Un garçon sans abri avec un seul bras devient l'homme d'affaires le plus prospère de la ville - Histoire du jour

Abandonné à l'âge de six ans, Adam est devenu l'entrepreneur le plus riche de la ville. Mais lorsque sa mère biologique revient, Adam doit se confronter à la véritable signification de la famille et à la résilience qui sommeille en lui.

Adam, six ans, se blottit dans une boîte en carton qui empeste le papier journal humide et la nourriture pourrie.

Né avec un seul bras, il avait été confronté à des défis dès le début, mais rien de comparable à ce moment d'abandon.

Sa mère l'avait laissé là, et chaque goutte de pluie lui rappelait que peut-être... elle ne reviendrait pas.

"Maman ?", gémit-il en regardant dans la ruelle sombre. "S'il te plaît, reviens."

Quelques heures plus tôt, Carissa l'avait placé là avec un sourire d'une douceur écoeurante. "Ne bouge pas, mon chéri. Je reviendrai bientôt avec de la nourriture. Sois courageux pour maman, d'accord ?"

Mais le soleil s'était couché, et elle n'était toujours pas revenue. L'estomac d'Adam gronde. Il n'avait aucune idée du temps qu'il avait attendu, mais le mal de ventre devenait douloureux.

Soudain, des bruits de pas éclaboussèrent les flaques d'eau avoisinantes.

Adam retient son souffle, espérant qu'il s'agit de sa mère. Au lieu de cela, un visage aimable encadré de cheveux auburn apparut à l'ouverture de la boîte.

"Oh, pauvre petit", haleta la femme, ses yeux s'élargissant sous le choc. "Qu'est-ce que tu fais ici tout seul ?"

Adam tremblait. "J'attends ma maman. Elle a dit qu'elle reviendrait."

Les sourcils de la femme se sont froncés, et l'inquiétude a traversé son visage. "Je m'appelle Mary. Depuis combien de temps es-tu ici ?"

"Depuis que le soleil est là-haut", dit Adam en désignant faiblement le ciel.

Le cœur de Mary se brisa. Elle ne comprenait pas comment quelqu'un pouvait laisser un enfant ainsi. "Je vois. Et si nous trouvions quelqu'un pour nous aider ?"

Adam hésite, se souvenant des mises en garde de sa mère contre les étrangers.

Mais les yeux doux et le sourire chaleureux de Mary l'ont amadoué. Elle a soigneusement drapé son manteau sur ses épaules et l'a conduit à un restaurant tout proche.

Autour d'une tasse de chocolat chaud fumant, Adam a raconté ce qui s'était passé: son père, Harrison, était mort récemment et, sans ses revenus, sa mère avait perdu leur maison.

Puis, par cette nuit de pluie, elle l'a laissé dans une boîte en carton, promettant de revenir bientôt.

Mary écoutait, le cœur serré pour ce garçon qui avait déjà tant enduré.

"J'ai peur", avoue Adam, sa voix dépassant à peine un murmure. "Et si maman ne revient jamais ?"

Mary a tendu la main à travers la table, serrant doucement sa main. "Nous allons trouver une solution ensemble, Adam. Je te promets que tu ne seras plus seul."

Mary a appelé les autorités, notamment les services de l'enfance, et pendant un certain temps, la police a recherché Carissa. Pendant ce temps, elle et son mari, Josh, ont ouvert leur maison à Adam.

Leur modeste maison, avec son papier peint défraîchi et ses lattes de plancher grinçantes, est devenue son foyer pendant les semaines qui ont suivi.

Josh rappelait tellement à Adam son père, mais d'une certaine façon, il était encore plus chaleureux et plus enjoué. Mais Mary n'avait rien à voir avec Carissa.

Elle aimait cuisiner, faire des câlins et jouer avec lui. Cependant, ce que le garçon a le plus remarqué, c'est que ni l'une ni l'autre n'a jamais fait tout un plat de son handicap.

