
Le personnel de l'aéroport trouve 2 filles voyageant seules. La vivacité d’esprit d’une employée les a sauvées du trafic sexuel
"Ne faites pas confiance aux étrangers" : le conseil que la plupart des parents donnent à leurs enfants, devient encore plus d'actualité avec le temps qui passe et les choses qui changent rapidement.
Selon Historias Gurú, une employée d'American Airlines en Californie a empêché deux adolescentes de tomber dans une affaire de trafic d'être humain quand elle les a interdites de monter à bord de l'avion pour un vol intérieur.
Comme l’a rapporté Today, Denice Miracle, 47 ans, aidait les clients à s'enregistrer pour leurs vols à l'aéroport international de Sacramento.
Elle s'est rendu compte que quelque chose n'allait pas lorsque deux filles se sont approchées de son guichet afin de s'enregistrer pour un vol aller simple en première classe.
Miracle a été choquée quand elle a découvert que les billets des filles étaient achetés par une carte de crédit d’une autre personne. Elle a immédiatement décliné les billets et a contacté les autorités.
«C'était un billet en première classe, c'était très cher, j'ai dit au superviseur : « Je vais appeler le shérif, ça me semble suspect », a-t-elle expliqué.
Les autorités ont rapidement découvert que les filles avaient fait connaissance avec un homme sur les réseaux sociaux qui les avait invitées à New York pour un week-end pour gagner 2 000 $ en faisant du mannequinat.
Plus tard, lorsque les autorités ont tenté de lui téléphoner, personne n'a répondu et quelques instants plus tard, son compte Instagram a disparu.
Ces deux jeunes filles étaient en danger, car elles n’ont pas parlé du voyage à leurs parents et ne savaient même pas que leurs billets ne couvraient pas le vol de retour.
«Ce n’est qu’au moment quand je leur ai dit qu'elles n'avaient pas de vol de retour qu’elles ont compris que je disais la vérité», a déclaré l'adjoint du shérif, Todd Sanderson.
Selon People, les parents des filles ont ensuite été contactés par la police, qui leur a révélé que leurs filles auraient pu devenir victimes du trafic d'être humain.
Selon Mary Frances Bowley, fondatrice de Wellspring Living, une organisation qui lutte contre l'exploitation des enfants, ces méthodes ne sont pas inhabituelles de nos jours.