Affaire Samuel Paty : le dernier message glaçant envoyé par son agresseur
Cela fera bientôt cinq mois que Samuel Paty est décédé. Il a été décapité par un jeune d'origine tchétchène à quelques pas du collège où il enseigne. Selon les dernières informations sur l'affaire, son agresseur a envoyé un message glaçant avant qu'il ne soit abattu par les policiers.
Malgré les mois qui se sont écoulés, l'affaire Samuel Paty fait encore couler beaucoup d'encre. Ce qui n'est pas si étonnant vue le nombre de personnes choquées et attristées par la façon dont il a été tué.
D'après ce que rapporte Le Parisien dans ses colonnes, Abdullakh Anzorov, son agresseur a envoyé un message audio à une personne sur Instagram après l'avoir décapité. Tous les détails.
Assassinat de Samuel Paty : l’avocate de la famille « en colère » après les aveux de la collégienne à l’origine de la polémiquehttps://t.co/hatVHx4y74 pic.twitter.com/3TKhgxKUUo
— Sud Ouest (@sudouest) March 9, 2021
DES INFORMATIONS SUR SON AGRESSEUR
Le drame a eu lieu le vendredi 16 octobre 2020, peu après sa sortie du Collège du Bois d'Aulne où il travaille comme professeur d'Histoire-Géographie. Un jeune homme du nom d'Abdullakh Anzorov, tout juste âgé de 18 ans, est venu l'attaquer et en le décapitant en pleine rue.
Selon les informations de Franceinfo, le jeune homme d'origine tchétchène a obtenu un titre de séjour de 10 ans le 4 mars 2020. Il est arrivé en France avec sa famille à l'âge de 6 ans et a ensuite obtenu le statut de réfugié.
Assassinat de Samuel Paty : le dernier contact du tueur identifié en Syrie https://t.co/cirZjNtuiv
— CNEWS (@CNEWS) March 9, 2021
Et s'il a vu le jour à Moscou en 2002, l'ambassade de Russie a tenu à rassurer qu'il n'avait plus de lien avec le pays depuis 2008.
SON MESSAGE GLAÇANT
Selon Le Parisien, Abdullakh Anzorov a envoyé un message audio à un internaute sur Instagram portant le pseudonyme de "Dnevnik_71" le jour même où il a assassiné le professeur. Le message, enregistré sur son téléphone Samsung, a ensuite été envoyé à son destinataire vers 16 h 58.
« #SamuelPaty est donc mort après une cabale basée sur un #mensonge qui s’est terminée par sa #decapitation par un musulman en colère.
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) March 8, 2021
Sur un simple mensonge on coupe la tête... c’est dire la puissance de l’#islam #radical en #France »
Un ange est passé...@CNEWS@PascalPraud pic.twitter.com/QrVIoOOLwc
“J'ai décapité le prof, là je vais faire le djihad en France”,
a-t-il écrit, envoyant à la même occasion une photo de la tête tranchée de Samuel et une capture d'écran de la revendication de son crime publiée sur Twitter.
Puis le jeune garçon a été abattu par les policiers. Il n'avait même pas eu le temps de regarder le message que son interlocuteur lui avait envoyé en réponse à son message audio.
Attentat de Conflans-Sainte-Honorine: Les enquêteurs ont identifié le dernier interlocuteur de l’assassin de Samuel #Paty, un #djihadiste tadjik d’Hayat Tahrir al-Sham #HTS dans la région d’#Idlib en #Syrie se faisant passer pour un journaliste indépendant https://t.co/r8bTEXx4Xh
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) March 8, 2021
“Allah Akbar ! Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d'Allah soit sur toi”,
lui a répondu celui qui a été identifié par les enquêteurs.
Celui-ci se nomme Faruq Shami et serait en fait un pseudo-journaliste membre d'un groupe djihadiste en Syrie.
L’AVEU DE LA COLLÉGIENNE
Samuel Paty a été tué par le jeune terroriste peu après qu'une collégienne de 13 ans se soit plainte à son père que le professeur d'Histo-Geo avait montré des caricatures nues de Mahomet. Elle a ensuite avoué, le dimanche 7 mars 2021, qu'elle n'avait pas assisté au cours et a admis avoir menti.
🔴 Info Le Parisien | La collégienne qui avait accusé Samuel Paty d'islamophobie a avoué avoir menti : elle n’était pas présente lors du cours sur les caricatures de Charlie Hebdo ⤵https://t.co/JdCrrN4z3g
— Le Parisien (@le_Parisien) March 7, 2021