Au cours de l'hommage rendu au Colonel Beltrame, deux représentants musulman ont refusé de serrer la main de la préfète du Cher
Hommage au colonel Beltrame : des représentants musulmans ont refusé de serrer la main de la préfète du Cher.
Valeurs Actuelles nous parle de la cérémonie d'hommage au cololen Beltrame, malheureusement tué dans les attentats de l'Aude, qui a eu lieu le mercredi 28 mars.
Cet homme qui n'a pas hésité à échanger sa place avec celle d'un otage lors des attentats de l'Aude est devenu un véritable héros national.
Bien plus que cela, il est devenu un symbole d'espoir et de courage face aux attaques terroristes, la preuve que même si des monstres existent, des hommes bons et courageux seront toujours là pour leur faire face.
De nombreuses personnes se sont succédées pour parler de lui et lui rendre hommage, notamment sa femme, sa mère et son frère qui ont tous fait l'éloge d'un homme de foi mais aussi d'un homme courageux et généreux, ayant toujours fait preuve d'une grande compassion et prêt à mourir pour son pays.
Une cérémonie d'hommage a été tenue en son honneur, organisée par les gendarmes de Bourges ainsi que ceux de Vierzon et de Saint-Amand-Montrond le 28 mercredi 28 mars.
Bien qu'il ait beaucoup plu, cela ne les a pas empêché d'honorer la mémoire de cet homme qui a mis sa vie en jeu et a été assassiné par un terroriste islamiste. Les gendarmes ont bien entendu chanté la Marseillaise.
Plusieurs associations musulmanes avaient été invitées à participer à l'événement mais, comme le rapporte Le Berry Républicain, deux représentants ont refusé de serrer la main de la préfete.
Comme l'écrit le journal, lors d'un échange avec la préfète, "deux représentants d’une association musulmane conviée, comme plusieurs autres, à l’hommage […] ont refusé de lui serrer la main".
"On n’a pas le droit de serrer la main aux femmes. Mais on comprend que cela puisse choquer," ont expliqué ces deux hommes venus représenter Ditib Virzeon, l’ex-association des travailleurs turcs de Vierzon, avant que son vice-président ne finisse par s’excuser.