti Gina.

Hazel a souri. "Alors nous serons EXACTEMENT comme une famille !"

Les deux femmes sont devenues les meilleures amies du monde, et Gina s’est souvent souvenue qu'elle avait mal jugé Hazel lorsqu'elles s'étaient rencontrées pour la première fois.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Ne jugez pas les gens sur la base de la première impression. Gina n'aimait pas Hazel, parce qu'elle pensait que sa voisine était prétentieuse et vaniteuse, mais elle s'est trompée.
• Parfois, une catastrophe peut ouvrir la porte à une nouvelle vie. Gina a perdu sa maison, mais elle a gagné une amie et une nouvelle vie.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Lire aussi : Deux couples voisins qui se disputent fréquemment s'aperçoivent un jour que leurs enfants ont disparu – Histoire du jour

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

Abonnez-vous à AmoMama sur Google News !