Marlène Schiappa: "Je ne mettrai pas de gilet jaune, je crois à l'impôt"
Marlène Schiappa déclare qu’elle ne soutiendra pas le mouvement des gilets jaunes, bien qu’elle ne soit pas dans le gouvernement.
La secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, a répondu à l’invitation de l’émission «Grandes gueules» mercredi.
Durant son intervention, elle a tenu à assurer les Français que le gouvernement entendait bien les revendications. Par ailleurs, elle déclare qu’elle ne fera pas partie des manifestants en gilets jaunes, malgré le fait qu’elle soit issue d’un milieu modeste et qu’elle n’ait pas oublié d’où elle venait.
La première raison c’est qu’elle n’est pas titulaire d’un permis de conduire. Cela parce qu’elle n’avait pas assez d’argent étant jeune, et maintenant qu’elle a l’argent, elle n’a plus le temps.
« Je vais à la rencontre des gilets jaunes pour les recevoir en Sarthe dans les prochains jours. »#RMC #GrandOral pic.twitter.com/9MpR1go65O
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) November 28, 2018
Elle ne nie pas l’existence d’un ras-le-bol fiscal, en indiquant que cela ne fait pas plaisir de payer des impôts, mais la seconde raison c’est qu’elle croit en l’impôt.
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— BFMTV (@BFMTV) November 28, 2018
C’est pour cela qu’elle manifeste contre les violences sur les femmes ou encore pour la création d’emplois.
#GiletsJaunes : quand Marlène Schiappa ose prétendre qu'elle "croit en l'impôt", raison pour laquelle elle ne pourrait pas être "gilet jaune". On nous avait fait le coup des nazis, voilà le coup des crétins. A quand la fin du mépris ? https://t.co/tI6vrD6Ynl
— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) November 28, 2018
IL FAUT ECOUTER LES MANIFESTANTS QUI ONT DE VRAIES REVENDICATIONS
La secrétaire d’Etat dénonce deux types de manifestants. D’un côté les anti-Macron, qui demandent la destitution du président, de l’autre ceux qui ont des revendications posées et sérieuses.
«Je crois à l’impôt»
Elle indique qu’elle va discuter avec les gilets jaunes de la Sarthe pour écouter leurs réelles revendications. L’élue reste empathique sur la cause de la colère de certains Français, qui se demandent comment ils vont passer les fêtes de Noël avec un tel pouvoir d’achat ou encore qu’ils ne peuvent pas se payer l’essence.
What, and who, are France’s “gilets jaunes”? https://t.co/akiY45Z5eS pic.twitter.com/1gmXKUAWsU
— oneTree Accounting (@onetreecpa) November 27, 2018
Pour Marlène Schiappa, il serait injuste de chercher des résultats palpables de sa politique à peine après 18 mois au pouvoir. D’ailleurs, Emmanuel Macron a évoqué cette demande de patience dans son discours, mardi. Or, les gilets jaunes attendent une solution dans l’immédiat.
«Je ne peut être qu’en empathie avec ceux qui disent que la fin du mois commence le 15»
Le dispositif permettant d'ajuster la fiscalité sur les carburants à l'évolution des prix, annoncé ce matin par Emmanuel Macron, sera discuté lors de l'examen, mi-décembre, en deuxième lecture du projet de loi de finances pour 2019 #PLF2019 pic.twitter.com/NDOFFmMQeG
— Valérie Mazuir (@EchosPolitique) November 27, 2018
Rappelons que mardi soir, depuis l’Elysée, Emmanuel Macron a tenté de répondre aux gilets jaunes en instaurant une concertation trimestrielle pour surveiller l’état du pétrole et le réviser en cas de hausse du prix.