Ma tante m'a insultée après que j'ai fait de mon mieux pour l'aider à organiser son mariage - Ai-je eu tort de lui donner une leçon ?

Appel à tous les amateurs de drame ! Attachez vos ceintures, parce que moi, Brianna, je suis sur le point de partager une histoire de mariage qui n'est pas de la tarte (sans jeu de mots). C'est une course folle mélangeant portion de pression familiale, et pincée de mésaventures avec le gâteau de mariage. Disons simplement que c'est une leçon qu'aucun d'entre nous n'a vu venir !

Voici le scoop : Ma tante Amber, qui est tout le contraire de ma mère, préparait son mariage le mois dernier. Parfois, je me demande si elles sont vraiment sœurs tellement elles sont différentes. Oui, ce sont des sœurs biologiques, et malgré tout, ma mère l'aime tendrement.

Quatre jours avant le grand jour de tante Amber, elle m'a fait la surprise de me dire que j'avais été choisie pour faire son gâteau de mariage. Mettons les choses au clair : je ne suis pas une pâtissière. Je l'ai dit clairement, j'ai poliment refusé, pensant que les choses allaient en rester là. Mais si vous pensez que c'est ce qui s'est passé, vous vous trompez.

Deux jours avant le mariage, j'ai reçu un texto d'elle : "Salut, Brianna. J'ai besoin d'une réponse à propos du gâteau avant ce soir. J'ai retardé mes plans en t'attendant, mais je ne peux plus attendre... x."

Avant que je puisse répondre, un autre message s'est affiché : "Allez, j'ai été poli jusqu'à présent, mais tu es un peu grossière. Ta tante aurait dû te faire comprendre à quel point les mariages sont difficiles, lol."

Sérieusement ? Malpolie ? Je n'avais même pas eu le temps de répondre que ces accusations ont commencé.

Je lui ai répondu par texto : "Bonjour ! Désolée, j'ai passé la journée avec maman pour l'aider à la maison. Il y a peut-être eu un malentendu. J'ai dit que je ne pouvais pas aider pour le gâteau. Je n'ai aucune expérience dans ce genre de préparation. Si c'est d'accord, je préférerais juste assister en tant qu'invitée et peut-être préparer quelque chose de gentil pour toi après le mariage !"

Sa réponse a été presque immédiate. "Je n'ai pas dit que je voulais que ce soit parfait, lol. Il s'agira juste de préparer les ingrédients, de les couper à la bonne taille, de les recouvrir de glaçage, et peut-être d'un peu de décoration superficielle. Tout le monde met la main à la pâte ; tu es la seule avec qui j'ai des problèmes."

Juste après son allusion peu subtile au fait qu'elle attendais toujours un gâteau miracle de ma part, mon téléphone a sonné avec un autre message de tante Amber. "Es-tu au moins là ?", a-t-elle écrit, son impatience étant évidente même par le biais du texte.

"Je suis là", ai-je répondu aussi vite que mes pouces le permettaient. "Je suis désolée, mais le dernier gâteau que j'ai préparé remonte à six mois. Je me sens mal à l'aise d'être responsable de votre gâteau de mariage. Est-ce que je peux t'aider d'une autre façon ?"

Sa réponse est venue rapidement, montrant un mépris désinvolte pour mon anxiété liée à la pâtisserie. "Oui, en faisant ce que j'ai demandé, lol", a-t-elle répondu. "Je ne te demande pas d'être Gordon Ramsay. J'ai juste besoin d'un gâteau à la vanille ou aux carottes, quelque chose de simple. Si tu ne peux pas, alors j'ai besoin de ton aide pour autre chose."

Ressentant un mélange de soulagement et d'effroi, j'ai répondu : "Bien sûr. Fais-moi savoir ce dont tu as besoin."

Elle n'a pas perdu de temps. "Mes robes ont besoin d'être réparées et je ne te dirai même pas les prix qu'on m'a proposés, lol, insultants. J'ai juste besoin qu'on ajoute un peu de maille et qu'on remonte l'ourlet de ma robe de mariée pour qu'il ne traîne pas", a-t-elle envoyé par texto.

Mon cœur s'est effondré. "Tu veux dire changer de robe ?", ai-je répondu, mes doigts hésitant sur le clavier.

"Je suis désolée mais je ne me sentirais vraiment, vraiment pas bien de faire ça. Encore une fois, je n'ai absolument aucune idée de comment faire. Je pense qu'il vaut mieux laisser ça aux professionnels."

Son message suivant a piqué. "Oh, allez, Brianna ! Tu es belliqueuse maintenant !"

La frustration augmentant, j'ai regardé un autre message apparaître.

"Y a-t-il quelque chose que je puisse dire et que tu puisses vraiment faire ? Tout le monde s'est précipité pour nous aider. Les petits travaux sont des choses comme la conception et la création des rappels pour les invités et le plan de table final, mais comme c'est plus petit, je préférerais que les deux soient faits ensemble", a-t-elle écrit.

Je n'ai pas pu m'empêcher de rire, bien qu'il n'y ait aucun humour là-dedans. "Honnêtement, je ne peux pas te dire si tu plaisantes ou non, lol. Si ce n'est pas le cas, alors je suis désolée mais je n'ai pas la moindre idée de comment faire un rappel. Je ne savais même pas que ça existait."

"Si tu veux que je passe pour donner mon avis, j'en serai ravie. J'aimerais aussi passer t'aider à préparer le mariage avant l'arrivée des invités, si c'est quelque chose que je peux faire", ai-je répondu, espérant trouver un terrain d'entente.

"Ça", a-t-elle répondu de façon énigmatique.

