Tour de France 2018: La 16e étape a été interrompue suite à des lancers de gaz lacrymogènes
La 16ème étape du Tour de France 2018 a dû être interrompue à cause de gaz lacrymogènes qui ont été jetés sur les coureurs.
Le Huffington Post nous parle de la 16ème étape du Tour de France qui a été brièvement arrêtée ce mardi 24 juillet après que les forces de l'ordre aient jeté des gaz lacrymogènes sur des manifestants, affectant au passage les coureurs.
C'est environ trente kilomètres après leur départ de Carcassonne que les coureurs, le peloton notamment, ont été exposés à ces gaz lacrymogènes.
Thierry Gouvenou, le directeur de course, a annoncé que l'étape serait arrêtée le temps que les cyclistes touchés soient soignés convenablement.
Ce sont les forces de l'ordre qui ont jeté ces bombes de gaz lacrymogènes afin de faire partir des agriculteurs en colère venus manifester contre la baisse de certaines aides financières. Ils avaient installé des bottes de paille sur la route et comptaient bien troubler le passage des coureurs.
🏁 - 187 km
— Tour de France™ (@LeTour) July 24, 2018
The peloton has been slowed down by protesters. The race is temporarily neutralized. ⚠️
Le peloton a été ralenti par des manifestants. La course est momentanément neutralisée. ⚠️#TDF2018 pic.twitter.com/o3ScD9SHZJ
Cependant, les policiers n'avaient pas penser que le gaz lacrymogène allait aussi affecter les athlètes.
La direction de la course a pris la décision de stopper l'étape afin que les coureurs touchés puissent reçevoir une assistance médicale. ON a ainsi vu les médecins du Tour leur distribuer des doesttes de collyre, en particulier à Peter Sagan qui portait le maillot vert.
Holy crap. The tour de France is now basically stopped after some people sprayed pepper spray or so and pushed hay rolls on the street?!? #TDF2018 pic.twitter.com/m1r4cb62u9
— Daniel Freytag (@FRYTG) July 24, 2018
C'est à 12h36 que les athlètes ont pu repartir après une courte interruption d'une dizaine de minutes.
Le procureur de la République de Carcassonne supervise désormais l'enquête judiciaire qui a été ouverte "relative aux incidents ayant eu lieu en marge de cette action de protestation".
"Il ne faut pas rajouter des dangers aux coureurs cyclistes. Leur terrain d'expression, c'est la route, la route est libre, on ne peut pas les enfermer dans une piscine, dans un stade, ou sur un court de tennis. Il faut les respecter, ils prennent suffisamment de risques pour leur métier", a déclaré Christian Prudhomme, directeur du Tour, après l'arrivée de l'étape.
🏁 - 185 km
— Tour de France™ (@LeTour) July 24, 2018
After a 15 minute-long interruption cause by protesters, the race is back on. 🚩
Après une interruption d'une quinzaine de minutes due à une manifestation, la course a repris. 🚩#TDF2018 pic.twitter.com/LC94tTwuPz
"De nombreux représentants du monde agricole ont clairement critiqué et condamné cette action intolérable. Laissez la route aux coureurs, respectez-les, quand ça monte, quand ça descend, les Français, les étrangers, le maillot jaune", a-t-il ajouté.