Cela faisait partie de la personnalité d'Adam, et ils ont simplement pris des dispositions pour lui, presque sans réfléchir. L'attitude de Carissa n'a jamais été la même. Même à l'âge de six ans, Adam pouvait voir qu'elle le considérait comme un fardeau.

Lorsque plus de temps s'est écoulé sans nouvelles de Carissa, Mary a abordé un sujet qu'ils avaient tous évité, ou plutôt, qu'ils avaient fait traîner jusqu'à ce qu'ils aient plus de nouvelles. Mais il était temps.

Le garçon avait terminé son verre de lait à la table de la cuisine pendant que Josh finissait d'aider sa femme à faire la vaisselle.

Cependant, Josh s'est arrêté lorsque Mary lui a fait signe. Ils se sont séché les mains et se sont tournés vers Adam.

"Adam, chéri," commence Mary, "Josh et moi avons réfléchi. Que dirais-tu de rester avec nous... de façon permanente ?"

Les yeux d'Adam s'écarquillent. "Tu veux dire... pour toujours ?"

Mary acquiesce, alors que des larmes s'accumulent dans ses yeux. "Nous serions ravis de t'adopter si c'est ce que tu veux. Tu serais notre fils."

Adam a eu un choc. "Mais... mais qu'en est-il de mon bras ? Tu ne veux pas un enfant sans handicap ?"

Mary et Josh ont tous deux sursauté à cette question. Son cœur s'est brisé à l'idée qu'Adam puisse même penser une telle chose.

Elle s'est agenouillée sur le sol froid de la cuisine, le regardant droit dans les yeux.

"Adam, écoute-moi. Tu es parfait tel que tu es. Ce n'est pas ton bras qui te définit. C'est ton cœur, ton esprit qui te rend entier. Et nous aimons chaque parcelle de toi", dit Mary, en essayant de ne pas déborder de mots.

Josh s'est agenouillé à ses côtés.

"Nous avons attendu que ta mère se montre parce que je suis sûr qu'elle te veut aussi, mais il semble qu'elle pourrait ne pas apparaître, et les services de l'enfance nous ont autorisés à entamer le processus pour devenir tes tuteurs légaux d'abord et ensuite, t'adopter officiellement."

"Alors, ça te plairait ?", demanda Mary.

Adam n'était pas sûr de comprendre, mais il a jeté son unique bras autour de Mary et a enfoui son visage dans son cou. "Oui, s'il te plaît", a-t-il sangloté."Je veux être ton fils"

Le processus d'adoption n'a pas été facile, mais la détermination de Mary et Josh n'a jamais faibli. Ils ont fait des heures supplémentaires dans leurs emplois respectifs - restauration et construction - et ont vendu des biens pour couvrir les frais juridiques.

Mais leur amour pour Adam alimentait chacune de leurs actions, et leur travail acharné ne s'est poursuivi qu'en raison des sentiments forts qu'ils éprouvaient pour leur nouveau fils.

Ils voulaient ce qu'il y a de mieux pour lui et ont réussi à le lui offrir grâce à leurs efforts, même dans les circonstances les plus difficiles.

Le jour du dixième anniversaire d'Adam, ils lui ont fait la surprise de lui offrir une prothèse de bras. Alors qu'il s'émerveillait devant son reflet, Josh a posé une main sur son épaule.

"Souviens-toi, mon fils", dit-il, la voix bourrue par l'émotion, "cela ne te définit pas. Tu peux l'utiliser ou non. C'est à toi de décider parce que ta force vient d'ici."

Adam acquiesça et essaya de parler à travers la boule dans sa gorge."Je te rendrai fier, papa."

Plusieurs années passèrent, et Adam devint sa propre personne. Grâce à l'amour qu'il recevait à la maison, il n'a jamais laissé son handicap le définir.

Son enfance et son adolescence ont été remplies de matchs de la Petite Ligue, d'expo-sciences et de soirées cinéma en famille. Il s'est fait beaucoup d'amis, a fait des voyages et a même eu plusieurs petites amies.

Tous les deux ans, ses parents lui offraient une nouvelle prothèse de bras, qu'il utilisait, même s'il n'avait pas l'impression d'en avoir besoin. Malheureusement, à l'approche de l'université, une tragédie s'est produite.