"C'est un oui ?" J'ai demandé, en essayant de déchiffrer sa réponse d'un seul mot.

Son texte suivant était un coup bas. "C'est pour ça que les gens disent que tu es paresseux et que tu auras des problèmes plus tard dans ta vie".

"Je crois que personne ne dit ça, mais je l'écrirai à l'intérieur de mon poignet pour plus tard, pour me garder les pieds sur terre. Merci", répondis-je, ma patience s'épuisant.

"Oh, c'est vrai, lol. Bonne chance pour entrer à l'université avec cette attitude. Tu seras expulsée en une seconde. Je ne veux même pas penser au genre de famille qui n'aide pas sa famille."

"Il y a une place spéciale en enfer pour les gens qui sont aussi égoïstes. Je vais envoyer un message à ta mère dans une minute. Je pense peut-être à réorganiser ton invitation. Je n'en suis plus très sûre", a-t-elle envoyé par texto, ses mots étant durs et froids.

"Tu vas attendre quelques heures", ai-je répondu, un sourire en coin se formant au fur et à mesure que je tapais. "Elle est dans la cuisine en train de me préparer un gâteau aux carottes à quatre étages, lol. Ça ne lui a pris que cinq minutes et un tutoriel sur YouTube. S'il te plaît, ne m'envoie plus de message ici."

En posant mon téléphone après ce dernier échange avec tante Amber, j'ai eu l'impression de mettre fin à une escarmouche mineure dans un drame familial en cours.

J'étais épuisée mais aussi un peu amusée par l'absurdité de la situation. En secouant la tête et en souriant, je me suis dit que je devrais peut-être mettre quelqu'un d'autre au courant de cette petite saga. Cette personne ? Colin ! C'est le futur mari d'Amber et un ami de longue date de la famille.

Prenant une profonde inspiration, j'ai fait défiler mon téléphone, trouvé le contact de Colin et lui ai transmis les captures d'écran de la conversation avec Amber. Mon message était simple : "J'ai pensé que tu devrais voir ce qui se passe. Tante Amber est vraiment stressée, et cela se traduit par une pression sur tous les autres."

Je ne savais pas trop à quoi je m'attendais, mais Colin m'a répondu presque immédiatement. "Merci de m'avoir mis au courant, Brianna. Je vais lui parler. Ne t'inquiète pas, on va régler ça." Sa réponse était rassurante, au moins quelqu'un comprenait la pression que les exigences d'Amber faisaient peser sur tout le monde.

Cela étant dit, j'ai réfléchi à ce que j'allais faire. Il était peut-être temps de tendre une branche d'olivier. J'ai donc envoyé un texto à tante Amber : "Hé, j'ai réfléchi et je suis désolée d'avoir été si têtue. Mettons ça derrière nous. Je ferai un gâteau, quelque chose de simple mais de doux pour ton mariage."

Le jour du mariage est arrivé plus vite que je ne l'avais prévu. Tenant parole, j'ai décidé de faire un gâteau à la Bologne - un choix excentrique, je sais, mais c'était une recette sur laquelle j'étais tombée par hasard et qui, bizarrement, me semblait appropriée. C'était assez simple : des couches de tranches de mortadelle, du fromage frais et une pincée d'herbes pour un peu de charme rustique.

Alors que je m'approchais du lieu du mariage avec mon gâteau, un flottement de nerfs s'est mêlé à ma résolution. Le gâteau était un coup de poing ludique, un rappel de ne pas tout prendre au sérieux. Mais dès que je suis entrée, les yeux de tante Amber se sont fixés sur le dessert non conventionnel, et son visage s'est assombri.

"Qu'est-ce que c'est que ça ?", a-t-elle sifflé en s'approchant de moi, son assurance de jeune mariée s'étant momentanément érodée face à l'inattendu. "Tu appelles ça un gâteau de mariage ? C'est de la viande, Brianna. J'ai demandé quelque chose de simple - pas un cauchemar de comptoir de charcuterie !"

Restant sur mes positions, je réponds calmement : "J'ai essayé d'aider comme je le pouvais. J'ai pensé que ça pourrait détendre l'atmosphère."

Tante Amber s'apprêtait à rétorquer lorsque Colin s'est avancé à côté d'elle, l'air grave. "Amber, elle a fait ce qu'elle pouvait. Ce n'est pas traditionnel, mais c'est fait avec de bonnes intentions. Tu as été très dure avec tout le monde, surtout avec Brianna."

Les yeux de la jeune femme ont oscillé entre le gâteau et Colin, sa frustration étant palpable. Mais quand Colin a continué, sa voix douce mais ferme, j'ai pu voir que ses défenses commençaient à s'effondrer. "Il ne s'agit pas seulement de gâteaux ou de robes. Il s'agit de nous, de notre journée et de tous ceux qui sont là pour nous soutenir."

La tension qui s'était accumulée a semblé se dissoudre légèrement, et la posture de tante Amber s'est adoucie. Elle jeta à nouveau un coup d'œil au gâteau de Bologne, cette fois avec un pétillement d'amusement réticent dans les yeux. "Je... je crois que j'ai un peu exagéré, n'est-ce pas ?" murmura-t-elle, la voix plus douce à présent.

"Oui, c'est vrai. Mais ce n'est pas grave", ai-je dit en posant une main sur son épaule.

En réfléchissant à cette journée, il était clair que la vraie leçon n'était pas seulement pour ma tante. Elle l'était pour nous tous. Elle nous a appris la flexibilité, l'humour et les nombreuses façons dont nous pouvons nous montrer les uns aux autres, même par des moyens non conventionnels comme un gâteau de mariage à la bolognaise.

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