"On avait les yeux qui brûlaient" : hospitalisés après avoir isolé leur maison pour 1€
Après avoir opté pour une isolation à 1€, un couple s’est malencontreusement retrouvé à l’hôpital avec des yeux qui brûlaient. Retour sur cette histoire pour le moins étrange.
Un couple avait la ferme conviction qu’il bénéficiait d’une isolation de son domicile pour 1€. Grande a été leur surprise lorsqu’ils ont appris que la mousse appliquée dans leur grenier était non-conforme et source de problèmes de santé.
Un médecin. | Photo : Getty Images
C'EST QUOI L'ISOLATION À 1€ ?
L’isolation pour 1 euro des planches ou des combles est une offre proposée par des structures signataires d’une charte avec le ministre en charge de l’écologie. Sa validité court jusqu’en décembre 2020.
Sous peine d’être financièrement pénalisés, les vendeurs d’énergie doivent inciter les consommateurs à faire des économies d’énergie, et surtout un changement ou une isolation du système de chauffage.
Un technicien qui travaille sur la fenêtre d'une maison. | Photo : Getty Images
Les entreprises signataires de cette charte proposent à leurs clients des travaux à 1 euro : elles s’engagent à prendre en charge les coûts des travaux.
UN SPECTACLE DÉSOLANT
Installée dans cette maison depuis quelques mois à peine, la mère de famille a succombé à la promesse d’isoler sa demeure pour seulement 1 euro. Malheureusement pour elle et son compagnon, le rêve s’est très vite changé en cauchemar.
Le plafond de la chambre parentale s’est écroulé sur le lit du fait de la mousse qui s’était propagée dans le grenier. L’isolation achevée, une forte odeur s’est répandue dans la maison, indisposant par la même occasion ses propriétaires. Ces derniers l’ont quitté quelques jours plus tard pour se rendre à l’hôpital où ils ont été hospitalisés.
UN PRODUIT CANCÉRIGÈNE ?
Des experts ont été mandatés par le couple. De leurs analyses, il ressort que la mousse (de type urée-formol) utilisée par l’entreprise pour pratiquer l’isolement, peut s’avérer très dangereuse, voire même cancérigène.
Un décret datant de 1988 régit d’ailleurs son utilisation dans les immeubles d’habitation. Depuis cet événement, le couple est dans l’impossibilité d’habiter dans la maison pour des raisons sécuritaires.
UN ÉTUDIANT AMÉRICAIN SUCCOMBE À LA COVID-19
Le coronavirus continue de secouer le monde, laissant des morts sur son passage. Les États-Unis sont devenus l’épicentre mondial de ce virus, enregistrant le plus grand nombre de décès.
Désinfection, masque et gant. | Photo : Pixabay
Un jeune étudiant de 19 ans s’est malgré lui, ajouté à cette longue liste mortuaire. Le 28 septembre 2020, Chad Dorrill, étudiant de l'Appalachian State University, a rendu l’âme et pourtant, son cas avait une probabilité d’un sur un million de survenir. Retour sur son décès.