Josh est tombé malade, atteint d'un cancer avancé. Son corps s'est détérioré plus rapidement qu'aucun d'entre eux ne pouvait l'imaginer.

Adam a donc mis ses projets d'études en suspens, déterminé à soutenir Mary et à prendre soin de l'homme qui lui avait tant donné.

Malheureusement, aucun traitement ne les aidait, et les médecins leur ont dit de se préparer.

Un après-midi, alors qu'Adam était assis au chevet de Josh, son père adoptif lui a pris la main.

"Promets-moi quelque chose, Adam", a sifflé Josh, la voix faible mais urgente.

"N'importe quoi, papa", a répondu Adam en se penchant plus près.

"Promets-moi que tu te souviendras toujours de ce que je t'ai dit le jour de ton dixième anniversaire"

Adam a respiré de façon hachée avant de répondre d'une voix rauque. "Je m'en souviens. Je m'en souviendrai toujours. Je te rendrai fier."

Josh sourit faiblement, ses yeux opaques parvenant encore à refléter de l'amour. "C'est déjà le cas, mon fils. Maintenant, poursuis tes rêves."

Quelques minutes plus tard, le véritable père d'Adam n'était plus là.

Après avoir pris soin de Mary pendant plusieurs semaines avant de retourner dans sa garçonnière, Adam a canalisé son chagrin dans l'action.

Inspiré par ses propres expériences, il a commencé à travailler dur et à rassembler suffisamment d'économies pour financer une petite entreprise, concevant des équipements abordables pour les personnes handicapées.

Il s'est inscrit à des cours du soir d'ingénierie et de commerce, et ces premiers jours ont été éreintants. Il y a eu des moments de doute lorsque les défis, les coûts et les demandes à satisfaire semblaient insurmontables.

Il n'y arriverait peut-être pas.

Au cours d'une nuit particulièrement difficile, Adam a appelé Mary, et elle a immédiatement entendu l'épuisement dans sa voix. "Maman, je ne sais pas si je peux faire ça. Peut-être que je suis dépassé par les événements. J'aurais dû y aller doucement, finir l'université, et ensuite, créer l'entreprise."

"Adam, souviens-toi de ce que ton père a toujours dit", lui rappelle Mary, fermement mais gentiment. "Tu peux faire tout ce que tu veux. Il ne s'agit pas seulement de gagner de l'argent. Tu es en train de changer des vies. N'abandonne pas maintenant."

Ces mots étaient exactement ce qu'il avait besoin d'entendre. "Tu as raison, maman. Merci d'avoir toujours cru en moi."

Lentement, les conceptions innovantes d'Adam ont gagné en traction, et ses cours se sont déroulés plus facilement, même s'ils étaient toujours extrêmement accablants.

Cependant, son empathie et sa compréhension directe des besoins des clients distinguent ses produits, ce qui se traduit par un plus grand nombre de commandes et lui permet d'embaucher d'autres personnes pour alléger sa charge.

Cinq années se sont écoulées avant qu'il ne s'en rende compte, et Adam, désormais ingénieur diplômé avec une mineure en administration des affaires, se tenait dans son bureau aux lignes épurées.

Il fixait la fenêtre et plissait les yeux, essayant de voir le petit coin de leur ville où il avait été abandonné à son sort.

Adam n'oublierait jamais cet endroit, mais il n'y était jamais retourné. Aujourd'hui, il était l'entrepreneur le plus prospère de la région.

Un journaliste l'avait interviewé et avait découvert son passé. Son histoire de chiffonnier à riche en avait inspiré beaucoup d'autres et lui avait apporté de nouveaux clients et investisseurs.

Adam touche sa prothèse de bras, la dernière et la meilleure technologie offerte. Mais il aurait aimé que la technologie puisse ramener son père pour qu'il voie sa réussite.

Au lieu de cela, quelqu'un d'autre de son passé est venu lui rendre visite ce jour-là.

