Une femme découpe la robe de bal de sa belle-fille en morceaux — Le père soutient sa fille et donne une leçon à sa femme

Après le remariage de son père, Elsa doit supporter une belle-mère et une demi-sœur qui ne veulent pas d'elle. Mais lorsqu'elles mettent en péril sa robe de bal, le père d'Elsa intervient.

Une semaine avant mon dernier bal de fin d'année, Jane est entrée dans le rôle de la méchante belle-mère.

Mon père a épousé Jane il y a six ans, bien après que ma mère et lui se sont séparés. Lorsque Jane a emménagé, sa fille Amy a fait de même.

"Amy et toi avez le même âge", a dit mon mère. "Je pense que vous vous entendrez très bien toutes les deux".

"Je ne pense pas", ai-je répondu. "Elle m'a à peine dit un mot".

"Elsa", a dit mon père. "Donne-lui du temps."

Jane a inscrit Amy à mon école parce qu'elle était plus proche de la maison et qu'elle pensait que cela pourrait nous aider à nous rapprocher.

Au début, Jane a essayé d'être une bonne belle-mère et a même essayé de m'inclure dans les rendez-vous d'ongles d'Amy et d'elle. Mais plus nous grandissions, plus elles se rapprochaient et m'excluaient complètement.

"Peut-être qu'Amy traverse juste quelque chose", a dit mon père quand nous sommes allés manger une glace, et j'ai avoué, "Peut-être qu'elle a juste besoin de plus de temps avec sa mère".

J'ai appris à vivre avec, en m'habituant au fait que même si Jane m'appelait sa fille, je n'allais pas le devenir.

Ensuite, nous avons entamé notre dernière année à l'école, et le bal de fin d'année est rapidement devenu le point culminant du calendrier social.

Je ne voulais pas l'avouer à mon père, mais j'étais impatiente d'aller au bal - Mason et moi sortions enfin ensemble, et je savais que cette journée allait être magique.

Je savais aussi que mon père paierait la robe de mes rêves, mais je voulais m'en occuper moi-même.

Si papa achète la tienne, il devra aussi acheter celle d'Amy, me suis-je dit.

J'ai donc fait des heures supplémentaires au restaurant où je travaillais - n'importe quoi pour augmenter le budget de ma robe. Quelques semaines avant le bal de fin d'année, j'ai ajouté le baby-sitting à mon emploi du temps. Finalement, j'ai eu assez d'argent pour acheter la robe de mes rêves.

Papa m'a conduite au magasin et a attendu patiemment que je l'essaie. Quand je suis sortie, il m'a regardée avec un grand sourire.

"Oh, Elsa", a-t-il dit. "Tu es magnifique, ma chérie."

C'était tout ce dont j'avais besoin de sa part.

"Tu es sûre de vouloir la payer toi-même ?", a demandé papa quand nous étions à la caisse. "Parce que je le ferais sans hésiter."

J'ai refusé et j'ai payé la robe.

"Mais tu peux m'acheter une gaufre", ai-je souri.

C'est alors que mon rêve parfait s'est brisé.

Quelques heures plus tard, je suis entrée dans la maison après mon service au restaurant. Amy et Jane étaient assises dans le salon, en train d'essuyer la théière en argent de ma grand-mère.

Avec des morceaux de ma robe.

J'ai crié.

"Chérie", a demandé Jane, l'image même de l'inquiétude. "Qu'est-ce qui ne va pas ?"

"C'est ma robe !", ai-je dit, en ramassant un morceau.

"Oh !", s'est exclamée Jane. "C'était ta robe de bal ?"

"C'est toi qui as fait ça ?", ai-je demandé, incapable de respirer correctement.

"Eh bien, oui", dit Jane d'un air suffisant. "Mais je pensais que je découpais une robe d'occasion. Elle n'avait pas l'air digne d'un bal de fin d'année. Alors, j'ai pensé l'utiliser pour polir l'argenterie et les fenêtres."

Je n'en pouvais plus. J'ai éclaté en sanglots - les larmes tombaient rapidement sur mes vêtements.

J'ai entendu les pas lourds de papa quelque part dans la maison, mais il était clair que Jane ne les entendait pas.

Car elle s'est levée et s'est approchée de moi.

"Allons, allons, Elsa", dit-elle. " Tu aurais dû t'en douter ; tu ne peux pas être plus belle qu'Amy. Amy prendra le titre de reine du bal de fin d'année. Tu ne pourra pas lui faire de l'ombre."

J'ai levé les yeux vers elle, essayant de comprendre comment elle pouvait être aussi horrible avec moi. Je n'étais pas une étrangère pour Jane, mais elle me traitait comme si elle ne se souciait pas du tout de moi.

Peut-être que ce n'était pas le cas.

Mais son visage est devenu pâle.

"Qu'est-ce que tu viens de dire ?", a demandé mon père derrière moi.

La pièce est devenue silencieuse, la colère de mon père épaisse et lourde.

"C'est toi qui as fait ça, Jane ?", a-t-il demandé.

Il n'a pas attendu de réponse.

"Je peux arranger ça", a bégayé Jane.

Papa est parti en trombe dans sa chambre et celle de Jane, apportant une robe avec lui - elle était de la même couleur que sa robe de mariée personnalisée, mais je savais que ce n'était pas la même robe.

Il a déchiré la robe avec ses mains, le bruit de la déchirure envahissant le silence.

Jane a crié, confondant clairement la robe avec sa robe de mariée.

"Papa", ai-je dit, en essayant de le calmer.

Mais mon père s'est contenté de secouer la tête. Il a jeté les morceaux de la robe sur elle.

"Répare ça", a-t-il dit.

Mon père n'était pas fou - même s'il était livide, il était impossible qu'il déchire la robe de mariée de Jane.

"J'en ai assez", a-t-il dit. "Tu ne peux pas continuer à faire du mal à mon enfant."

Après cette confrontation, mes rêves de bal de fin d'année se sont amenuisés. Mais j'ai pris le temps de réfléchir à ce que cela signifiait pour moi.

C'était censé être magique. L'idée de passer à côté, d'être privée de cette expérience à cause d'un acte de jalousie insensé, était plus douloureuse que je ne pouvais l'exprimer.

Le jour du bal de fin d'année, mon père est venu me chercher à l'école, une boîte dans la voiture.

"C'est ta robe, ma chérie", m'a-t-il dit. "Tu vas aller t'amuser ce soir. Maintenant, allons au salon de beauté."

Sur le chemin du retour, mon père m'a dit qu'il voulait divorcer de Jane.

"J'ai été aveugle au traitement qu'elle t'a réservé pendant trop longtemps, Elsa. C'est fini maintenant. L'avenir, c'est toi et moi, et les disputes que nous aurons à propos de l'université", a-t-il souri.

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