"Je n'ai pas de maison" : Loana a perdu son appartement à Paris — Cette personnalité de la télévision paie son loyer

Loana, icône fulgurante de la première téléréalité française, a connu une ascension médiatique spectaculaire suivie d’une descente tragique. Malgré les épreuves, elle tente de se reconstruire, soutenue dans l’ombre par une personne restée fidèle au-delà des projecteurs.

En 2001, la France fait l’expérience d’un phénomène de société inédit : la téléréalité. Avec la diffusion de Loft Story sur M6, le pays entre dans une nouvelle ère médiatique, où l’intimité devient spectacle. Très vite, une figure émerge de ce huis clos sous caméras : Loana Petrucciani.

Blonde, souriante, séduisante, elle incarne aux yeux du public une forme de modernité sulfureuse et fragile. Son bain nocturne dans la piscine du loft, en compagnie de Jean-Édouard, devient un moment emblématique de cette première saison, et propulse la jeune femme au rang d’icône populaire avant même la fin du programme.

Issue d’un milieu modeste, Loana conquiert le cœur des téléspectateurs, qui la consacrent gagnante de cette première édition. Portée par l’engouement médiatique, elle est l’une des premières participantes de téléréalité à réussir une percée dans le monde du divertissement. Couvertures de magazines, apparitions télévisées, collaborations diverses : Loana devient une figure omniprésente de la culture populaire du début des années 2000.

Mais cette ascension fulgurante laisse rapidement place à une chute vertigineuse. Derrière l’image glamour et les flashs des photographes, la jeune femme entame un long combat contre ses démons. Proies aux addictions, enfermée dans des relations toxiques, sujette à des tentatives de suicide répétées, Loana s’enfonce peu à peu dans une spirale destructrice. Elle alterne les cures de désintoxication, les rechutes, et voit son image se détériorer, au rythme d’un corps malmené par les excès et la souffrance.

En 2021, Loana publie un ouvrage dans lequel elle revient sur ce parcours chaotique. Elle y évoque, sans fard, les années noires entamées en 2008, après sa rencontre avec un homme violent et manipulateur, dealer et consommateur de cocaïne. Devenue dépendante, battue, en proie à l’automutilation et à des tentatives de suicide, elle trouve la force de mettre un terme à cette relation grâce au soutien d’un cercle restreint d’amis fidèles.

À peine sortie de cet engrenage, elle doit affronter une autre réalité : des dettes fiscales et sociales s’élevant à près de 90 000 euros. Pour éponger ses créances, elle vend son appartement parisien, situé rue de Chaillot, acquis grâce aux gains de Loft Story (estimés à 1,5 million de francs), et se replie en province, dans l’Yonne, à la recherche d’un semblant de stabilité.

Sa situation reste pourtant précaire. En 2022, elle confie vivre sans domicile fixe et survivre avec le RSA, soit moins de 600 euros par mois. "Je n’ai pas de maison où m’attendent mes clés et mon chien", déclare-t-elle sur le plateau de l’émission de Cyril Hanouna.

Dans cet effondrement progressif, une main ne s’est jamais retirée : celle d’Alexia Laroche-Joubert, productrice emblématique de Loft Story. Discrètement, loin des projecteurs, cette dernière continue de soutenir Loana. Elle prend notamment en charge son loyer, lui assurant un toit et une certaine forme de sécurité. Invitée récemment de Guillaume Pley dans LEGEND, Alexia a affirmé qu’elle soutenait toujours Loana soulignant que la célébrité avait été difficile pour la jeune femme propulsée dans le monde du showbiz à tout juste 23 ans.

Dans une interview récente, Loana a elle-même confirmé qu’elle entretenait toujours une complicité sincère avec Alexia notant qu’elles se voient régulièrement, échangent, rient ensemble, et se soutiennent mutuellement dans les moments difficiles.

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