Un coup frappé à la porte a interrompu ses souvenirs, et Adam s'est retourné juste au moment où son assistante, Cherry, a passé la tête à l'intérieur.

"Il y a quelqu'un qui veut vous voir", dit-elle en hésitant. "Elle dit... elle dit qu'elle est votre mère".

"Ma mère rend visite à ses amis à trois heures de route, Cherry", Adam a froncé les sourcils et s'est rassis à son bureau. "Ce doit être un autre journaliste en quête de ragots"

"Non, ce n'est pas Mary, monsieur", ajoute Cherry en s'excusant."Mais elle vous ressemble beaucoup."

Le souffle d'Adam se bloqua dans sa gorge, et il fixa son assistante pendant un moment avant de soupirer. "Faites-la entrer", réussit-il à dire.

Carissa est entrée avec son sourire doux et écœurant caractéristique et ses bras tendus. Elle était toujours la même, juste plus âgée.

Mais Adam a vu plusieurs choses que certaines personnes n'auraient pas remarquées. Son maquillage bon marché était maculé comme s'il avait été fait hier ou il y a plusieurs jours.

Ses vêtements semblaient beaux, mais il s'agissait clairement de copies. En temps normal, Adam ne se souciait pas de ces choses stupides, mais il s'agissait de la femme qui l'avait abandonné.

"Adam", dit Carissa."Mon garçon ! Regarde-toi maintenant !"

Malgré ses paroles apparemment chaleureuses, il n'y avait pas d'amour maternel dans son regard, et pire encore, Adam y voyait une lueur calculatrice.

"Pourquoi es-tu là ?", demanda-t-il au lieu de perdre son temps en civilités. Il ne lui a même pas offert un sourire.

"Je vois que tu es en colère contre moi", commença Carissa en s'asseyant sur la chaise en face de son bureau. "Mais laisse-moi t'expliquer. J'ai vu cet article sur toi..."

Elle se lance dans un récit de difficultés et de malchance, chaque mot étant soigneusement élaboré pour susciter la sympathie... et le soutien financier.

Adam écoutait en silence.

"Alors, tu vois", termina-t-elle, "J'ai pensé que mon fils m'aiderait pendant cette période difficile puisqu'il est une personne si bienveillante et qu'il possède une grande entreprise qui se consacre à aider les autres comme lui."

C'est alors qu'Adam se lève.

"Je ne suis pas le petit garçon que tu as abandonné", a-t-il dit en boutonnant sa veste de costume. "J'ai fait quelque chose de moi-même, non pas à cause de toi, mais malgré toi. La seule mère que je reconnaisse est la femme qui m'a choisi, m'a aimé et s'est sacrifiée pour moi."

Carissa s'est figée un instant. "Mais Adam, je suis ta vraie mère", dit-elle en se crispant. "Ça ne veut rien dire pour toi ?"

"Le fait que je sois ton fils ne signifiait rien pour toi", a-t-il répondu en haussant les épaules. "S'il te plaît, vois ce qu'il en est."

Sans un mot de plus, Adam a fait un geste vers la porte, et Carissa est partie, non sans lui avoir jeté un regard mauvais.

Quelques jours plus tard, Adam a tout raconté à Mary, sa vraie mère, pendant le dîner. Comme toujours, elle a su reconnaître ses émotions.

Elle a traversé la table et lui a serré la main. "Tu es la personne la plus forte que je connaisse", a-t-elle dit, les yeux brillants d'amour. "Être tes parents est la meilleure chose qui nous soit arrivée, à Josh et à moi".

Bien qu'il soit adulte, diplômé de l'université et homme d'affaires, Adam avait besoin d'entendre ces mots après avoir vu Carissa.

Il a acquiescé, reniflant pour éviter de pleurer, et ils ont continué à manger, changeant de sujet pour quelque chose de plus joyeux.

Lire aussi : Un garçon dépense ses derniers sous pour acheter des fruits à sa grand-mère malade, la propriétaire de la boutique apparaît dans sa chambre un peu plus tard - Histoire du jour

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com